B. UN RISQUE AVÉRÉ : L'EXTENSION DE LA POLLUTION À LA CHLORDÉCONE, AUX EAUX CONTINENTALES ET AUX MILIEUX MARINS

Depuis plus de trente cinq ans, la chlordécone épandue dans les bananeraies diffuse par ruissellement dans les eaux continentales puis dans les milieux marins ; elle se transfère, également, par lessivage aux nappes souterraines.

Les prélèvements effectués à des titres divers par les Directions régionales de l'environnement, le CEMAGREF, l'IFREMER et l'Université des Antilles et de la Guyane attestent de cette extension de la pollution.

C'est sans doute une des informations les plus inquiétantes de notre rapport.

Mais les prélèvements pour la caractériser ne sont pas assez systématiques et ne portent pratiquement pas sur les milieux sédimentaires des fleuves et les cônes de déjection de ces fleuves en mer, qui sont des réceptacles privilégiés de la fixation de la molécule.

Il semble donc nécessaire pour avoir une vue la plus exacte possible des conséquences environnementales de la pollution, d'étendre la cartographie de la contamination à l'ensemble des biotopes, fluviaux et maritimes, des deux îles.

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