2. Le secteur gazier : un nécessaire développement

L'Iran a également l'ambition affichée de valoriser son potentiel gazier, afin de garantir la couverture de ses besoins énergétiques liée à sa croissance démographique (100 millions d'habitants prévus à l'horizon 2020). Une telle ambition nécessitera néanmoins de nombreux investissements afin de permettre au gaz de se substituer au pétrole sur le marché énergétique intérieur. L'Iran a un atout majeur en la matière car elle dispose de 15 % des réserves mondiales de gaz, occupant ainsi le deuxième rang mondial après la Russie.

La production reste cependant modeste (61 Gm3 en 2001) au regard du secteur pétrolier. Comme l'a souligné M. Seyyed Mohammad Hossein Adeli, vice-ministre des affaires étrangères pour les affaires économiques, l'éloignement géographique des principaux marchés de consommation du gaz naturel a constitué un frein dans le développement des exportations. L'essor d'une production gazière gagée sur des financements internationaux dépend donc pour une large part de la mise en place d'infrastructures d'exportation.

Fin janvier 2001, le Parlement iranien a donné son feu vert pour la signature de nouveaux contrats de type « buy-back » par des investisseurs étrangers, confirmant la stratégie d'ouverture initiée en 1995. Ainsi, le ministère du pétrole s'est vu autorisé à conclure des contrats de plus de 2,8 milliards de dollars de participation étrangère pour le développement des gisements d'Azadegan.

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