3. Des échos littéraires entre aigreurs et déceptions

A en juger par les échos auxquels elle a donné lieu dans les écrits de ses anciens pensionnaires, la Villa trouve peu grâce aux yeux d'un certain nombre d'écrivains. Ceux-ci ont semble-t-il aussi peu apprécié la cohabitation avec leurs camarades que les contraintes de la Villa.

Hervé Guibert décrit dans « L'incognito » l'ambiance humaine, sinon tragique, du moins loin de ce havre de paix, de cet oasis de sérénité que devrait être la Villa et nous livre une appréciation sans indulgence de la vie matérielle à la Villa :

« Parlons-en du règlement. On n'a pas le droit de couper des fleurs du jardin, c'est ce qui nous a le plus frappés tous, mais on peut réclamer des fleurs coupées au jardinier en chef, on peut même avoir en dépôt chez soi une plante en pot, mais il faut la rendre si on s'absente plus de huit jours. Les absences sont réglementées : pas plus de cinq jours d'affilée par mois, sans autorisation, ni plusieurs fois plus de quarante-huit heures dans le même mois ; des absences non justifiées pourront entraîner la suppression de l'indemnité de résidence et, en cas de récidive, la comparution en conseil de discipline. Les enfants des pensionnaires n'ont pas le droit de courir partout et leurs chiens doivent être muselés. Les pensionnaires se rendant coupables d'infraction à l'honneur, à la probité et plus généralement aux lois du pays pourront être frappés d'un blâme, d'une suspension temporaire ou d'une radiation définitive après comparution devant un conseil de discipline présidé par le directeur de l'Académie espagnole. L'article 5 est abrogé. J'ai contresigné avec mes initiales chaque page de ce règlement intérieur. Béret, notre comptable, dit qu'il n'est plus valide, qu'il est complètement suranné, et qu'il serait grand temps de le remettre au goût du jour. » 28 ( * )

Un peu plus loin 29 ( * ) , il poursuit : « J'avais laissé exprès quelques affaires dans la chambre de la passerelle. On dit la passerelle comme on dit Sarcelles pour les pavillons : la zone. La passerelle est une mince balustrade un peu branlante, rouillée et grinçante, qui surplombe la ville, perchée en équilibre sur la façade nord d'une aide qui a été ajoutée au palais pour y loger les antiques. C'est l'unique accès pour les sept logements mitoyens, qui ont de très étroites cloisons. Parkinson m'a prévenu : « Je veux bien vous donner la plus grande, la 23, je ne commettrait pas une injustice, c'était un historien d'art célibataire qui y logeait l'année passée, mais je vous préviens que c'est très sonore, vous devrez partager l'existence du couple d'architectes qui habitera l'atelier à côté ». Il ne m'a pas rappelé sur l'île, il avait dit qu'il ferait au moins une effort pour les meubles. Une heure après avoir prétendu qu'il n'y en avait pas, lors de notre second et ultime rendez-vous de la journée, il m'avait déclaré d'un air princier : « Je vous enverrai Federico pour remédier à cela, je ne comprends pas ce qu'ils m'ont fichu ». Ils n'ont rien fait, ils ne sont même pas entrés dans la chambre. Le porte-serviettes n'a pas été posé, ni la lunette des chiottes. Je tire les rideaux de la fenêtre, j'ai l'impression qu'on me regarde. Le téléphone reste inutilisable, je vais sortir me renseigner. Je croise ma voisine, elle est arrivée une heure avant moi le premier jour, c'est une maligne, elle est déjà passée de la 18 à la 19, et elle a embarqué le petit bureau de la 18, qui est le mieux de toute la passerelle, moi je n'ai qu'une planche dégueulasse sur les tréteaux. »

La fameuse table d'hôte -que votre rapporteur spécial n'est pas parvenu à voir fonctionner- est aussi décrite en des termes peu encourageants :

« J'ai réservé une place, seul, pour le dîner à la table d'hôte, c'est une expérience, une façon d'apprendre à vivre, il faut un certain cran. La table d'hôte en plein jour, avec ses quarante chaises et ses trois ou quatre couverts disposés au milieu, c'est déjà une épreuve, mais la nuit, avec l'éclairage au néon qui part de dessous les voûtes pour désigner les fissures et les taches et vous teindre la peau en vert, c'est la terreur. Le dîner a été préparé en même temps que le déjeuner, la veuve l'a empaqueté, il est prêt à être réchauffé dans le minuscule gril pour toast derrière le bar, parfois Nino ne fait pas attention et réchauffe les raisins. Ce soir, trois couverts sont mis, au moins je ne serai pas seul. » 30 ( * )

Hervé Guibert résume de façon magistrale le changement par rapport au XIXe siècle soulignant a contrario la dégradation du statut des pensionnaires :

« Autrefois, ici, on était les rois, les prix de Rome. On était quinze, et on était nommé pour trois ans, chaque année il y avait cinq nouveaux arrivants. On quittait Paris à l'automne, aux premiers mauvais jours, avec nos malles, nos bottes, nos carnets de croquis, nos chapeaux, nos gilets, nos compas, nos goussets, nos fourrures, nos atlas, en calèche on courait vers le sud, on rattrapait le soleil, le voyage durait des semaines et des semaines, on traversait les Alpes, on faisant des haltes, boire nos chevaux, nos cochers exercés donnaient des coups de machette sur la nuque de nos détrousseurs, nous enjambions sans nous salir des flaques de sang, nous écrivions à nos mamans des lettres qui mettaient une saison à leur parvenir, on s'arrêtait à Turin, à Gênes, on allait visiter les cabinets d'antiques ou de curiosité, dans les bas-fonds on pressait contre son nez nos mouchoirs imbibés de camphre pour ne pas attraper les effluves du choléra, certains d'entre nous avaient emmené leur valet, d'autres leur camera obscura pour chasser la campagne et tirer des morceaux de paysage comme des lapins pétrifiés. On nous dit qu'à Naples, nous devrons goûter le sanguinaccio, ce faux gâteau au chocolat, onctueux de sève, fabriqué en vérité avec du sang de cheval. Nous sommes quinze amis qui nous détestons, tous célibataires, nous prenons nos repas ensemble à la table d'hôte, notre cuisinière est une matrone sensationnelle. Si on se marie en cours de traitement, on nous coupe les vivres. On arrive pour la Noël, c'est une grande fête, on découpe des cochons de lait farcis, on boit des vins entêtants qu'ont fait macérer les jardiniers. Les dix anciens accueillent les cinq nouveaux, c'est l'occasion de toutes sortes de bizutages. On nous fait boire de l'encre de Chine, on a truffé nos oreillers de poulpes humides, on nous a installé des chambres factices dans les souterrains, avec des boulets de bagnards rivés à nos chevalets. Nous sommes peintes, sculpteurs, architectes, musiciens. Certaines promotions verront sortir des têtes illustres qui feront notre fierté et notre amertume : David, Ingres, Debussy, Berlioz n'a rien fichu pendant trois ans, il venait d'écrire la Symphonie fantastique, dans ses mémoires ce renégat crache dans la soupe. On est plein aux as, ça attire les filles de joie, elles rôdent dans les jardins, elles font de grands brasiers pour se réchauffer. L'article 50 du règlement stipule qu' « il est interdit aux pensionnaires de retenir après minuit, dans le palais, qui que ce soit sous quelque prétexte que ce soit » 31 ( * ) .

Renaud Camus, dans un registre moins dramatique, avec ses « Souvenirs romains », n'en est pas moins sévère.

« Vendredi 18 mars, 11 heures et demi.... Voilà une institution qui de toute évidence ne fonctionne pas. Elle coûte cher à l'État et ne lui rapporte un peu de prestige que par survivance, grâce à des souvenirs très lointains qui chez beaucoup de gens, heureusement, ne sont pas confrontés aux faits. Il est certain qu'une politique de pur bon sens, dont Dieu sait que je ne la préconise pas, la supprimerait. Va pour les historiens d'art et les restaurateurs, c'est-à-dire la « seconde section », mais pourquoi continuer à envoyer des artistes à Rome, qui est une ville culturellement morte ? sauf s'ils ne désirent, comme c'était mon cas, qu'une période de tranquillité et de sécurité matérielle, pour travailler. Fermer l'institution serait pourtant regrettable. Sa seule existence est un charme, et elle pourrait être remise à flots. Il y faudrait un homme de culture et de volonté... »

« Samedi 7 juin, 10 heures du matin. . . Le déjeuner à la villa Médicis est une affligeante épreuve, que je m'étais à juste titre épargnée jusqu'à présent. On imagine mal un degré plus bas de civilisation.

« Un groupe de visiteurs français des jardins, émerveillé, disait l'autre jour avec la dernière indignation, en sortant : « Et le comble, c'est qu'il y en a qui se plaignent, il paraît ! » Cet endroit, la Villa, est en effet d'une incomparable séduction. Pour l'administration et le public, c'est la réponse à tout. Vous avez une chance inouïe d'être là, ayez au moins la décence de vous taire, sauf pour remercier la France, la chance et le Seigneur. C'est comme si l'on se trouvait dans un splendide vieux palace ruineux, dans tous les sens du mot : le bâtiment, le lieu seraient magnifique, mais les chambres sordides de crasse et de vétusté, et rien n'y fonctionnerait ; et à toutes les doléances des clients, la direction répondrait, avec une douloureuse surprise désapprobatrice : « Estimez-vous bien heureux d'être dans un établissement aussi glorieux. » Certes nous ne sommes pas des clients, nous ne payons rien, et nous sommes même très convenablement rémunérés. Mais nous avons reçu une haute récompense, nous ne sommes plus des adolescents, nous avons bien travaillé et nous aimerions continuer. Il n'est pas possible de nous soumettre à des conditions de confort qui dégoûteraient des bidasses. Chez moi, tous est sublimé par la vue. J'oublie les carreaux cassés, les fenêtres qui ne ferment pas, les portes qui n'ouvrent pas, les cuisinières sans boutons de commande, la douche qui perd de tous les côtés, la malpropreté des murs... »

« La villa Médicis ne reflète que trop clairement, bien sûr, physiquement, l'impuissance française, le repli, l'échec à gérer seulement l'héritage. Il suffit de faire quelques pas dans le malheureux parc, si délabré et si beau, pour voir où nous en sommes. Pas de crédits ; mais pas de manières non plus, pas de civilisation, pas de volonté. » Raccourci exagéré, sans doute mais non dépourvu de fondement selon votre rapporteur spécial .

La Villa n'est pas vécue comme un lieu paradisiaque, loin s'en faut : « l'un des principaux problèmes des pensionnaires, c'est le bruit. Le jardin est grand, mais il est assez étroit, sauf dans la partie où nous sommes. La villa elle-même et les pavillons... sont proches du viale della Trinità dei Monti, où la circulation, dans la journée, est intense. Mais ce n'est rien auprès de la voie expresse qui traverse les jardins de la villa Borghèse et qui passe au pied des antiques murailles, juste au bout des pelouses à la française de la villa Médicis, à cent mètres du portique d'honneur. Certains ateliers sont installés dans les tours de ces murailles, juste au-dessus de cet autoroute. Le vacarme doit y être infernal. Il est à peine moindre dans les pavillons récents, dénommés, paraît-il, « Sarcelles », qui sont un plus à l'est et qui sont dévolus de préférence, semble-t-il, aux gens mariés. Quant à la question du bruit, je suis donc, à premier coup d'oreille, un grand privilégié. La ville n'est qu'une vague rumeur, très supportable. Et le mur qui nous sépare de nos voisins, dans notre pavillon perdu, doit être très épais, car nous ne les entendons pas...

« (...) Le jardin, malgré toute sa splendeur, est assez mal entretenu. On fait des travaux à la Villa, ces temps-ci, parce qu'un escalier y menaçait ruine. Mais c'est toutes les parois, extérieures et intérieures, qui auraient besoin d'un sérieux coup de pinceau. Le dernier date du règne de Balthus. Il était d'ailleurs excellent, et d'une facture très particulière qu'il serait intéressant de rapprocher de celle du peintre dans ses tableaux. Mais la subtilité de cette touche s'accommode mal du vieillissement, de l'usure.

« Ce qui était austérité assumée devient signe de pauvreté. Les salles des pensionnaires, le bar, le salon, la salle à manger, voulues très nues par Balthus, gardent les traces de la beauté dépouillée qu'il leur a données, mais paraissent bien décaties. Tout respire la survie, la difficile survie, d'une institution jadis éclatante, et qui se prolonge tant bien que mal, sur le merveilleux théâtre usé de sa splendeur passée. J'ai quelque habitude, depuis l'enfance, de ces ambiances-là ; encore que la splendeur passée, dans le cas particulier, était un peu moindre, et le déclin plus nettement marqué. »

Il n'est pas de petits problèmes. Ceux-ci, à en croire Renaud Camus, empoisonnent la vie des pensionnaires : « la Villa est un paradis, sans doute, mais on y est reçu comme des chiens. Et toutes les anciennes petites facilités de la vie, qui permettaient de travailler sans trop de souci du quotidien, sont supprimées les unes après les autres. Plus de service de blanchisserie ; plus de ménage ; pour les bouteilles de gaz, il faut désormais se débrouiller tout seul....Le public s'imagine sans doute, et les lauréats espèrent, que les heureux élus qui sont envoyés à Rome s'y trouvent déchargés de tous les problèmes de l'existence quotidienne. Or, ils rencontrent tous ceux auxquels ils sont habitués, plus quelques-uns d'inédits, et ils doivent se débattre avec eux dans une langue étrangère, dans une ville qu'ils ne connaissent pas et où tout, à commencer par le téléphone, fonctionne aussi mal que possible . »

Mais la critique ne concerne pas seulement les conditions matérielles de vie pour porter également sur le principe même de l'institution : « l'institution des Prix de Rome avait certes connu, depuis une cinquantaine d'années, une évolution très fâcheuse. Des artistes envoyés à la villa Médicis on n'entendait plus jamais parler par la suite. Leur niveau moyen était déplorable. Pourquoi ? Par exemple parce qu'ils étaient choisis par une académie des Beaux-Arts elle-même moribonde, complètement coupée de la réalité de l'activité artistique, et qui, ayant failli, comme la plupart des académies, à son rôle de centre de débats autour de l'art en train de se faire, n'était plus qu'un mouroir doré pour artistes académiques. Réformer l'académie elle-même, la rouvrir à la vie, aurait pris trop longtemps. On a donc bien fait de lui ôter la responsabilité de l'attribution des Prix de Rome. Le recrutement des pensionnaires à la villa Médicis, dans certains domaines au moins, a déjà été nettement amélioré par la réforme de Malraux. Mais il est désastreux que le fonctionnement de l'institution soit gâché par le manque de crédits (si c'est bien de cela qu'il s'agit), les mauvaises manières et le puritanisme social ; et que sa tradition même soit remise en question au bénéfice d'activités culturelles telles qu'il s'en mène dans de nombreux autres endroits, et qui ne présentent pas, aujourd'hui, la moindre garantie de qualité. »

On voit bien, et Renaud Camus en est le représentant emblématique, que les pensionnaires associent inextricablement problèmes matériels et culturels :

« se posent deux sortes de problèmes, matériels et culturels ; mais ils sont indissolublement liés. Il est patent que la Villa Médicis se trouve dans un état matériel déplorable, qui l'empêche de remplir la première de ses fonctions culturelles traditionnelles, offrir à des artistes et à des intellectuels français choisis de travailler dans les meilleures conditions possibles, en contact étroit avec la culture romaine...Tout le monde hier avait la même inquiétude : si le public apprend que les pensionnaires se plaignent, il sera indigné. Des propos comme ceux [ du conseiller du ministre de la Culture pour les arts plastiques], et l'image traditionnelle de la Villa Médicis, persuadent les gens, en effet, que d'être ici est un rare privilège. C'est d'ailleurs vrai sur deux points : l'endroit est d'une beauté inouïe, et les pensionnaires y reçoivent un traitement très confortable, comparable à celui d'un professeur de faculté en début de carrière. Mais les Français qui s'en soucient seraient bien surpris s'ils pouvaient voir comment leurs artistes envoyés sont reçus à Rome. J'ai déjà noté ici toutes les petites avanies qu'il m'avait fallu essuyer avant même d'arriver sur le Pincio (...) : simples indices tous, mais trop justement révélateurs de la négligence et des exécrables manières qui règnent dans cette maison, l'une des plus fameuses « vitrines » de la France à l'étranger. On a supprimé la limite d'âge pour les candidats à Rome, on semble souhaiter des pensionnaires plus avancés dans leur carrière, mais on les traite comme il serait grossier, de la part d'un proviseur ou d'un pion, de traiter un potache. »

« Il n'y a aucune raison d'avoir honte de ce qu'était naguère encore, facile et laborieuse, facile pour être laborieuse, la vie à la Villa Médicis qu'un puritanisme social mesquin est en train de saccager. Le Prix de Rome était une haute distinction, qui sans doute n'a pas toujours été très justement attribuée, mais dont la rareté et le prestige impliquaient, pour ses heureux bénéficiaires, de très nets avantages. La plupart de ces avantages disparaissent. Il faut bien voir qu'ils assuraient à des artistes ou des chercheurs, dont le travail avait été jugé digne d'encouragement, la liberté de s'y consacrer tout entiers, sans soucis de popote, de fumisterie, et de chaussettes à laver. Or aujourd'hui, ces nouveaux Romains, non seulement ils se gèlent stoïquement dans des studios de sept mètres de plafond, non chauffés avant la mi-novembre, à peine meublés de vieilles planches sur des tréteaux et de commodes effondrées, où les carreaux sont fendus ou cassés, où aucune porte ne ferme, où presque rien ne marche correctement ; non seulement on les laisse se débattre, dans une langue étrangère, dans une ville inconnue, avec tous les problèmes de fils électriques, de rouille et de stores cassés qu'implique le délabrement ; mais c'est aussi ce qui est nécessaire à leur travail qui leur est refusé, ou qu'ils ne peuvent obtenir qu'à force d'interminables et humiliantes suppliques : la musicologie n'a toujours pas de piano, l'historien d'art père de famille n'a aucune pièce où travailler loin de ses bambins, l'écrivain marié n'a pas de bureau non plus (on lui conseille d'écrire ses livres dans le salon...) et ainsi de suite. L'architecte attend toujours le catalogue de ses travaux, qu'on lui avait promis et qui est un droit. D'ailleurs les expositions individuelles des artistes plasticiens sont supprimées. La démagogique implication revient toujours : il y a beaucoup de gens qui sont plus à plaindre que vous. Et ce n'est que trop certain. Mais ils n'ont pas passé le concours de Rome, on ne leur a pas fait espérer le confort et la tranquillité. »

Votre rapporteur ne considère pas que l'on puisse donner une portée générale à une telle vision de la vie à la villa. Cette vérité vécue porte sans doute trop la marque de la personnalité de son auteur, de l'époque dont date ce témoignage pour que l'on puisse en généraliser la portée. Elle n'en est pas moins révélatrice d'un certain malaise de l'institution, qui s'il a pu s'atténuer n'en présente pas moins un caractère endémique comme le montre l'examen des procès-verbaux du Conseil d'administration.

* 28 Op.cit. (p. 19)

* 29 Op.cit (p. 25-26)

* 30 Op.cit (p.38-39)

* 31 Op.cit (p.36-37)

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