CHAPITRE PREMIER

L'ACTION EXTÉRIEURE DE LA FRANCE

I. LES DIFFÉRENTES COMPOSANTES DE L'ACTION EXTÉRIEURE DE LA FRANCE

Les crédits consacrés à l'action extérieure de la France s'élèveront à 48,32 milliards de francs pour 2000, contre 50,57 milliards de francs en 1999. Cette baisse de 4,4 % fait suite à celle de 2,4 % enregistrée en 1999. L'action bilatérale représente 51,8 % de ces crédits, l'action multilatérale, 27 %, et l'animation des services, 21,2 %.

Pour apprécier de façon complète l'action extérieure de la France, il faut ajouter aux 48,32 milliards de francs prévus pour 2000, la partie du budget communautaire consacrée aux actions internationales. En 1999, 36,6 milliards de francs ont été consacrés à l'action extérieure de l'Union européenne. Compte tenu du taux de contribution de la France au budget communautaire, la charge pour notre pays s'est élevée à 5,29 milliards de francs en 1999, et devrait atteindre 6,13 milliards de francs en 2000. Le total des dépenses crédits destinées à l'action extérieure de la France s'élèvent donc à 54,44 milliards de francs, en diminution de 2 % par rapport à 1999.

A. LA PROGRESSION DE LA PART DES AFFAIRES ETRANGÈRES

Les crédits concourant à l'action extérieure de la France sont répartis sur 28 sections budgétaires, dont celles des affaires étrangères, des charges communes, des comptes spéciaux du Trésor et le budget civil de recherche et de développement, qui à elles quatre, représentent environ 80 % de ces crédits.

Le budget des affaires étrangères représente 43,35 % du montant consacré à l'action extérieure de la France, soit une hausse significative par rapport à l'année précédente (liée au fait que le budget des affaires étrangères augmente, tandis que le montant total des dépenses en faveur de l'action extérieure de la France diminue).

En prenant en compte la quote-part de la France versée à l'Union européenne, la part du budget des affaires étrangères est de 38,47 %, contre 20 % environ, pour le ministère de l'économie et des finances (hors comptes spéciaux du trésor). On rappellera que le ministère de l'économie et des finances gérait plus de 37 % des crédits consacrés à l'action extérieure de la France en 1992, contre seulement 27 % pour le ministère des affaires étrangères et la coopération.

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