1
47,8 M€ au titre de la participation aux pensions et aux
bibliothèques à destination du ministère des
finances ; et de 26,5 millions en provenance des charges communes
15,1 M€ pour la rémunération des personnels
transférés au ministère de la culture et de la
communication (emplois de l'architecture) dont le ministère de
l'équipement, des transports et du logement a continué d'assurer
la charge en 2000, soit 592 emplois (contre 654 en 1999 et 708 en 1998).
2 Complément pour les indemnités non comptabilisées lors
de ce transfert des enseignants contractuels sur le budget du Conservatoire
national supérieur de musique de Paris et de l'École nationale
supérieure des arts décoratifs.
3
Factures parvenues après la clôture de gestion,
prestations d'études engagées mais non terminées, loyers
engagés mais non échus fin décembre, rejets d'ordonnances
par les comptables voire structurelles comme le caractère pluriannuel
des marchés informatiques.
4
Ces mesures nouvelles se répartissent comme suit :
renforcement des services éducatifs des institutions culturelles :
0,46 M€ (3 MF) ;
services éducatifs des institutions d'art contemporain : 121
959 € (800 000 F) ;
activités pédagogiques dans les musées :
0,20 M€ (1,3 MF) ;
éducation à l'image et au cinéma : 0,24 M€
(1,6 MF) ;
actions de formation et développement des pôles de
ressources : 121 959 € (800 000 F) ;
actions éducatives dans les bibliothèques publiques :
0,29 M€ (1,9 MF) ;
actions éducatives dans les services d'archives : 111
288 € (730 000 F) ;
mise en oeuvre du plan à 5 ans pour l'éducation artistique dans
le domaine du spectacle vivant : 2,51 M€ (16,45 MF) ;
activités pédagogiques dans le domaine de l'architecture et du
patrimoine : 106 714 € (700.000 F).
5
Elles sont réparties de la manière suivante :
85 emplois de la surveillance ; 10 emplois en Services
déconcentrés de l'architecture et du patrimoine et 8 en DRAC (sur
les filières technique et administrative) ; 7 emplois d'enseignants
dans les écoles d'architecture ; 5 emplois enfin pour l'Institut
National d'Histoire de l'Art.
6
Il s'agit de :
- la connaissance précise du montant de l'opération : il est
nécessaire de disposer d'une étude préalable
réalisée par l'architecte en chef des monuments historiques s'il
s'agit de travaux d'importance sur un édifice classé, ou d'un
estimatif précis fourni par l'architecte maître d'oeuvre (pour un
édifice inscrit), et de déterminer un programme de travaux (en
concertation avec le propriétaire, s'agissant des monuments historiques
n'appartenant pas à l'État) ; le programme des travaux doit
être approuvé par la Direction régionale des affaires
culturelles (DRAC), après avis de l'inspection générale
des monuments historiques (monuments classés) ou de l'architecte des
Bâtiments de France (monuments inscrits) ;
- l' individualisation du crédit par le préfet de région,
après que la programmation de l'opération a été
retenue en conférence administrative régionale (pour les
crédits de catégorie 2) : le crédit correspondant doit
faire l'objet d'une mise à disposition, ou
"subdélégation", par la préfecture de région
à la DRAC concernée avant son utilisation. Les délais de
subdélégation peuvent varier d'une quinzaine de jours, à
1, voire 2 mois dans certains cas ;
si le propriétaire est une collectivité territoriale, le dossier
d'affectation doit comprendre la délibération de son organe
délibérant et, s'il s'agit d'une opération en
maîtrise d'ouvrage de l'État, la convention de financement
signée, permettant l'ouverture des fonds de concours. Les délais
de signature de la convention peuvent être allongés lorsque les
partenaires de État sont multiples (ex.: commune propriétaire,
département, région).
7
Votée définitivement par le Parlement à la
fin du mois du juin, la loi de finances rectificative du 13 juillet 2000 a
été publiée avec ses décrets de répartition
au Journal Officiel le 14 juillet. Les crédits n'ont dès lors pu
être délégués aux préfets de région
(DRAC) que dans le courant du mois d'août. En outre, aux délais de
mise au point technique des projets de restauration, se sont ajoutés,
pour les opérations "tempête", les délais d'expertise des
dommages et de propositions d'indemnisation par les compagnies d'assurance, la
participation de l'État étant calculée sur la part des
travaux non indemnisés. Enfin, la contractualisation des crédits
tempête au sein des contrats de plan Etat-Région a permis de faire
bénéficier certaines opérations particulièrement
lourdes d'un partenariat financier élargi. Mais les délais de
montage des dossiers (délibération des différentes
collectivités, signature des conventions de financement) se sont
trouvés nécessairement allongés.
8
4,6 M€ (30 MF) sur le chapitre 36-60, 0,6 M€
(4 MF) sur le chapitre 43-20 et 0,9 M€ (6 MF) sur le
chapitre 43- 92.
9
D'où l'apparition du terme de «vacataires
permanents», qui reflète la situation où des agents
recrutés au titre d'un besoin occasionnel et
rémunérés selon un taux horaire, sont maintenus en
fonction de manière permanente.
10
. Ces emplois se répartissent comme suit : 45 en
catégorie A (5 attachés d'administration, 2 chefs de travaux
d'art, 38 ingénieurs d'études et assistants ingénieurs de
recherche), 47 en catégorie B (dont 15 secrétaires
administratifs, 10 techniciens des métiers d'art, 7 techniciens de
recherche) et 143 en catégorie C (26 adjoints et 22 agents
administratifs, 25 adjoints et 25 agents techniques d'accueil, de surveillance
et de magasinage et 45 maîtres ouvriers).
11
C'est ainsi que les agents de surveillance du Louvre ont une
durée annuelle du travail compris entre 1 544 et
1 592 heures, tandis que ceux du Centre Georges Pompidou
travaillaient 1 510 heures. Les agents de sûreté ou de
sécurité ont des horaires pour les grands musées compris
entre 1 302 et 1 557 heures. On retrouve également des
horaires inférieurs à 1 600 heures pour les personnels non
enseignants des établissements d'enseignement du ministère de la
culture, cette situation s'expliquant par l'existence des congés
liés aux calendriers scolaire ou universitaire
12
L'établissement public administratif du musée du
quai Branly est chargé de cinq missions : conduire la
maîtrise d'ouvrage du projet, mener une politique d'acquisition des
oeuvres d'art, proposer également aux pouvoirs publics le statut du
futur musée, préfigurer par la suite, grâce à des
expositions et des colloques par exemple, la politique culturelle et
scientifique du futur musée, et enfin gérer le Pavillon des
Sessions du palais du Louvre.