F. THÉMATIQUES MAJEURES TRAITÉES

• la réaction face au séisme ;

• la diffusion de l'alerte auprès des populations ;

• la problématique de rénovation du Réseau national d'alerte (RNA) actuel. Celle-ci est en cours au sein du système d'alerte et d'information des populations ;

• la réactivité des pouvoirs publics à pouvoir organiser des secours ;

• la question d'un Centre opérationnel départemental (COD) bis : le problème s'est posé de savoir que faire si la préfecture était elle-même touchée par le tremblement de terre. A l'heure actuelle, ces éventualités ne sont pas toujours prévues et peuvent semer le trouble au début d'un événement. La problématique d'un site de secours est absolument vitale. A ce titre, on a armé, en cours d'exercice, les COD des départements voisins, de manière à pouvoir assurer une continuité de l'action.

La réaction face au séisme comprend aussi :

• la partie recherche et développement en matière d'équipements spécialisés, capable en permanence de se remettre en cause ;

• la prise en charge des victimes ;

• la médicalisation de l'avant et les évacuations sanitaires ;

• le rétablissement des réseaux ;

• l'organisation des secours territoriaux, nationaux et des moyens matériels.

Le COGIC est l'utilisateur unique autorisé pour déclencher, en cas de catastrophe majeure, la charte satellitaire internationale, ce qui nous permet d'obtenir très rapidement des images satellite post-crise et de pouvoir ensuite avoir des évaluations des dégâts, assez remarquables. Je vous le montrerai tout à l'heure sur quelques images.

L'engagement des moyens militaires est également déterminant dans le cadre de l'action. La prise en charge des victimes a montré que, sur un tel événement, la prise en compte du problème au niveau départemental ne suffit pas toujours. C'est bien au niveau au moins zonal, voire national qu'il faut raisonner. Une plateforme unique de réponses de secours aurait facilité la régulation des évacuations sanitaires.

G. GESTION DES DÉCÈS MASSIFS

La gestion des décès massifs représente un point particulier. A Draguignan, nous avons eu 25 décédés. La communication du nombre de décédés sur un tel événement est assez sensible. La communication unique doit être impérative et gérée par la préfecture.

Il faut avoir un engagement massif dans la partie gestion des sans-abri et des solutions doivent être trouvées dans la partie hébergement de secours et hébergement d'urgence.

Sur la partie rétablissement des réseaux, c'est bien la coordination des moyens et des efforts qui va permettre de rétablir les réseaux le plus vite possible.

On a tiré les enseignements de cet exercice. En les combinant avec les enseignements de la tempête Klaus, cela nous a permis d'avoir des résultats assez satisfaisants sur Xynthia, notamment dans la partie résilience des communications et sur Draguignan puisque le réseau ANTARES, le réseau de liaisons satellitaires des secours a particulièrement rempli sa fonction.

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