4. Réponses de la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution

1) Quelle appréciation générale portez-vous sur le fonctionnement et la gestion de l'AFICAR ?

L'AFICAR a été créée essentiellement pour prendre en charge le déplacement d'un train sur l'agriculture et ses professions.

Nous pensons qu'il serait intéressant d'élargir véritablement la réflexion, comme l'y invitent les statuts de l'Agence, pour imaginer d'autres types d'information sur l'agriculture et pour susciter un vrai débat sur l'alimentation.

La situation de l'alimentation est en pleine mutation au plan mondial. Beaucoup de questions sont évoquées sur les modes de culture, les méthodes d'élevage et la meilleure façon d'assurer l'autosuffisance de l'Europe d'abord, et ensuite de la planète.

2) Le cas échéant, quelles améliorations pourraient être apportées à ce fonctionnement et à cette gestion ?

En conséquence, le fonctionnement de l'Agence devrait être beaucoup plus ouvert à l'expression d'opinions diversifiées et à la mise en place d'un vrai débat sur le monde agricole, son image et ses priorités.

Cette action doit intégrer d'entrée de jeu une perspective européenne pour rattacher le secteur de l'alimentation à la thématique de l'Agenda de Lisbonne.

3) L'organisation que vous représentez au conseil d'administration de l'AFICAR mène-t-elle sa propre politique de communication en direction du grand public sur le monde agricole et rural ? Si oui, pouvez-vous en fournir une brève description ?

Notre organisation n'a pas de politique de communication ciblée sur le monde agricole et rural, mais nous sommes amenés à intervenir sur des sujets variés selon les problématiques des différentes filières. Il s'agit d'une communication institutionnelle, et non pas commerciale, qui est directement corrélée à l'actualité du moment.

4) L'organisation que vous représentez a-t-elle participé ou envisage-t-elle de participer au financement de l'AFICAR à court terme ?

Notre organisation n'envisage pas de participer au financement de l'Agence. En revanche, des synergies peuvent être trouvées dans des campagnes entre une volonté des pouvoirs publics et les actions des enseignes, comme cela a pu être fait, par exemple, en ce qui concerne les signes de qualité.

Selon nous, partir des produits est une très bonne façon de parler de l'agriculture, et le magasin fournit un cadre intéressant à ce propos.

5) Quelle doit être, selon vous, la part respective des financements publics et privés à apporter à l'AFICAR ?

Il me paraît logique que la part des financements publics reste dominante à l'AFICAR. L'action menée me semble assez proche de celle des artisans qui se sont dotés d'un fonds de communication dont l'origine au début des années 90, et qui a lancé les campagnes de long terme du type « La première entreprise de France ».

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