d) Des priorités parfois discutables hésitantes ou dont la mise en oeuvre n'apparaît pas toujours cohérente

Dans un contexte d'austérité globale imposée à la recherche publique, qui ne figure pas parmi les priorités budgétaires de l'Etat, on peut s'interroger sur l'opportunité d'intégrer les sciences humaines et sociales (qu'il ne faut pas pour autant négliger) parmi les domaines qui doivent faire l'objet d'un soutien privilégié.

Si les sciences du vivant, d'autre part, constituent (à juste titre) une priorité essentielle, pourquoi les crédits de l'INSERM n'augmentent-ils pas d'avantage (+ 1,8 %) ? Enfin, la même question peut être posée à propos de l'ADEME (- 0,4 %), chargée des recherches, prioritaires elles aussi, relatives à l'environnement ?

Concernant les laboratoires universitaires, le ministre semble hésiter entre le maillage fin, égalitaire, du territoire et la nécessité de dégager des pôles d'excellence.

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