4. CONSOMMATIONS ET IMPORTATIONS MARGINALES PAR SECTEUR

Afin de prendre en compte les effets marginaux sur la structure de consommation des ménages, et non pas les seuls effets moyens, nous avons évalué, à partir de l'enquête budget des ménages, les dépenses marginales par secteur de consommation.

Les différences entre la dépense moyenne et la dépense marginale sont importantes sur certains postes de consommation : en effet, les ménages diminuent marginalement leur consommation de biens de première nécessité et augmentent au contraire leur consommation des autres biens.

Un ménage moyen va dépenser marginalement plus qu'en moyenne pour les biens d'équipement du foyer, les équipements électriques et électroniques, l'automobile, les transports, la construction navale et les biens d'équipements mécaniques. Un ménage consacre en moyenne 15 % de sa dépense à ce type de consommation alors qu'il va y consacrer marginalement plus de 21 % de sa dépense (tableau 3). En revanche, les dépenses consacrées à la consommation de produits agricoles et alimentaires, de combustibles, de carburants, d'eau, de gaz et d'électricité sont marginalement moins fortes que la dépense moyenne. Un ménage va en effet consacrer en moyenne près de 27 % de sa dépense à ce type de consommation alors qu'il ne va consacrer marginalement que 16 % de sa dépense à ce type de consommation. Les autres types de consommation sont à peu près stables en moyenne et marginalement.

3. Part des dépenses de consommation des ménages par secteur dans la consommation totale(en %)

A. B. Dépenses moyennes (1)

C. Dépenses marginales (2)

D. Ecart

E. (2)-(1)

F. Agriculture, sylviculture, pêche & industries agricoles et alimentaires

G. 17,6

H. 11,0

I. -6,6

J. Habillement, cuir & industrie textile

K. 7,6

L. 8,6

M. 1,0

N. Edition, imprimerie, reproduction & industrie du bois et papier

O. 1,8

P. 2,2

Q. 0,4

R. Pharmacie, parfumerie et entretien

S. 4,6

T. 4,7

U. 0,1

V. Industrie des équipements du foyer & équipements électriques et électroniques

W. 7,3

X. 10,4

Y. 3,1

Z. Industrie automobile & construction navale & industrie des biens d'équipements mécaniques

AA. 7,7

BB. 11,7

CC. 4,0

DD. Industrie des produits minéraux

EE. 0,5

FF. 0,8

GG. 0,3

HH. Production de combustibles et de carburants

II. 5,2

JJ. 3,0

KK. -2,2

LL. Eau, gaz, électricité

MM. 4,0

NN. 2,0

OO. -2,0

PP. Transports

QQ. 2,7

RR. 3,5

SS. 0,9

TT. Total

UU. 58,9

VV. 58,0

WW. -0,9

Sources : INSEE, Enquête budget des ménages, calculs OFCE.

Avec des taux de pénétration différents selon les catégories de biens de consommation, la part des importations dans la consommation des ménages sera différente selon l'indicateur de dépense retenu (moyen ou marginal). La part des importations dans la dépense de consommation est de 14,5 % en moyenne et de 16,4 % marginalement (tableau 4). Les produits dont la consommation marginale est supérieure à la consommation moyenne ont des taux de pénétration élevés, supérieurs pour la plupart à 30 % (équipement du foyer, industrie automobile...). A l'inverse, les produits de première nécessité, à l'exception des combustibles et carburants, ont des taux de pénétration relativement faibles (11 % par exemple pour l'agriculture et l'industrie agricole et alimentaire).

Au final, pour un euro de dépense supplémentaire, près de 12 cents (soit les 3/4 de la totalité des importations) seront importés sous forme d'équipement du foyer au sens large, d'automobile et de biens mécaniques ainsi que d'habillement et de textile alors que ces biens représentent 8,6 % de la dépense moyenne des ménages.

4. Part des Importations par secteur dans la dépense de consommation totale (en %)

XX. YY. Dépenses moyennes

ZZ. Dépenses marginales

AAA. Agriculture, sylviculture, pêche & industries agricoles et alimentaires

BBB. 1,9

CCC. 1,2

DDD. Habillement, cuir & industrie textile

EEE. 3,0

FFF. 3,4

GGG. Edition, imprimerie, reproduction & industrie du bois et papier

HHH. 0,2

III. 0,3

JJJ. Pharmacie, parfumerie et entretien

KKK. 1,1

LLL. 1,2

MMM. Industrie des équipements du foyer & équipements électriques et électroniques

NNN. 2,7

OOO. 3,8

PPP. Industrie automobile & construction navale & industrie des biens d'équipements mécaniques

QQQ. 2,9

RRR. 4,4

SSS. Industrie des produits minéraux

TTT. 0,1

UUU. 0,1

VVV. Production de combustibles et de carburants

WWW. 2,0

XXX. 1,2

YYY. Eau, gaz, électricité

ZZZ. 0,0

AAAA. 0,0

BBBB. Transports

CCCC. 0,7

DDDD. 0,9

EEEE. Total

FFFF. 14,5

GGGG. 16,4

Sources : INSEE, Enquête budget des ménages, calculs OFCE.

III - Quelle répercussion d'une hausse des prix d'importations sur les prix de consommation ?

Dans cette partie, nous évaluons la transmission des variations des prix des importations sur les prix à la consommation des différents produits. Nous utilisons les classifications en 16 et 40 produits de la comptabilité nationale. Les données désagrégées au niveau 118 n'étant disponibles que sur une période courte, il n'était pas possible de mener une étude économétrique. En outre, pour réduire le nombre d'estimations, nous limitons l'analyse économétrique aux produits qui représentent une part significative de la consommation des ménages. L'analyse s'effectue selon 2 approches complémentaires : nous estimons dans un premier temps les élasticités de long terme des prix de consommation aux prix d'importations. Dans une deuxième approche, nous simulons à partir de modélisations vectorielles autorégressives (VAR) la réponse des prix à la consommation à un choc sur les prix des importations. Les simulations sont réalisées sur 3 ou 5 années ce qui permet ainsi d'évaluer la dynamique des prix à la consommation (impact au moment du choc et transmission dans le temps du choc).

Elasticités de long terme

Une première façon permettant d'estimer l'effet d'une augmentation des prix des importations sur l'évolution des prix à la consommation consiste à estimer un « petit » modèle d'inflation. Le modèle comprend une équation de détermination des salaires et deux équations comptables précisant l'évolution des prix de valeur ajoutée et des prix à la consommation. L'équation de salaires est spécifiée selon une courbe de Phillips : le taux de croissance du salaire est indexé -- éventuellement avec retard -- sur celui du prix de consommation passé du fait d'anticipation adaptative. Le prix de consommation peut être décomposé comptablement comme une moyenne pondérée du prix des importations et du prix de valeur ajoutée, ce dernier pouvant lui-même être décomposé en taux de marge et salaire. La boucle prix-salaire comporte au final trois équations :

(1)

(2)

(3)

W est le salaire, P C le prix de consommation, P V le prix de valeur ajouté, U le taux de chômage, M le taux de marge, le taux de croissance trimestriel de la variable X .

La combinaison de ces trois équations aboutit à une courbe de Phillips réduite :

Avec ,

et

L'inflation à la date (t) dépend donc de l'évolution des prix d'importation, de l'inflation passée en raison des mécanismes d'indexation des salaires et du chômage (éventuellement avec retard). En supposant un taux de marge constant, est également constant. L'effet du chômage dépend à la fois de sa transmission sur les salaires et du poids des prix de valeur ajoutée dans l'indice des prix à la consommation. De même, l'inflation présente croît avec l'inflation passée surtout lorsque les mécanismes d'indexation salariale sont importants et en fonction du poids des prix de valeur ajoutée.

L'estimation de ce type de modèle à un niveau désagrégé se heurte à la non disponibilité de données concernant le taux de chômage sectoriel. Nous avons donc procédé à plusieurs types d'estimations selon l'approximation retenue :

1. Dans le premier modèle (Modèle 1), le taux de chômage retenu pour les estimations sectorielles est celui observé au niveau national.

2. Dans le second modèle (Modèle 2), le taux de chômage a été remplacé par le taux d'utilisation des capacités de production (TU) tel qu'il ressort des enquêtes de conjoncture de l'INSEE. Le signe à attendre devant le coefficient associé au TU est opposé (positif) à celui associé à U.

Ces estimations sont uniquement effectuées au niveau 16 de la classification de la comptabilité nationale. Si on pouvait encore envisager d'estimer un modèle au niveau 40 avec le taux de chômage national, il n'était cependant plus possible d'utiliser un taux d'utilisation des capacités de production. En outre, le nombre plus faible d'observations ainsi que la fréquence annuelle des données à ce niveau de désagrégation limite la portée d'une analyse fondée sur l'estimation de ce type de modèle structurel. C'est pourquoi nous avons également eu recours à une autre approche reposant sur l'estimation de l'équation (3) sous une forme non contrainte, soit :

(4)

Cette fois-ci, on relie directement l'évolution des prix à la consommation aux prix de valeur ajoutée et aux prix des importations. Les coefficients et dépendent à la fois du poids des biens domestiques et importés dans l'indice ainsi que de la vitesse de transmission de ces prix vers l'indice des prix à la consommation.

Au niveau 16 : les données sont en trimestrielles et couvrent la période 1978-2007. Au niveau 40 : les données sont annuelles et couvrent la période 1978-2006 (les prix de VA ne sont disponibles que depuis 1978).

Les tableaux (1) et (2) correspondent aux estimations des modèles (1) et (2) estimés au niveau 16. Le tableau (3) synthétise les résultats obtenus à partir de l'estimation de la relation (4) aux niveaux 16 et 40 de la classification. Pour les tableaux (1) et (2), la modélisation permet de distinguer les élasticités de court terme () et de long terme . Le tableau (4) reprend uniquement les élasticités des prix à la consommation aux prix des importations, estimées au niveau 16, et montre que les estimations réalisées à partir des modèles (1), (2) et (3) sont le plus souvent cohérentes.

Tableau 1 : Estimation de courbe de Phillips réduite (modèle 1)

Variable expliquée :

Ensemble

Agro

BC

BE

Auto

Energie

0,72

4,01

0,5

0,3

0,7

2,60

0,75

[1-3]

0,82

[1-3]

0,90

[1-3]

0,27

[1-3]

0,06

0,4

0,06

0,05

0,24

0,08

0,37

0,049

0,053

0,226

0,167

LT

0,32

0,37

0,28

0,53

0,23

0,23

ADF 73 ( * )

-8.1

-11

-8.9

-10.1

-2.2*

-10.04

Tableau 2 : Estimation de courbe de Phillips réduite (modèle 2)

Variable expliquée :

IAA

BE

BI

Auto

Energie

2.01

-0,1

0,03

0,7

0,4

0,77

[1-3]

0,90

[1-3]

0,92

[1-3]

0,37

[1-3]

0,003

0,0004

0,003

0,022

0,031

0,062

0,04

0,226

0,166

LT

0,13

0,62

0,50

0,23

0,26

ADF

-6.48

-10.2

-8.97

-2.2*

-8.87

Encadré : Rappel des codes

FA0 Agriculture, sylviculture, pêche (agriculture)

FB1 Industries de la viande et du lait (IAA)

FB2 Autres industries agricoles et alimentaires (IAA)

FC1 Habillement, cuir (Biens de consommation)

FC2 Édition, imprimerie, reproduction (Biens de consommation)

FC3 Pharmacie, parfumerie et entretien (Biens de consommation)

FC4 Industries des équipements du foyer (Biens de consommation)

ED Industrie automobile

FG1 Production de combustibles et de carburants (Energie)

FG2 Eau, gaz, électricité (Energie)

EK Transports (Transports)

Tableau 3 : Elasticité des prix de consommation aux prix d'importations

Variable expliquée :

Ensemble

Agro

IAA

FA0

FB1

FB2

... Constante

0.01

0.01

0.03

0.01

0.02

0.02

... Prix de VA

0.88

0.21

0.25

0.15

0.18

0.16

... Prix des importations

0.14

0.35

0.32

0.16

0.41

0.62

ADF-stat

-9.98

-11

-4.3

-7.5

-3.5

-4.2

Variable expliquée :

BC

FC1

FC2

FC3

FC4

... Constante

0.01

0.01

0.02

0.02

0.01

... Prix de VA

0.40

0.36

0.50

0.37

0.46

... Prix des importations

0.20

0.36

0.41

0.31

0.45

ADF-stat

-9.03

-4.27

-4.47

-2.78

-3.82

Tableau 3 (suite) : Elasticité des prix de consommation aux prix d'importations

Variable expliquée :

Automobile

Energie

FD0

FG1

FG2

... Constante

0.01

0.01

0.01

0.03

0.01

... Prix de VA

0.12

0.10

0.15

0.06

0.89

...Prix des importations

0.18

0.83

0.20

0.28

0.02

ADF-stat

-2.28*

-4.14

-8.82

-3.59

-2.49*

Variable expliquée :

BE

BI

FK0

... Constante

-0.01

0.01

0.02

... Prix de VA

0.43

0.25

0.81

...Prix des importations

0.50

0.15

0.10

ADF-stat

-2.85

-4.47

-2.89

Tableau 4 : Comparaison des estimations des élasticités des prix
de consommation aux prix d'importation

Ensemble

Agro

IAA

BC

BE

BI

Auto

Energ

Modèle 1

0.32

0.37

0.28

0.53

0.23

0.23

Modèle 2

0.13

0.62

0.50

0.23

0.26

Modèle 3

0.14

0.35

0.16

0.20

0.50

0.15

0.18

0.20

Dynamique de court terme

Nous menons ensuite une analyse de la dynamique de la réponse des prix à la consommation suite à un choc sur les prix des importations. A cette fin, nous estimons des modèles VAR. Ici, toutes les variables sont endogènes et dépendent de leur propre passé ainsi que du passé des autres variables. Ainsi, les prix de consommation à la date ( t ) dépendent de l'évolution passée des prix de consommation et des prix de valeur ajoutée et d'importation. Le modèle s'écrit alors de la façon suivante :

(2)

et sont des vecteurs de dimensions 3 alors que sont des matrices (33). A partir de cette modélisation, il est ensuite possible de simuler l'impact sur plusieurs périodes (appelé fonction de réponse) d'un choc de prix d'importations sur les prix à la consommation. La dynamique des réponses du déflateur de la consommation est examinée sur 12 périodes -soit trois ans-, lorsque les données sont trimestrielles ou sur 5 périodes pour des données annuelles. Enfin, les fonctions de réponse sont encadrées par un intervalle de confiance à plus ou moins deux fois l'écart-type 74 ( * ) .

Pour l'ensemble des 16 produits, l'effet d'un choc de prix d'importations sur les prix à la consommation est persistant puisque l'impact reste significatif après 12 trimestres (graphique 1). Ces résultats sont également résumés dans le tableau 5. La transmission est cependant assez faible puisque la réponse des prix à la consommation n'est jamais supérieure à 9 % du choc initial, passant de 8.3 % au 1 er trimestre à 6.9 % au bout de trois ans. Ainsi, pour une augmentation de 1 point de pourcentage du taux de croissance des prix des importations, l'augmentation des prix à la consommation est inférieure à 0.09 point. Les effets sont plus importants pour les produits agricoles, de l'industrie agro-alimentaire et de l'énergie. Ils sont initialement significatifs mais tendent vers 0 à plus long terme. Ainsi, 32.8 % d'un choc sur le taux de croissance des prix des importations de produits agricoles est transmis sur la croissance des prix à la consommation au cours du 1 er trimestre. La transmission n'est plus que de 10 % après une année et devient nulle au bout de trois ans. Les effets d'un choc sur les prix des produits importés sont plus persistants, mais relativement modestes, pour les biens de consommation et industriels. Après 3 années, une augmentation de 1 point de pourcentage du taux de croissance des prix des importations se traduit par une hausse respective de 0.04 et 0.07 point des taux de croissance des prix de consommation des biens de consommation et des biens industriels. Enfin, les résultats sont très peu significatifs pour les biens d'équipement et les biens du secteur automobile.

Il ressort donc que les chocs sur les taux de croissance des prix des importations ne sont jamais transmis complètement (à 100 %) sur les taux de croissance des prix de consommation. Il faut souligner que ces effets sont souvent estimés avec une forte incertitude comme en témoignent l'importance des intervalles de confiance. De fait, de nombreux résultats n'apparaissent pas significatifs. Par ailleurs, s'ils renseignent sur la dynamique de la transmission, ils peuvent difficilement être comparés aux résultats des estimations précédentes (modèles 1 à 3).

Graphique 1 : Ensemble des secteurs (Classification 16)

En % du choc initial

Graphique 2 : Biens agricoles (Classification 16)

Graphique 3 : Industries agro-alimentaires (Classification 16)

Graphique 4 : Biens de consommation (Classification 16)

Graphique 5 : Biens d'équipement (Classification 16)

Graphique 6 : Biens industriels (Classification 16)

Graphique 7 : Automobile (Classification 16)

Graphique 8 : Energie (Classification 16)

Tableau 5 : Réponse (en % du choc) des prix à la consommation à un choc sur les prix d'importation

Ensemble

Agriculture

IAA

BC

BE

BI

Automobile

Energie

1 trimestre

8.3

[4.8 / 11.8]

32.8

[19.2 / 48.5]

-1.9

[-8.7 / 4.9]

3.1

[-0.4 / 6.7]

18.2

[3.7 / 32.7]

1.6

[-3.3 / 6.5]

-7.2

[-19.1 / 4.5]

18.6

[19.7 / 22.6]

1 an

8.2

[3.2 / 13.1]

10.0

[-5.6 / 25.5]

11.1

[3.7 / 18.5]

6.2

[1.7 / 10.7]

12.7

[-2.9 / 28.3]

7.1

[0.8 / 13.3]

7.3

[-5.2 / 19.8]

8.7

[3.3 / 14.2]

2 ans

8.0

[2.6 / 13.3]

-1.6

[-9.0 / 5.8]

6.6

[0.4 / 12.8]

3.9

[0.3 / 7.5]

12.3

[-1.3 / 26.0]

8.1

[1.3 / 14.9]

4.9

[-2.3 / 12.2]

0.3

[-3.8 / 4.5]

3 ans

6.9

[1.7 / 12.1]

-0.1

[-4.0 / 4.3]

3.7

[-1.0 / 8.4]

4.2

[0.6 / 7.8]

11.2

[-1.4 / 23.8]

7.1

[0.4 / 13.7]

3.8

[-1.2 / 8.9]

0.4

[-1.5 / 2.3]

Note de lecture : Pour le secteur de l'agriculture, la réponse des prix à la consommation est au 1 er trimestre de 32.8 % de choc avec un intervalle de confiance entre 19.2 et 48.5 %. La réponse est 10 % au bout d'un an mais elle n'est plus significativement différente de 0 puisqu'incluse dans un intervalle [-5.6 % / 25.5 %]

Au niveau 40 de la classification, les résultats sont qualitativement assez proches pour les branches agriculture, IAA et énergie. Au niveau des biens de consommation, seule la branche habillement et cuir fait ressortir des effets persistants des chocs sur le prix des importations.

Graphique 9 : Ensemble des secteurs (Classification 40)

En % du choc initial

Graphique 10 : FA0 (Classification 40)

Graphique 11 : FB1 (Classification 40)

Graphique 12 : FB1 (Classification 40)

Graphique 13 : FC1 (Classification 40)

Graphique 14 : FC2 (Classification 40)

Graphique 15 : FC3 (Classification 40)

Graphique 16 : FC4 (Classification 40)

Graphique 17 : ED (Classification 40)

Graphique 18 : FG1 (Classification 40)

Graphique 19 : FG2 (Classification 40)

Graphique 21 : EK (Classification 40)

* 73 La dernière ligne des tableaux présente la statistique ADF (Augmented Dickey-Fuller) permettant de valider l'existence d'une relation d'équilibre de long terme. Une étoile indique que la stationnarité est rejetée au seuil de 10 %. La relation estimée ne définit pas un équilibre de long terme. De plus sur le plan statistique, la non stationnarité implique qu'il n'est plus possible de réaliser des tests d'hypothèses sur la significativité des paramètres estimés.

* 74 Lorsque le zéro est inclus dans la bande, la réponse est considérée comme non significativement différente de zéro.

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