1
Cet alinéa, analysé dans
le
rapport, interdit, dans l'état actuel de la jurisprudence du Conseil
Constitutionnel, la privatisation d'un « service public
national ». Une des évolutions possibles serait de
régionaliser une composante « mobile » du service
universel, à créer, comme le propose le rapport d'information de
M . Pierre Hérisson sur la réglementation des
télécommunications.
2
Loi du 2 juillet 1990.
3
n° 260, Sénat - 1995-1996.
4
Possibilité alors interdite aux fonctionnaires de France
Télécom qui n'avaient pas droit aux régimes de
préretraite des salariés du privé, en raison des
règles budgétaires régissant les emplois publics. Mais
cette proposition fut suivie d'effets puisque la loi instaura un congé
de fin de carrière, retenant les principes avancés par la
Commission des Affaires économiques.
5
La loi fut promulguée le 26 juillet 1996,
après avoir été référée au Conseil
Constitutionnel.
6
Journal officiel des débats, Assemblée nationale,
Séance du 29 juin 1996, pages 5007 et suivantes.
7
Source : Les Echos du vendredi 21 mars 1997.
8
Daté du 27 juin 1997.
9
Source : comptes-rendus parus dans la presse.
10
L'article 7 de la loi n° 96-659 de
réglementation des télécommunications indique que le
schéma sectoriel d'aménagement du territoire relatif aux
télécommunications prévoit des conditions de raccordement
à tarif préférentiel pour les établissements
d'enseignement.
11
129.201.742 actions France Télécom nouvelles,
au prix unitaire de 140,2 €, approuvé par la Commission des
participations et des transferts dans son avis du 29 mai 2000.
12
15.355.531 actions ont, dès le
22 août 2000, été rachetées par France
Télécom, pour satisfaire les contraintes de la régulation
britannique, qui impose une limite de 10 % à la participation d'un
opérateur de télécommunications détenteur d'une
licence UMTS au capital d'un autre opérateur lui même
détenteur d'une licence UMTS.
13
Filiale qui regroupe les services aux entreprises internationales.
14
Participation résultant de la prise de contrôle
d'Equant initialement exploitée par la Société
Internationale de Télécommunications Aéronautiques S.C.
(« SITA »), société coopérative belge
créée par d'importantes compagnies aériennes pour
répondre à leurs besoins de communication.
15
Il s'agit du taux pour l'ensemble des salariés du
groupe France Télécom en France. Ce taux est respectivement de
77 % pour les salariés de Wanadoo en France lors de
l'opération Wanadoo 2000 et de 70 % pour les salariés
d'Orange France lors de l'opération Orange 2001.
16
Source : Rapport annuel 2000.
17
Année certes affectée par le provisionnement d'une
partie de la « soulte » à payer à l'Etat en
contrepartie de la prise en charge des retraites des agents.
18
Il avoisinait 90 milliards de francs fin 1995 et
80 milliards de francs fin 1996.
19
France Télécom a versé fin mars en
numéraire 4,97 milliards d'euros à Vodaphone, et
récupéré en échange 49,8 millions de ses propres
actions.
20
Dans le cas où MobilCom ne serait pas en mesure de lancer
ses activités UMTS sur la base de ses ressources financières
propres et facilités de crédit existantes, et des financements
supplémentaires qu'elle pourrait obtenir par elle-même, France
Télécom serait tenue, pour tout montant nécessaire
jusqu'au démarrage des activités UMTS, soit d'octroyer des
prêts directement à MobilCom, soit de garantir des prêts
octroyés par des tiers.
21
Standard and Poors.
22
Propos rapportés par le journal La Tribune le
13 février 2002.
23
En Août 2000, France Télécom a conclu un
accord pour vendre sa participation dans Noos à NTL.
24
Leur nombre (plus de 1,5 million de personnes) et les temps
électoraux expliquant peut-être cela.
25
Journal Officiel Sénat - séance du
21 février 2002, page 1677.
26
Journal Officiel Sénat - séance du 21
février 2002, page 1678.
27
Le Monde, 12 mard 2002, sous le titre « France
Télécom annonce une opération vérité sur ses
comptes ».
28
Une provision exceptionnelle pour dépréciation
d'actifs résulte du mécanisme suivant :
- lors de l'acquisition d'une entreprise, ses actifs et ses passifs sont
intégrés dans le bilan de la société
acquéreuse ;
- la différence entre le coût d'acquisition des titres et la
valeur comptable des actifs et passifs de l'enterprise acquise est
enregistrée et amortie sur 20 ans dans le bilan consolidé
sous le poste « écarts d'acquisition » ;
- régulièrement, la valeur de l'entreprise acquise dans les
comptes consolidés est comparée à sa juste valeur ;
- si la juste valeur se révèle inférieure, un
amortissement exceptionnel est pratiqué.
29
Mais, contrairement à ce qu'a pu affirmer un grand journal
américain, elle n'est pas l'entreprise la plus endettée du monde.
30
Pour 3.000 points de vente au total.
31
53.000 au total.
32
Bien qu'il semble, juridiquement, que ces fonctionnaires aient
été de facto reclassés.
33
Association des fonctionnaires d'Etat PTT Ile de France, ADFE PTT
IDF
34
C'est notamment le cas de l'AFREPT (Association des
fonctionnaires reclassés de La Poste et de France
Télécom)
.
35
Proposition de résolution n°3364,
Assemblée nationale, novembre 2001.
36
M. François Huwart répondait au nom du
secrétaire d'Etat à l'industrie, empêché
37
Très exactement, après avoir jugé que
« une entreprise comme Gaz de France doit voir sa structure ouverte
et que c'est également le cas, même si l'Etat doit rester
majoritaire, pour EDF »,
M. Fabius a considéré
que
« des marges d'ouverture plus grandes existaient pour France
Télécom ».
Cette analyse était quelque peu différente de celle figurant dans
la motion de censure déposé, en juin 1996, contre le projet de
transformation de France Télécom en société
anonyme, à majorité d'Etat, et dont M. Fabius était
le signataire. Le texte de cette motion de censure estimait notamment
que
: « le changement de statut de France
Télécom conduira cette entreprise à la privatisation au
détriment des usagers, fragilisera son avance technologique et sa
capacité industrielle, compromettra l'emploi de ses salariés et
négligera dangereusement ses missions de service public ».
38
Déjà en février 2002, l'agence de notation
Moody's Investors a modifié de « stable » à
« négative » sa perspective pour la note sur la
dette à long terme de France Télécom et de sa filiale
Orange, actuellement notées « BAA1 ».
En septembre 2001, cette même agence de même que Standard &
Poor's avaient placé sous surveillance avec implication négative
leurs notes à long terme des mêmes sociétés.
39
Voir, pour détails, Ch. I, B, 1, c.
40
La lettre A, n° 2012, 26 mai 2000.
41
Notamment dans sa position publique du 30 mai 2001.
42
Dans la réponse faite au questionnaire qui lui a
été adressé par votre Commission et le groupe
d'étude « Poste et
télécommunications ».
43
idem.
44
Ce ratio étant de 104 % pour Telecom Italia,
93 % pour Deutsche Telekom, 78 % pour Telefonica.
45
Exactement 112.400 personnes sur 146.800, soit
76 ,56 %.
46
Réponse précitée au questionnaire
envoyé.
47
L'article 1
er
de la loi n° 96-660 du
26 juillet 1996 relative à l'entreprise nationale France
Télécom dispose :
« la personne morale de droit
public France Télécom (...) est transformée à
compter du 31 décembre 1996 en une entreprise nationale
dénommée France Télécom, dont
l'Etat
détient directement plus de la moitié du capital
social
».
48
JO du 27/07/1996, p. 11.410 (3
ème
considérant).
49
Attribué à France Télécom par le
chapitre III de la loi n° 96-659 du 26 juillet 1996 des
réglementations des télécommunications qui lui confie le
service universel des télécommunications et la fourniture de tous
les services obligatoires de télécommunications, deux des trois
composantes du service public (les missions d'intérêt
général dans le secteur des télécommunications,
troisième composante du service public, relevant de la
responsabilité de l'Etat).
50
Respectivement loi déjà citée
n° 96-660 du 26 juillet 1996 et loi n° 83-675 du
26 juillet 1983.
51
Lors de son audition du 30 janvier 2002 par la Commission
des Affaires économiques et le groupe d'étude « Poste
et télécommunications ».
52
Lors de l'audition précitée.
53
Avis précité du Conseil d'Etat en date du
18 novembre 1993.
54
Au final, la réduction totale d'effectif
opérée entre l'ORTF et les sept nouvelles sociétés
a été de 2.702 agents permanents, soit 16 % de
l'effectif théorique, les effectifs budgétaires de l'ORTF
s'élevant à 16.816 postes.
55
Reproduits en annexe.
56
La quasi-totalité des fonctionnaires et un certain nombre
d'anciens fonctionnaires de l'Office, à savoir 1.393 personnes, ont
été reclassés dans la fonction publique ; parmi eux
les 1.172 agents du service de la redevance ont été
transférés au Trésor.
57
Loi n° 94-1135 du 27 décembre 1994 relative
aux conditions de privatisation de la société nationale
d'exploitation industrielle des tabacs et allumettes.
58
Article 2 de la loi précitée.
59
Loi n° 88-50 du 18 janvier 1988 relative
à la mutualisation de la caisse nationale de crédit agricole.
60
Décision n° 87-282 du 7 janvier 1988.
61
Article 143 de la loi n° 2001-420 du 15 mai 2001
relative aux nouvelles régulations économiques.
62
Loi n° 92-665 du 16 juillet 1992 portant
adaptation au marché unique européen de la législation
applicable en matière d'assurance et de crédit, dont
l'article 5 prévoit la mise à disposition de la
société anonyme, pendant six ans, des fonctionnaires de
l'Etat en service à la Caisse.
63
Les notions de détachement ou de mise à disposition
utilisées par les lois de 1988 et 2001 ne correspondent pas strictement
à celles des dispositions statutaires de la fonction publique de l'Etat.
64
Cf., ci-dessus, ch. III, II, A, 1.
65
Voir sur ce sujet Ch. II, II , B, 1, b.
66 Source : rapports annuels 1998 et 1999 de France Télécom
67 Sou
rce :
Belgacom / Infosources, octobre 2000.
France Télécom : pour un avenir ouvert
Rapports d'information
Rapport d'information n° 274 (2001-2002), déposé le