b) Des voies d'accès diversifiées

Si elles sont souvent présentées comme la « voie royale », les classes préparatoires ne sont pas cependant l'unique voie d'accès aux grandes écoles .

On relèvera, à cet égard, que le critère pour l'adhésion à la Conférence des grandes écoles est fixé à un recrutement d'au moins 50 % d'étudiants issus de classes préparatoires.

En 2005, comme le montre le tableau suivant, seuls 46 % des étudiants entrés dans une école d'ingénieurs sont issus d'une classe préparatoire , tandis que près d'un élève sur cinq est entré directement après le baccalauréat dans une école assurant une scolarité en cinq ans, le cas échéant précédée de deux années de « préparation intégrée » (environ 8 000 places en 1 ère année d'écoles d'ingénieurs, sur plus de 27 200).

Par ailleurs, les admissions parallèles, dites sur titres , permettent à des titulaires de diplômes universitaires, de brevets de technicien supérieur (BTS) ou de diplômes universitaires de technologie (DUT) d'accéder à des écoles d'ingénieurs, certaines réservant un quota de places à ce type de candidatures.

ORIGINE SCOLAIRE DES NOUVEAUX INSCRITS DANS LES ÉCOLES D'INGÉNIEURS (FRANCE-MÉTROPOLITAINE + DOM) - en  %

Ecoles

Bac

CPGE

DEUG

DUT-BTS

Licence Maîtrise

Ingénieur 3 e cycle

Autres

Total

Effectif

Ecoles publiques sous tutelle de l'éducation nationale

19,3

43,6

5,3

15,0

5,0

1,3

10,5

100

20 158

Ecoles publiques sous tutelle d'un autre ministère ou collectivité

1,5

63,5

3,1

3,3

7,6

8,1

12,9

100

5 721

Ecoles privées

30,5

39,5

3,3

15,4

4,5

0,5

6,2

100

8 561

Ensemble

19,1

45,9

4,4

13,2

5,3

2,3

9,8

100

34 440

Source : Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Edition 2006, Ministère de l'éducation nationale.

Dans les écoles de commerce du groupe I (celles reconnues par l'Etat), moins d'un étudiant sur quatre est issu d'une classe préparatoire, tandis que près de 20 % intègrent une école directement après le baccalauréat, 16 % après un diplôme universitaire et 10 % après un BTS ou un DUT.

c) De bonnes performances en termes d'insertion professionnelle des diplômés

La qualité de l'insertion professionnelle des diplômés des « grandes écoles » est un élément majeur de leur « prestige » et de leur attractivité, au sein du paysage de notre enseignement supérieur.

Une enquête 9 ( * ) sur l'insertion professionnelle des jeunes diplômés de la « promotion 2006 », réalisée en 2007 par la Conférence des grandes écoles (CGE) auprès de 122 établissements, montre en effet que :

- 71 % des diplômés sont en activité professionnelle, 12,5 % sont en recherche d'emploi et 11,6 % en poursuite d'études ;

- le taux net d'emploi s'établit à plus de 85 %, et 82 % des diplômés trouvent un emploi moins de deux mois après la sortie de l'école ;

- 79 % sont embauchés en contrat à durée indéterminée (CDI) ;

- une large majorité ont un statut de cadre (92 % des diplômés d'écoles d'ingénieurs, 84 % des diplômés d'écoles de commerce) ;

- le salaire annuel moyen brut atteint 31 740 euros (33 120 euros pour les diplômés des écoles de commerce, 31 090 euros pour les jeunes ingénieurs).

* 9 Résultats de l'enquête 2007 sur l'insertion des jeunes diplômés, Conférence des grandes écoles, juin 2007.

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