MODIFICATIONS DE CRÉDITS ÀDOPTEES PAR L'ASSEMBLÉE NATIONALE

Dans sa séance du jeudi 4 novembre 1999 , l'Assemblée nationale a adopté un amendement du Gouvernement conduisant à une modification très substantielle des crédits des transports terrestres (+ 5,8 %), avec un abondement de 2.664 millions des crédits du titre IV dont :

- une majoration de 11 millions de francs des crédits inscrits au chapitre 46-41, article 70 , " contribution à l'exploitation des transports collectifs en Ile-de-France " et de 447 millions de francs pour les crédits inscrits au chapitre 47-41, article 10 " charges de retraite de la SNCF ". Il s'agit de tenir compte de la modification du régime de surcompensation de la Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales (CNRACL).

- une majoration de 2.206 millions de francs du chapitre 45-43 pour la " contribution aux charges d'infrastructures ferroviaires ". Il s'agit de prendre en compte l'assujettissement à la TVA de la subvention versée à RFF.

EXAMEN EN COMMISSION

Dans sa séance du 18 novembre 1999, la commission a procédé à l'examen des crédits de l'équipement, des transports et du logement, III. Transports, 1. Transports terrestres , sur le rapport de M. Auguste Cazalet, rapporteur spécial.

Puis, un large débat s'est instauré, au cours duquel sont intervenus MM. Maurice Blin, François Trucy, Denis Badré et Gérard Miquel.

M. Auguste Cazalet,
rapporteur spécial, a approuvé les propos de M. Maurice Blin sur la difficulté de lecture, d'une année sur l'autre, de l'évolution des crédits des transports terrestres.

Il a regretté, avec M. François Trucy, qu'aucun dispositif de remboursement automatique en cas de retard d'avion n'existe, contrairement à ce qui se passe en matière de retards de trains.

En réponse à M. Denis Badré, qui l'interrogeait sur les transports en Ile-de-France, il a confirmé que le trafic des bus était orienté à la baisse, notamment en raison des problèmes d'insécurité dans certaines zones de l'agglomération parisienne. Il a approuvé le projet de contractualisation avec les entreprises de transports parisiens, tout en notant qu'il convenait évidemment de considérer la manière dont il serait appliqué.

En réponse à M. Gérard Miquel, qui l'interrogeait sur la progression du trafic grandes lignes et la mise en service de trains pendulaires, il a répondu que son expérience personnelle de la liaison Pau-Bordeaux montrait l'excellence du réseau à grande vitesse français, mais témoignait également des défaillances des liaisons routières. Il a ajouté que l'expérimentation de la nouvelle technologie des trains pendulaires se poursuivait et qu'il était encore trop tôt pour savoir dans quelles conditions et sur quelles voies ils pourraient être utilisés.

A l'issue de ce débat, M. Alain Lambert, président, a rappelé que la commission se prononcerait par un seul vote sur les crédits du ministère de l'équipement.

Réunie le jeudi 18 novembre 1999 , sous la présidence de M. Alain Lambert, président, la commission des Finances a décidé de proposer au Sénat de rejeter les crédits du ministère de l'équipement, du logement et des transports II - transports - 1. - Transports terrestres .

Réunie le jeudi 18 novembre 1999 , sous la présidence de M. Alain Lambert, président, la commission des Finances a examiné les crédits du minsitère de l'équipement, des transports et du logement III - transports - 1. - Transports terrestres .

Elle a décidé de proposer au Sénat de rejeter les crédits du ministère de l'équipement, du logement et des transports

Elle a confirmé ses positions lors de sa réunion du jeudi 25  novembre, après avoir pris acte des modifications apportées par l'Assemblée nationale.

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