II. LES DISPOSITIFS D'ALERTE AUX SÉISMES ET TSUNAMIS


• M. François Schindelé, Expert international, Département analyse, surveillance environnement du CEA

Suite à l'exposé de Michel Cara, je vais montrer comment se dérouleraient les informations concernant l'alerte au séisme et plus tard les informations concernant la prévention et l'alerte au tsunami.

A. CENTRE D'ALERTE SISMIQUE CEA - FONCTIONNEMENT ACTUEL

Le réseau qu'a implanté le CEA et qui est utilisé en cas d'alerte est composé d'une quarantaine de stations, qui permettent de localiser tout événement qui a lieu sur le territoire métropolitain, la Corse et la Mer Ligure. Ce réseau permet actuellement de localiser très rapidement, avec des informations qui sont envoyées au niveau des autorités de la Direction de la sécurité civile au COGIC.

L'engagement est d'envoyer en moins de trois heures des messages qui comprennent l'heure d'origine du séisme, la localisation exacte, la latitude, la longitude et la profondeur du foyer, ainsi que l'estimation de la magnitude. En pratique, le premier message est envoyé entre 30 et 40 minutes suivant le moment de la journée. S'il s'agit d'heures de bureau, c'est plutôt inférieur à 30 minutes. Par contre, si c'est la nuit ou le week-end, comme il n'y a qu'une astreinte positionnée à domicile, c'est plutôt de l'ordre de 40 minutes, parfois un temps un peu supérieur.

Cette situation serait identique jusqu'en juillet 2012, date à laquelle le Centre d'alerte aux tsunamis pour la Méditerranée et l'Atlantique Nord-Est sera en place. C'est ce qui est prévu dans le cadre d'un projet auquel participent cinq partenaires. Tous sont présents aujourd'hui.

Deux ministères financent ce projet :

• le ministère de l'Écologie, de l'Énergie et du Développement durable et de la Mer ;

• le ministère de l'Intérieur, de l'Outre-Mer et des Collectivités Territoriales.

Trois établissements contribuent à ce projet de système et de centre d'alerte aux tsunamis :

• le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives ;

• le Service hydrographique et océanographique de la marine ;

• le CNRS, en fait la composante INSU du CNRS essentiellement.

Vous demandiez où en était justement la mise en place de ce projet. Nous avons demain la troisième réunion du comité de pilotage où vont être exposées les dernières avancées du projet durant les six derniers mois. Nous avons un comité tous les six mois. Je vais exposer certaines avancées, l'avancée principale étant la phase de conception de ce centre de système d'alerte qui va être exposée demain. Des décisions seront prises par rapport aux propositions du CEA, du SHOM et du CNRS.

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