3. L'information épidémiologique
Elle est
absolument indispensable pour fournir aux spécialistes mais aussi aux
citoyens des éléments objectifs d'appréciation des
contextes environnementaux.
La généralisation du système actuel des registres des
cancers
permettrait d'obtenir des données à moyen ou long
terme (largement plus fiables que les données de court terme),
reflétant l'état de l'ensemble de la population et
établies selon des méthodes identiques de recueil des
informations garantissant la qualité et la validité des
comparaisons.
Actuellement, une douzaine de départements seulement tiennent un
registre des cancers et 13 % seulement des Français sont couverts par
ces registres. Cela s'explique vraisemblablement par leur coût de
fonctionnement : environ 150.000 euros par an et par million d'habitants.
Toutefois, la généralisation préconisée aurait pour
conséquence d'offrir des données utilisables pour étudier
les aspects sanitaires de toutes les modifications de l'environnement, qui vont
susciter un questionnement croissant des populations.