(1)
La présente enquête n'a
pas
abordé le cas des monuments historiques qui ne sont pas affectés
au ministère de la Culture : Palais de justice, hôpitaux,
universités, et, bien sûr, monuments militaires- qui sont ceux
où la coopération s'exerce de la manière la plus
satisfaisante, comme le montrent les Invalides ou l'Ecole militaire.
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où il faut saluer les efforts déployés par le
nouvel administrateur, fondateur du Festival des jardins, M. Pigeat.
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Page 208 Éditions du patrimoine 1997
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En premier lieu, la mise au point de mesures transitoires se
révèlerait complexe. Il faudrait rédiger des conventions
de mandat pour toutes les opérations en cours y compris pour les
interventions très ponctuelles et pour les fins d'opérations. En
second lieu, il faut bien mesurer certaines conséquences administratives
de la fusion tant sur le plan du statut des personnels que des implantations
immobilières. D'abord, il faut prendre en considération le fait
que la dérogation au décret du 18 janvier 1995, qui permet
à l'EPMOTC de recruter des non-fonctionnaires pour occuper des emplois
permanents, pourrait être remise en cause, ce qui rendrait
problématique pour l'EPMOTC le recrutement de nouveaux personnels. En
outre, suivant des mécanismes bien connus, le rapprochement des deux
organismes ne manquerait pas de susciter des revendications de mise à
niveau des rémunérations de la part du personnel du SNT, qui est
beaucoup moins bien traité sur ce plan que les agents de l'EPMOTC.
Ensuite, la fusion des deux organismes n'atteindrait pleinement ses objectifs
que si elle s'accompagnait du regroupement des personnels. Tandis que le SNT
est installé dans la grande écurie du roi à Versailles,
c'est-à-dire dans un immeuble domanial, l'EPMOTC occupe près de
3 000 mètres carré dans le 13ème arrondissement
qu'il loue pour plus de 8 millions de francs par
an. En d'autres
termes, le regroupement des services pourrait se révéler
coûteux pour les finances publiques, indépendamment des
problèmes de principe que poserait le rapatriement au centre de Paris
d'un service actuellement implanté en banlieue.
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Les marchés, qui prendraient la forme de marchés
à bons de commande, porteraient au minimum sur le diagnostic de
l'immeuble, installations techniques comprises, ainsi qu'une proposition de
programme d'interventions et des visites régulières. Ce serait
à l'ABF de déterminer, sur la base de ce programme, les
opérations dont il souhaite s'assurer la maîtrise d'oeuvre et
celles pour lesquelles il suggère de la confier au titulaire du
marché à bons de commande.
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A l'article 11 de la proposition de loi de M. Pierre Lequiller
sur le patrimoine, l'Assemblée nationale a adopté une nouvelle
rédaction de l'article 25 de la loi de 1913, ayant pour objet
d'autoriser l'État à percevoir un droit d'entrée pour la
visite des monuments classés dont il est propriétaire, cette
possibilité étant jusqu'à présent
réservée aux départements et aux communes. Votre
commission des affaires culturelles a estimé que cela n'était pas
la bonne manière de régler la question au motif que, en
application du principe selon lequel la loi spéciale déroge
à la loi générale, le texte adopté par
l'Assemblée nationale et permettant à l'État, de
manière générale, de faire payer la visite des monuments
qui lui appartiennent, ne peut avoir pour effet d'abroger implicitement un
texte lui interdisant, dans certains cas, de le faire.
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. Tel est le cas du château d'Aulterive, de Bussy
à Butin, de l'abbaye de Cluny, du château et des écuries de
Chaumont, du palais du Tau, de la basilique de Saint-Denis qui sont
passés à la catégorie supérieure, ce qui traduit la
volonté d'augmenter les prix. Seul un monument, le château de
Gramont a vu son droit d'entrée diminuer
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Ces agréments relèvent des DSF territorialement
compétentes
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Un directeur des services fiscaux rappelle que, selon la
réponse ministérielle publiée au journal officiel de
l'Assemblée nationale du 17 novembre 1980, il ne suffit pas que les
travaux aient été autorisés : il faut encore que ces
dépenses aient été financées pour partie par
l'État soit sous forme de subventions, lorsque les travaux sont
réalisés par le propriétaires, soit directement, lorsque
le service des monuments historique assume la maîtrise d'ouvrage.
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Le régime résulte de la convention type
annexée au décret d'application de l'article de la loi de
programme (décret n° 88-389 du 21 avril 1988) . Le monument
doit en effet être accessible à la visite soit 100 jours au
moins, dont les dimanches et jours fériés, pendant les mois
d'avril à octobre inclus, soit 80 jours au moins pendant les mois
de juin à septembre.
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Malgré un effort important fait au cours des 20
dernières années, le patrimoine du XXe siècle reste
sous-représenté : le nombre des immeubles
protégés, inférieur à 200 en 1985, est passé
à 1000 en 1995 et à 1400 en 2001 mais ce chiffre ne
représente encore que 3,5% du total. La part des immeubles du XXe
siècle dans l'ensemble des immeubles protégés au cours de
l'année a cependant été en 2000 et 2001 la plus forte
enregistrée : 14,5% en 2000 (60 inscriptions+9 classements) et
surtout 21% en 2001 (90 inscriptions et 9 classements), alors que cette part
annuelle durant les 5 années précédentes se situait autour
de 10%.
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C'est la logique qui conduit certains fonctionnaires
lorsqu'ils envisagent la possibilité de transférer aux
collectivités territoriales les monuments inscrits de considérer
qu'il faut en extraire les édifices qui auraient dus être
classés ou qui sont soumis à des protections mixtes ainsi
qu'enfin aux bien appartenant à l'État.
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Ain (76.225 euros (500.000 francs) de travaux et 152.449 euros (1
million de francs) pour 3 ans), Allier (91.000 euros (600.000 francs) de
travaux), Alpes-de-Haute-Provence (153.000 euros (1 MF de travaux),
Charente (153.000 euros (1MF) de travaux), Côte d'Or (91.500 euros
(600.000 F) de travaux pour les classés, 45.734 euros
(300.000 F) pour les inscrits), Eure-et-Loir (152.400 euros (1 MF) de
travaux), Finistère (pour les inscrits : travaux supérieurs
à 7.600 euros (50.000 F), taux passe de 20 à 10 %),
Indre (22.900 euros (150.000 F) de subvention), Maine-et-Loire (70.000
euros, 400.000 F de travaux), Mayenne (30.500 euros (200.000 F) de
travaux pour les inscrits), Saône-et-Loire (45.700 euros, 300.000 F
de travaux pour les inscrits), Seine-et-Marne (15.245 euros, 100.000 F de
subvention lors d'un financement exclusif du CG), Tarn (38.112 euros,
250.000 F de travaux), Vienne (classés :
23.000/11.500 euros (150.870/75.435 F) de subvention selon le nombre de
jours d'ouverture, inscrits : 18.300/9.200 euros (120.000/60350 F) de
subvention selon le nombre de jours d'ouverture).
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Axa, Bellon SA (Sodexho Alliance), Caisse nationale de
Crédit Agricole, Danone, Devanlay, Fimalac SA, Fédération
française du bâtiment, Fondation Électricité de
France, Inderco, l'Oréal, Michelin, Shell, Par cet Jardins de France,
Videndi.
51 mesures pour le patrimoine monumental
Rapports d'information
Rapport d'information n° 378 (2001-2002), déposé le