C. LES TYPES DE TRANSACTIONS ET D'OPÉRATEURS

1. Les transactions

Selon la définition de l'OCDE, la structuration du commerce électronique, qui englobe les transactions de biens et de services effectuées au moyen d'un réseau électronique, comporte en fait plusieurs réalités :

- le commerce B2C (business to consumer) est constitué d'entreprises ayant mis à profit Internet pour développer un nouveau canal de vente de produits et/ou services à destination des particuliers ;

- l'intermédiation C2C (consumer to consumer) permet la structuration du secteur informel de la vente entre particuliers ;

- le commerce B2B (business to business) concerne le commerce interentreprises.

Les catégories de transactions

Source : FEVAD, Benchmark Group, Analyses Greenwich Consulting

Ces secteurs sont d'une importance économique inégale :

- les transactions entre particuliers demeurent limitées, avec environ 650 millions d'euros pour les transactions de type « petites annonces » et 100 millions d'euros pour les places de marché, dont eBay et Priceminister détiennent 75 % du marché ;

- le commerce électronique des entreprises vers les particuliers représente environ 17 milliards d'euros ;

- le secteur des transactions interentreprises représente 90 % du commerce électronique total, soit 150 milliards d'euros de revenus répartis entre l'Internet (80 milliards d'euros) et les échanges électroniques de données (70 milliards d'euros).

2. Les acteurs

Le commerce électronique est animé par des acteurs très différents :

- les acteurs français du commerce traditionnel qui développent une activité de commerce en ligne (tels que voyages-sncf.fr ou FNAC.com) ;

- les « pure players » sont des entreprises dont l'activité est exclusivement exercée sur l'Internet (comme Pixmania ou Rueducommerce ou iTunes) ;

- les multinationales extracommunautaires qui s'implantent en Europe (par exemple Amazon ou Expedia).

Les multinationales sont à la recherche d'un environnement global et fiscal favorable qui leur permet, depuis un lieu d'implantation unique, de distribuer leurs services sur l'ensemble du marché européen.

Greenwich Consulting estime que la fiscalité joue un rôle important dans la localisation des sièges sociaux. La question est de savoir dans quelle mesure ce critère prime sur ceux de la taille du marché local, de la proximité culturelle pour le management, de la qualité des infrastructures technologiques et logistiques pour l'exploitation, de la disponibilité, du coût ainsi que de la flexibilité des compétences d'une façon générale.

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