9.3 Le tabac

On raisonne ici en valeur, d'où l'augmentation très forte de la consommation des ménages sur laquelle pèse une taxation toujours plus importante.

Néanmoins, on observe, en volume, une diminution de la consommation de tabac avec une exception notable pour les cigares qui sont en augmentation.

La production nationale a crû de près de 50 % entre 1992 et 2002. Elle reste néanmoins à un niveau très faible par rapport aux importations.

Celles-ci ont connu une augmentation très importante sur la période (+ 110 %), ce qui augmente encore son écart avec la production nationale.

Ainsi, la part des importations dans la production est très élevée (185 % en 2002) ; cette part a, par ailleurs, connu une hausse soutenue sur la période (+ 40 %).

Les exportations ont aussi augmenté fortement (+ 200 %) mais restent très inférieures aux importations. La balance commerciale reste donc fortement déficitaire (de l'ordre de 145 % de la production) et ce déficit s'est accru entre 1992 et 2002 (+ 30 %).

Par conséquent, l'ouverture du secteur est très forte et a cru fortement, passant de 150 % en 1992 à 230 % en 2002.

9.3.1 Approche « emploi »

Le secteur du tabac a connu d'importantes pertes d'emplois, à l'échelle de sa taille : 2000 emplois ont été détruits, soit 40 % des effectifs de 2002.

Comme la valeur ajoutée du secteur est restée stable sur la période, on observe des gains de productivité importants entre 1992 et 2002

(+ 35 %).

9.3.2 Provenance des importations

Les échanges se font en quasi totalité avec les pays de l'Europe des Quinze.

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