1 Edgar Morin, Le cinéma ou l'homme imaginaire, Gonthier 1958, pages 82 et 83.

2 La liste de ces auditions figure à la page 9 du présent rapport.

3 Allemagne, Irlande, Grèce, Estonie, Espagne, France, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Slovénie et Slovaquie.

4 Les responsabilités indiquées sont celles des intervenants au moment de leur audition.

5 Le 30 janvier 1929 le film
Le Chanteur de Jazz (The jazz singer) réalisé par Alan Grosland et produit par la Warner est diffusé dans la salle de l'Aubert-Palace. Outre la musique, ce long-métrage propose aux spectateurs deux minutes de dialogue dont une première phrase parlée symbolique pour le public français : « you ain't heard nothing yet » (vous n'avez encore rien entendu). En quarante huit semaines d'exclusivité le film rapporte 8 555 000 francs de recettes (soit près de 25 000 000 de francs 1999) et totalise 545 893 spectateurs.

6 La sonorisation du parc de salles français s'est réalisée de manière progressive : sur environ 4 500 salles, 194 sont équipées en mars 1930, 703 en mars 1931 et 3 023 en 1934.

7 En 1948, on compte environ dix mille récepteurs de télévision en France, tous situés dans un rayon de 150 kilomètres autour du seul émetteur hertzien en fonction : celui implanté sur la Tour Eiffel.

8 Cette affirmation pourrait bientôt, compte tenu des progrès technologiques, perdre une partie de sa pertinence.

9
La vingt-cinquième image : une économie de l'audiovisuel , Paris, Gallimard, 2001.

10 Alertés par la situation délicate traversée par leurs collègues américains.

11
L'âge classique du cinéma français ; Du cinéma parlant à la nouvelle vague , Paris, Flammarion, 1995.

12 886 pour les sept chaînes hertziennes et 450 pour Canal +.

13
L'âge moderne du cinéma français ; De la nouvelle vague à nos jours , Paris, Flammarion, 1995.

14 Ibidem.

15 Cité par Jean-Michel Salaun : Hollywood, la Télévision, Gaumont et quelques autres... in La revue du cinéma, Image et Son, Paris, n°345, décembre 1979.

16 C'était encore le cas en 1986.

17 D'après le Pariscope n°991 du 26 mai 1987, le Trianon (80 bd Rochechouart) proposait aux spectateurs cette semaine là
l'Exécuteur défie l'empire du Kung-fu et Le cascadeur chinois alors que le Ritz (6 bd de Clichy) programmait Shao-Lin le temple de la tradition et Les incorruptibles karatékas.

18 Le Centre national de la cinématographie utilise le découpage unités urbaines/zones rurales plutôt que l'analyse par commune en raison de la mobilité des spectateurs et de la récente implantation de multiplexes au centre ou à la périphérie des grandes villes.

19 Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Haute-Garonne, Gironde, Hérault, Isère, Loire-Atlantique, Moselle, Nord, Pas-de-Calais, Bas-Rhin, Rhône, Paris, Seine-Maritime, Seine-et-Marne, Yvelines, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne.

20 Enquête « 75 000 cinéma » réalisée par Médiamétrie, menée auprès d'un échantillon représentatif de la population allant au cinéma, âgée de six ans et plus et résidant en France.

21 Date jusqu'à laquelle les statistiques étaient réalisées par le Centre d'études des supports de publicité (CESP) et portaient sur les spectateurs âgés de 15 ans et plus, ce qui rend difficile toute comparaison.

22 Qui mesure la part de la population cinématographique dans la population totale.

23 Ibidem.

24 Les enquêtes menées par le CNC et Médiamétrie montrent que les déterminants principaux de la « sortie cinéma » sont, par ordre d'importance : les tarifs réduits, la proximité de stationnement, la taille de l'écran, la qualité du son et le confort des fauteuils.

25 On peut citer, à titre d'exemples et pour les plus récents, l'ouverture de l'Espace Cinéma d'Evry (10 salles, 2 100 fauteuils), du Pathé Quai d'Ivry (14 salles et 3 820 places), du Gaumont Carré-Sénart à Lieusaint (16 salles, 3 500 places) ou du Pathé Village Cinéma à Boulogne (7 salles, 1 492 fauteuils).

26 Les multiplexes, rapport au ministre de la culture et de la communication, janvier 2000

27 Cinema Exhibition in Europe, White Book of the European Exhibition Industry, MEDIA Salles 1994, volume 2

28 La taxe spéciale additionnelle (TSA) est une taxe parafiscale perçue sur chaque ticket de cinéma en France, collectée par l'exploitant et destinée à alimenter la section cinéma du compte de soutien à l'industrie cinématographique et audiovisuelle. C'est cette section qui prend en charge le financement des aides automatiques et sélectives à la production, à la distribution et à l'exploitation.

29 Francine Mariani-Ducray et Didier Motchane, Aides sélectives à la création et à la modernisation des salles de cinéma, rapport au ministre de la culture et de la communication, février 1999

30 200 en 1991 contre 305 en 1999 ;

305 en 1999 contre 200 en 1991.

31 Ecran Total, n°447, semaine du 2 au 7 janvier 2003.

32 « Les Etats membres veillent à ce que les radiodiffuseurs qui relèvent de leur compétence ne diffusent pas d'oeuvres cinématographiques en dehors des délais convenus avec les ayants droit. »

33 Directive du Conseil n° 89/552/CEE du 3 octobre 1989 modifiée par la directive 97/36/CE du 30 juin 1997.

34 Article 70-1 de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication : « les contrats conclus par un éditeur de service de télévision en vue de l'acquisition de droits de diffusion d'une oeuvre cinématographique prévoient le délai au terme duquel la diffusion de celle-ci peut intervenir.

Lorsqu'il existe un accord entre une ou plusieurs organisations professionnelles de l'industrie cinématographique et un éditeur de services portant sur les délais applicables à un ou plusieurs types d'exploitation télévisuelle des oeuvres cinématographiques, les délais de diffusion prévus par cet accord s'imposent à l'éditeur de services . ».

35 Décret n°87-36 du 26 janvier 1987 abrogé, article 4 : « Aucune oeuvre cinématographique ne sera diffusé moins de trois ans après l'obtention du visa d'exploitation. Pour les oeuvres cinématographiques coproduites par le service de télévision, le délai entre le visa d'exploitation et la date de sa première diffusion à l'antenne est fixé par accord entre le service et les coproducteurs, sans que ce délai puisse être inférieur à deux ans.(...) ».

36 Autres que les chaînes dont l'objet principal est la programmation d'oeuvres cinématographiques et d'émissions consacrées au cinéma et à son histoire (appelées services de cinéma) et les chaînes de paiement à la séance.

37 Ibidem.

38 Le nombre de films diffusés entre 20 heures 30 et 22 heures a diminué d'un quart en sept ans : alors que les grandes chaînes hertziennes (TF1, France 2, France 3 et M6) diffusaient encore 410 longs métrages en prime time en 1995, ce chiffre a régulièrement diminué pour tomber à 311 en 2002. Conséquence principale de ce phénomène, le nombre de longs métrages dans le classement des cinquante meilleures audiences diminue lui aussi progressivement : onze en 2000 contre 8 en 2002. Paradoxalement, alors que les films restent des valeurs sûres de l'audience TV, leur influence décline lentement mais inexorablement.

39 Relatif à l'implantation de certains équipements cinématographiques, à la commission départementale d'équipements cinématographiques et à la commission nationale d'équipement commercial siégeant en matière cinématographique

40 Portant application des dispositions de l'article 90 de la loi du 29 juillet 1982 sur la communication audiovisuelle et relatif aux groupements et ententes de programmation.

41 Ce seuil étant fixé à 8 % pour les départements de Paris, des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne, regardés comme des zones d'attraction uniques.

42 Article 90 de la loi n° 82-652 du 29 juillet 1982 sur la communication audiovisuelle

43 Celle de Nîmes, qui s'est d'ailleurs soldée par la fermeture définitive, après seulement 2 ans d'activité, des 8 salles du Majestic Caissargues, l'un des deux multiplexes implantés dans l'agglomération.

44 Tarif modifié depuis le 4 juillet 2001 : 108 francs/mois.

45 Tarif modifié depuis le 1 er juin 2001 : 118 francs/mois.

46 Les salles Pathé de Clermont-Ferrand ayant été cédées à un groupe indépendant (Ciné Alpes/G. Davoine), la commercialisation de la carte a été interrompue.

47 Portant application des dispositions de l'article 27 du code de l'industrie cinématographique et relatif aux formules d'accès au cinéma donnant droit à des entrées multiples.

48 Carte « UGC Illimité »

49 Auquel il faut ajouter l'article L.4211-1 du même code relatif à la contribution des régions au développement économique, social et culturel des régions.

50 Avis fait par M. Xavier Darcos au nom de la commission des affaires culturelles (n°155, 2000-2001).

51 Subvention d'équilibre, opérations ponctuelles d'animation...

52 Conseils généraux

53 Conseil régional

54 Et, pour la région parisienne, un conseiller d'arrondissement désigné par le conseil de Paris.

55 Ecran Total, n°442, semaine du 27 novembre au 3 décembre 2002.

56 Les vacances de Pâques débutent le 5 du mois et s'achèvent le 4 du mois suivant.

57 Ecran Total n°439, semaine du 6 au 13 novembre 2002.

58 Par le décret n°2001-491 du 30 mai 2001.

59 Télérama n°2731, semaine du 18 au 24 mars 2002.

60 Pour pallier toute défaillance, deux projecteurs
D-Cine Premiere de Barco ont été installés dans la salle Louis Lumière aux côtés de deux serveurs EVS . L'image projetée était au format Scope 2,35 :1 et couvrait une base de 16 mètres, soit 5 mètres de moins que la largeur maximale de l'écran.

61 L'European Digital Cinema Forum (EDCF) a été créé le 13 juin 2001 au cours d'une réunion tenue à Stockholm et rassemblant 30 représentants des différentes institutions et entreprises opérant dans les secteurs de l'audiovisuel et des télécoms. L'un de ses principaux objectifs est de contribuer au développement de la projection électronique (
e-cinema ) et numérique ( d-cinema ).

62 Augros Joël, La digitalisation d'Hollywood in CinémAction Hors-série : Quelle diversité face à Hollywood ?

63 États-Unis 1972, film de science-fiction réalisé par Michael Crichton.

64 1998 réalisé par Thomas Vintenberger.

65 1999 réalisé par Eduardo Sanchez.

66 Rick Mc Callum dans un entretien accordé à l'hebdomadaire Ecran Total soulignait cet avantage : « (...) les jeunes metteurs en scène peuvent maintenant acheter leurs propres équipements. Leurs films ne seront peut être pas meilleurs que les autres mais ils auront au moins la possibilité d'apprendre leur métier en le pratiquant. Je connais de nombreux créateurs de talent qui n'ont pas le statut social ou l'argent leur permettant de faire partie du « club » d'Hollywood. En réalisant des films dans leur coin, ils auront peut être la chance d'être remarqués et de sortir du lot »

67 2001 réalisé par Pitof.

68 Chacun des 2 200 plans du film
Star Wars : Episode II a ainsi fait l'objet d'un trucage.

69 Rick Mc Callum, producteur de Star Wars : Episode II et fervent partisan de la projection numérique déclarait à ce sujet, dans un entretien accordé à l'hebdomadaire Ecran Total : « ce qui coûte cher c'est de retourner ensuite sur pellicule, mais cette donnée va changer lorsque les salles de cinéma capables de faire de la projection numérique seront plus nombreuses. En 2005, pour la sortie de l' Episode III, on espère que le film sera très massivement distribué en numérique. Nous faisons notre maximum avec George [Lucas] pour pousser dans cette direction mais pour le moment rien ne se passe...on a l'impression de jouer les Sisyphe ! »

70 Observatoire européen de l'audiovisuel, Strasbourg, France, Annuaire 2002-cinéma, télévision, vidéo et multimédia en Europe édition 2002,Vol. 3, "Cinéma et vidéo domestique".

71 Détenue à 36% par Gaumont et à 64% par Pathé.

72 Le Monde, jeudi 16 mai 2002.

73 « Toute entreprise appartenant à l'une des branches de l'industrie cinématographique ne peut exercer son activité qu'après obtention d'une autorisation délivrée conformément aux dispositions de l'article 5.
L'autorisation est révocable. Elle peut être limitée à une durée déterminée.
Elle donne lieu au paiement d'un droit d'inscription au profit du Centre national de la cinématographie. »

74 « Les principaux collaborateurs des entreprises rattachées à l'industrie cinématographique et les collaborateurs de création du film doivent être titulaires d'une "carte d'identité professionnelle" délivrée par le centre national de la cinématographie.
Les modalités de délivrance et de retrait de la carte sont fixées par décisions du directeur général du Centre national de la cinématographie. »

75 « L'autorisation est accordée aux organisateurs de projections d'oeuvres ou de documents cinématographiques ou audiovisuels soit dans les salles de spectacles cinématographiques, soit dans tout lieu spécialement équipé à cet effet, quels que soient le procédé de fixation ou de transmission et la nature du support de ces oeuvres ou documents.

Ne sont pas comprises dans le champ d'application de la présente décision réglementaire les représentations publiques d'oeuvres et de documents cinématographiques ou audiovisuels organisées accessoirement à une activité principale et proposées gratuitement ou sans supplément de prix.

L'autorisation peut être permanente ou limitée à une durée déterminée.»

76 « Outre les prescriptions générales édictées à l'article 2 de la présente décision, la délivrance de l'autorisation est subordonnée aux conditions suivantes :

a) la salle pour laquelle l'autorisation est sollicitée doit avoir fait l'objet d'un certificat de conformité délivré par l'autorité chargée d'appliquer la réglementation concernant la protection contre l'incendie des locaux recevant du public  ;

b) La construction d'une salle de spectacles cinématographiques ou la transformation d'un local quelconque en local à usage de projections cinématographiques est soumise à l'obtention préalable d'une autorisation spéciale délivrée par le Centre national de la cinématographie après avis de la commission supérieure technique du cinéma français. Cette autorisation ne peut être accordée que si les travaux envisagés répondent aux prescriptions de la norme française S.27.001 relative aux caractéristiques dimensionnelles des salles de spectacles cinématographiques.

Dans le cas de modes d'exploitation particuliers et d'exploitations cinématographiques ambulantes, l'autorisation d'exercice de la profession peut être délivrée en dérogation aux dispositions de l'alinéa précédent.

S'agissant des projections effectuées au moyen des techniques de vidéo-projection ou de vidéotransmission, l'autorisation ne peut être accordée que si les travaux envisagés répondent aux prescriptions spécifiques établies par la commission supérieure technique du cinéma français.

S'agissant de projections effectuées au moyen de techniques non couvertes par les normes générales précitées, l'autorisation ne peut être accordée que si les travaux envisagés ont été approuvés, cas par cas, par la commission supérieure technique. »

77 « En ce qui concerne l'oeuvre de modernisation des entreprises prévue à l'article 2, alinéa 2 du code et généralement toute réforme comportant des applications d'ordre technique intéressant l'industrie cinématographique, le Directeur général du Centre (national de la cinématographie) devra recueillir l'avis d'une commission supérieure technique du cinéma, dont la composition et les modalités de fonctionnement seront arrêtées par le ministre chargé de l'industrie cinématographique. »


78 et qui sont relativement importantes puisque la CST :

§ est consultée par le CNC au cours de la procédure d'autorisation présidant à la construction d'une salle de spectacles cinématographiques ou à la transformation d'un local quelconque en local à usage de projections cinématographiques ;

§ établit les prescriptions spécifiques qui doivent être respectées par les salles effectuant des projections au moyen des techniques de vidéo-projection ou de vidéotransmission ;

§ approuve les travaux envisagés, cas par cas, par les organisateurs de projections effectuées au moyen de techniques non couvertes par les normes générales.

79 Intitulés Orphéus et D-Cinéma Europa Network. Ce dernier projet, présenté par l'Agence pour le développement du cinéma numérique, a pour objectif d'installer, avec le partenariat de Barco et Alcatel, onze projecteurs numériques dans onze cinémas de onze pays européens.

80 Projets pilotes MEDIA ½.

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