B. LE COMPTE DE RÉSULTAT

Le compte de résultat de l'EPIC ANVAR 2003-2005 (en milliers €)

INTITULÉ

2003

2004

Au 8/7/2005

Chiffres 2005
× 365 ÷ 189 26 ( * )

CHARGES

Conso. en provenance de tiers

16 713

18 278

5 272

10 181

Impôts et Taxes

647

1 031

417

805

Salaires et Traitements

18 267

19 028

10 151

19 603

Charges sociales

7 626

8 593

4 168

8 049

Dotations amort. & prov.

1 652

373 830

83 604

161 460

Dont provision spécifique ADT

42 479

26 888

51 927

Autres charges

178 250

127 485

58 359

112 703

TOTAL Charges d'exploitation

223 444

548 247

161 971

312 801

Charges financières

117 974

0

0

0

Charges exceptionnelles

15

1 434

3 493

6 745

Impôts sur les bénéfices

30

30

30

n. a.

TOTAL DES CHARGES

341 461

549 710

165 493

319 546

PRODUITS

Produits des activités annexes

2 825

3 616

804

1 553

Subventions

158 522

196 514

86 566

n. a.

Reprises sur provisions

12

84 866

71 221

137 543

Autres Produits

7 972

0

0

0

TOTAL Produits d'exploitation

169 331

284 340

158 591

n. a.

Produits financiers

320

753

207

399

Reprises sur prov. AR et BSA

149 299

0

0

0

Produits exceptionnels

d t subv. d'investissement

1 239

1 192

3 661

2 046

3 951

TOTAL DES PRODUITS

320 190

288 814

160 844

n. a.

PERTE

- 21 273

- 260 896

- 4 617

n. a.

Source : agence comptable ANVAR - Note de lecture : les dotations aux provisions pour dépréciation des avances remboursables sont présentées en 2003 en charges financières et à partir de 2004 en charges d'exploitation. De même pour les reprises sur provisions, en produits.

Le résultat d'exploitation 2004 est atypique en raison de l'importance des dotations aux provisions.

1. Les charges

On relève deux grandes catégories de charges d'exploitation, « autres charges » et dotations aux amortissements et provisions.

Les « autres charges », 127 M€ en 2004, se décomposent en « interventions en subventions » à concurrence de 81 M€ et en « charges diverses et constats d'échec » pour 45 M€. Il faut ajouter à cela 0,231 M€ qui sont des frais de gestion courante. Le montant des subventions versées, 81,369 M€, est proche de celui de 2003 (85,136 M€). Les charges « exceptionnelles » dans les charges d'exploitation se montent à 45,884 M€. Le détail en est le suivant : constats d'échec (37,457 M€, pour 31 M€ l'année précédente) ; créances irrécouvrables (2,862 M€) ; les constats d'échec et des créances irrécouvrables ADT (5,541 M€).

Les dotations aux amortissements et aux provisions, d'un montant de 374 M€ en 2004, correspondent aux postes suivants : dotations aux amortissements sur immobilisation (2,0 M€), dotation provision de gestion : 5,8 M€ ; dotations spécifiques sur actifs non justifiés : 16,9 M€ ; dotations provisions spécifiques sur ADT : 42,5 M€ ; dotations provisions spécifiques pour aléas : 29,3 M€ liées aux entreprises innovantes ; dotations provisions pour dépréciation des aides ANVAR : 244 M€ ; dotations provisions dépréciation BSA : 9,3 M€ ; dotation provision dépréciation aides ADT : 23,9 M€ .

En ce qui concerne les charges exceptionnelles, leur montant est dû, en 2004, à la valorisation nette comptable des bons de souscription d'action (BSA) 27 ( * ) , pour 1,4 M€. En 2005 au contraire, il s'agit de charges exceptionnelles sur les aides ANVAR des exercices antérieurs, pour 3,5 M€ (6,7 M€ en rythme annuel).

Si l'on fait abstraction des événements spécifiques aux exercices 2004 et 2005, on constate que les charges de l'exercice partiel 2005 sont à un niveau bas (équivalant à 319 000 €, voire 313 000 € si l'on défalque les charges exceptionnelles, alors qu'elles étaient de 341 000 € en 2003). Cette baisse tient principalement à une baisse des consommations en provenance de tiers, due à un programme de réduction des dépenses non urgentes engagé en 2005.

* 26 Prorata de la période où l'ANVAR est resté un EPIC (1 er janvier - 8 juillet 2005)

* 27 Comme l'exprimait le contrôle précédent, les BSA sont un dispositif d'aide en capital pour lequel la sortie de l'ANVAR (revente des parts) était problématique, du fait du manque de liquidité du marché.

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