ANNEXES
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ANNEXE 1 : ATELIER DE PROSPECTIVE DU 20 MAI 2010 : LE DÉFI ALIMENTAIRE À L'HORIZON 2050

403

ANNEXE 2 : PANORAMA DES EXERCICES DE QUELQUES GRANDS EXERCICES DE PROSPECTIVE AGRO-ALIMENTAIRE

501

ANNEXE 3 : QUELQUES ÉLÉMENTS SUR LA PRODUCTION ET LE COMMERCE INTERNATIONAL DES PRODUITS AGRICOLES AUJOURD'HUI

525

ANNEXE 4 : PROSPECTIVES DES AGRICULTURES EUROPÉENNES ET DES ÉTATS-UNIS À DIX ANS

533

ANNEXE 5 : PERSPECTIVES DU COMMERCE MONDIAL : L'ESSOR DES ÉMERGENTS : UNE PROJECTION PARMI D'AUTRES

559

ANNEXE 6 : L'AGRICULTURE EUROPÉENNE DANS LE MONDE DU DÉFI ALIMENTAIRE

567

ANNEXE 7 : LES INSTRUMENTS DE GESTION DES RISQUES ÉCONOMIQUES EN AGRICULTURE

589

ANNEXE 8 : QUELQUES DONNÉES FINANCIÈRES

601

ANNEXE n° 1

Le défi alimentaire à l'horizon 2050
Atelier de prospective du 20 mai 2010

Les débats de l'atelier de prospective dont on trouvera ci-après le compte rendu livrent quelques enseignements forts.

Les travaux de prospective disponibles convergent : la terre pourrait nourrir ses habitants en 2050 malgré une population croissante.

Pourtant, ces travaux enseignent aussi que cet équilibre supposera des ajustements nombreux et différents dans chaque exercice, touchant la demande et l'offre de produits alimentaires. Or, il est douteux que ces nécessaires adaptations puissent intervenir spontanément. Au contraire, elles paraissent toutes tributaires de choix de politiques publiques dont plusieurs devront être entrepris de façon coordonnée à l'échelon régional (au sens des grandes régions du monde) ou mondial.

Par ailleurs, ces choix ne sont pas consensuels. Entre l'agriculture intensive et des modèles de développement agricole, mais plus généralement économique, reposant sur la mobilisation des producteurs locaux mis à même de vivre de leurs exploitations, les tensions sont vives.

Un autre enseignement majeur est aussi que le constat global d'une autosuffisance alimentaire, pour être plutôt rassurant, s'accompagne d'une forte potentialité de déséquilibres pouvant aller jusqu'à le remettre en cause. Certains d'entre eux viennent d'aléas dont la probabilité va plutôt se renforçant. Ainsi en va-t-il notamment de l'aléa (mais en est-ce encore un ?) climatique. D'autres déséquilibres résultent de ce que l'économie agricole est de plus en plus intégrée à des logiques globales. Les perspectives du développement économique dans les différentes régions du monde avec les diffusions de « modèles » alimentaires peu soutenables, la hausse probable des prix de l'énergie qui pourrait se communiquer à un marché de l'alimentation a priori en équilibre mais déstabilisé par ce facteur externe, la financiarisation de l'alimentation des régions en probables déficit, la montée des épidémies globales, les incidences des stratégies alimentaires... tous ces éléments de contexte dessinent a priori la probabilité de crises particulièrement aiguës.

Or, le monde n'est pas préparé à en prévenir la survenance.

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