b) Un assouplissement de la réglementation

Avant la réforme de  1997, les règles applicables aux encarts et suppléments ou au décompte de la publicité dans les publications étaient sans doute d'inspiration trop administrative, mais l'interprétation qu'en faisait La Poste était plutôt tatillonne. C'est ainsi, alors même que les journaux doivent adapter leur offre commerciale aux besoins des publicitaires, qu'une publicité pour une grande marque de spiritueux avait entraîné une forte hausse du tarif postal pour un grand journal du soir, du seul fait qu'elle comportait un petit cordon de tissu rouge qui rappelait la dénomination du produit dont elle faisait la promotion. Etaient également opérées des différences tarifaires selon que les encarts étaient collés à la revue ou volants, ou encore selon que l'encart était en tissu et non en papier ...

Mais depuis l'intervention de la réforme, les règles édictées par le code des postes et télécommunications sont moins rigides et, surtout, l'esprit dans lequel elles sont interprétées semble avoir évolué.

Trois tarifs sont désormais applicables aux encarts.

En application du premier tarif, le " tarif zéro ", leur poids est intégré à celui de la revue lorsqu'il ne dépasse pas 100 grammes. Le " tarif 1 " s'applique aux encarts de moins de 35 grammes (tels que les échantillons livrés avec la publication ou ceux qui ont un lien avec le contenu rédactionnel du journal). Il correspond au tarif " Postcontact ", c'est à dire au tarif de l'imprimé sans adresse acheminé par La Poste. Le " tarif 2 " s'applique aux encarts, tels que les livrets (romans policiers par exemple) parfois adressés avec un journal. Il correspond à 50 % du tarif " Postimpact " (le tarif " mailing " de La Poste).

De même la prise en compte du volume de publicité dans les journaux -qui conditionne l'obtention du tarif préférentiel " presse "- s'effectue de façon plus libérale.

C'est ainsi, par exemple, que l'on n'intègre plus d'office le contenu d'un article de presse dans la surface publicitaire d'un journal, au seul motif qu'à la fin de cet article figurent des indications relatives à l'adresse d'un fournisseur.

De la même façon, on ne rattache plus systématiquement au volume publicitaire du journal le texte d'un article, qui évoque un produit faisant l'objet d'une publicité dans ce même journal.

Au total, la réforme devrait permettre une meilleure prise en compte de la réalité économique du transport de la presse.

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