C. UNE MAÎTRISE DE L'INFLATION AVÉRÉE
L'évolution du taux d'inflation dans la zone euro s'est trouvée en ligne avec la cible de la BCE. De 1998 à 2006, en moyenne annuelle, elle est restée comprise entre 1,1 % et 2,3 %, malgré la menace, non avérée, d'un fort ressaut les années du passage à l'euro (2001-2002).
                                            
                                                TAUX DE CROISSANCE DE L'INDICE HARMONISÉ DES
PRIX À LA CONSOMMATION
                                                
                                                DANS LA ZONE EURO
                                            
                                        
| 1998 | 1999 | 2000 | 2001 | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | moyenne 1998-2006 | 
| 1,1 % | 1,1 % | 2,1 % | 2,3 % | 2,2 % | 2,1 % | 2,1 % | 2,2 % | 1,9 % | 1,9 % | 
Sur la même période, l'évolution de l'inflation hors alimentation et énergie montre que l'économie de la zone euro est, de façon structurelle, globalement exempte de tensions inflationnistes, ainsi qu'il ressort de l'examen du graphique n° 1 suivant :
GRAPHIQUE N° 1
                                            
                                                ÉVOLUTION COMPARÉE DE L'INFLATION
                                                
                                                ET
DE L'INFLATION HORS ALIMENTATION ET ÉNERGIE
                                            
                                        
                                             
                                        
Sources : Covéa Finance/ Bloomberg/ Datastream
Sur l'ensemble de la période 1998-2006, le rythme annuel moyen de l'inflation dans la zone euro (1,9 %) est inférieur de 1 point à celui de la moyenne européenne (2,9 %). Dans la période récente, l'indice des prix à la consommation aux Etats-Unis oscille autour de 3 %.
Ces performances contrastées paraissent toutefois refléter deux processus moins favorables : un écart de croissance négatif au détriment de la zone euro avec un taux de chômage élevé ; une appréciation continue de l'euro qui freine les prix mais aussi la croissance économique.
 
                                                             
                                                             
                                                             
                                                             
                                                             
                                                             
                                                            