5. Réponses de l'Association nationale des industries alimentaires

Au niveau de l'ANIA et des entreprises, les fédérations des industries alimentaires que nous représentons, nous nous sommes sentis très peu concernés par les actions menées par l'AFICAR, qui étaient essentiellement tournées sur des questions strictement agricoles.

L'ANIA n'a jamais envisagé de participer au financement de l'AFICAR.

6. Réponses de la Fédération nationale des syndicats de forestiers privés

1) Quelle appréciation générale portez-vous sur le fonctionnement et la gestion de l'AFICAR ?

Depuis sa création, l'AFICAR a centré principalement son action sur le « Train de la terre » dans ses éditions 2007 et 2008.

Notre fédération était concernée par le « Train » 2007, qui avait pour thème « L'Agriculture et la forêt dans votre quotidien ». Elle y a pleinement contribué par une prestation en nature de notre chargée de communication. Notre interprofession France-Bois-Forêt (FBF) y a pour sa part contribué financièrement pour le compte de ses membres.

En revanche, nous n'avons pas participé au « Train » 2008, qui portait exclusivement sur la PAC qui ne concerne pas la forêt.

Par ailleurs, l'AFICAR a organisé un jeu concours pour les jeunes en centres aérés, qui a également mobilisé, pour sa composante forestière, notre chargée de communication.

2) L'organisation que vous représentez au conseil d'administration de l'AFICAR mène-t-elle sa propre politique de communication en direction du grand public sur le monde agricole et rural ? Si oui, pouvez-vous en fournir une brève description ?

Notre fédération des Forestiers Privés de France n'a pas les moyens financiers qui lui permettent d'avoir directement une politique de communication envers le grand public. Par contre, notre interprofession France-Bois-Forêt, grâce aux moyens que lui procure la contribution volontaire obligatoire (CVO) commence depuis un an à engager une action de communication sur la forêt et la filière bois envers le grand public.

En 2007, elle l'a menée à travers une campagne radio et une campagne dans la presse quotidienne régionale. Son intention est de poursuivre ce type d'actions.

La communication grand public est très budgétivore lorsque l'on fait appel à des moyens de communication comme la télévision. C'est la raison pour laquelle un message par ce canal ne nous ai pas malheureusement pas accessible.

3) Quelle doit être, selon vous, la part respective des financements publics et privés à apporter à l'AFICAR ?

En matière de communication du grand public, il m'est difficile de définir la part de financement possible entre le public et le privé, mais il est certain que l'importance des moyens nécessaires nécessite une contribution des fonds publics pour agir efficacement. Celle-ci trouve toute sa justification dans l'intérêt général des messages à adresser au grand public pour l'informer sur des données fondamentales relatives à l'agriculture et à la forêt.

NB : la Confédération paysanne, la Coordination rurale Union nationale, la Confédération nationale de la mutualité, de la coopération et du crédit agricoles (CNMCCA) n'ont pas adressé de réponse et n'ont pas manifesté la volonté d'être entendues par votre rapporteur spécial.

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