B. ...UNE OPPORTUNITÉ DE VALORISER LE PATRIMOINE CULINAIRE DE LA FRANCE COMME UN ÉLÉMENT ESSENTIEL DE NOTRE IDENTITÉ CULTURELLE

1. Une idée promue par un réseau de chercheurs, qui reçoit le soutien des professionnels du secteur

L'idée d'une inscription, par l'UNESCO, du patrimoine culinaire français sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité a été défendue, à partir de 2006, par l'Institut européen d'histoire et des cultures de l'alimentation (IEHCA) .

Centre de recherche abrité par l'Université François-Rabelais de Tours, l'IEHCA a été créé en 2001, par le ministère en charge de l'enseignement supérieur et de la recherche et la région Centre. Sa vocation est de fédérer la recherche européenne en sciences humaines et sociales relatives à l'alimentation, en vue de donner à celle-ci une plus grande lisibilité et de répondre à l'intérêt croissant que les citoyens portent à ces questions.

Ce réseau pluridisciplinaire et international de plus de 400 chercheurs - historiens, sociologues, anthropologues, spécialistes des représentations culturelles, etc. - a développé des liens avec le monde professionnel et les centres de formation relevant de l'éducation nationale.

Ainsi que l'a souligné M. Francis Chevrier, délégué général de l'IEHCA, la définition du « patrimoine culturel immatériel » dans la Convention de 2003 a attiré l'attention des chercheurs de cet Institut, qui ont reconnu, à travers les notions de transmission de génération en génération, de créativité humaine, de diversité culturelle, d'interaction avec la nature et l'histoire et d'identité, un lien évident avec nos arts culinaires.

Ce projet d'inscription est donc apparu comme une opportunité de les reconnaître comme un élément déterminant de notre culture et de notre patrimoine . Dès lors, pour donner vie à cette initiative, deux chantiers complémentaires ont été ouverts :

- d'une part, afin de faire connaître ce projet et de montrer qu'il suscite l'adhésion, un comité de soutien a été fondé : il compte actuellement environ 200 signataires, personnalités éminentes venues d'horizons divers (chefs, universitaires, politiques, etc.) ;

- d'autre part, une réflexion scientifique a été initiée à partir du début de l'année 2007, par la constitution d'un comité d'experts composé d'universitaires et de chercheurs français et étrangers.

Les thèmes associés à ce dossier

Page mise à jour le

Partager cette page