AUDIENCE DE Monsieur Jean STOCK

Directeur de l'audiovisuel du groupe HAVAS

- « Le premier Ministre m'a demandé dans le cadre d'une mission sur les MTIC de voir un petit peu quelles sont les conséquences des nouvelles technologies sur l'avenir de notre société. Alors, nous avons choisi trois grands secteurs. Le premier secteur est celui de l'éducation, c'est-à-dire comment ces nouveaux outils pourraient être enfin employés par le monde de l'éducation dans notre pays, de façon à véritablement faire en sorte que l'accès au savoir, et vous savez comment je me bats depuis des années pour que cet accès au savoir au travers des nouvelles technologies devienne prioritaire dans notre pays. Deuxième grande tendance, c'est comment faire pour que la France dans ses usages courants des nouvelles technologies au travers du monde Internet, par exemple, conquiert une des premières places et non pas garde une des dernières places et souvent quand nous lisons la presse nationale ou internationale et encore une première du New-York Times la semaine dernière, on lit très rapidement qu'à cause du minitel, nous sommes très mal placés dans la course mondiale. Or, tout au contraire, je dirais qu'au niveau de la culture, je ne parle pas de l'efficacité mais de la culture, le Minitel nous a apporté cet immense avantage, c'est que nous avons entre 12 et 16 millions de français qui pratiquent régulièrement l'écran et le clavier, ce qui est une forte proportion de population et proportion unique dans le monde, pour cet emploi en quelque sorte d'un outil écran-clavier. Troisième grand axe, comment faire pour que l'industrie qui a depuis très longtemps considéré l'informatique et les nouvelles technologies de l'information comme un centre de coût s'inscrivent avec dynamisme dans l'investissement de l'informatique et dans l'utilisation de l'informatique vraiment comme un investissement productif nous permettant de conquérir de nouvelles parts de marché. Voilà les trois grands axes : éducation, culture internet et usage industriel. Voilà M. STOCK. »

- « M. STOCK : « Eh bien, écoutez, je vais peut-être tout d'abord vous dire que je m'exprimerai à titre personnel, car je viens d'arriver chez HARRAS et occuper les fonctions de Directeur de l'Audiovisuel mais je vous rappelle les dossiers. Il est peut-être préférable que je m'exprime à titre personnel, ce qui en plus, va alimenter votre dossier si on base essentiellement dans l'expérience américaine, où j'ai donc passé deux ans et demi. Tout d'abord, j'allais dire la consommation des images à domicile, je pense qu'au niveau de la télévision, la durée de vision n'augmentera guère alors que, dans le même temps, le nombre de canaux va exploser, je me fonde sur le cas américain plutôt qu'allemand. Aux Etats-Unis, lorsque les satellites ont commencé à distiller les programmes numériques (d'abord 150, aujourd'hui 175 par position orbitale), le téléspectateur, dans une proportion importante s'est précipité mais n'a pas surconsommé ses programmes. En quelque sorte, il a fait une sélection, l'outil d'ailleurs, à savoir, le décompresseur-décodeur lui permettait d'être réellement le directeur de son choix, le directeur de programmes est devenu le téléspectateur. En effet, le navigateur dans le système américain, qui n'est pas encore parfaitement installé en Europe permet au téléspectateur de choisir son thème à l'intérieur du thème l'âge du programme, puis la cible par catégorie d'âge (programme pour tous, programme pour les plus de 15 ans, etc), à l'intérieur même du thème la sous-catégorie (ex : film d'humour, de moins de deux ans, s'adressant à tout le monde). Et en 5 secondes, vous avez les quatre ou cinq programmes qui sont diffusés dans la ½ heure qui suit, qui s'affichent sur votre écran de télévision, et vous faites votre choix, vous cliquez simplement, vous faites votre choix. Premier constat, l'augmentation de l'offre provoque une demande réelle qui n'est pas prouvée par une consommation nouvelle, bien au contraire, on stagne toujours aux alentours, pour l'Europe, des trois heures. Ce constat s'est vérifié en Allemagne où avec la multiplication des schémas en clair sur le câble, notamment la multiplication des films sur le câble, sur ce en clair, a eu une augmentation formelle de la consommation télévisuelle. Je rappelle juste, pour mémoire, qu'en un week-end, du vendredi soir au lundi matin, on diffuse en clair sur le câble en Allemagne, autant de films qu'en France en un an sur toutes les chaînes en clair. Je rappelle qu'en prime-time, on est limité à 104 films par opérateur, soit 4 ou 5 opérateurs, on est aux alentours de 400 et des poussières de films et il y a bien 400 films de cinéma offerts par les trente chaînes en clair. Malgré cette offre gratuite, le téléspectateur ne surconsomme pas, il fait ses choix, il est plus responsable. Alors quelle sera la conséquence au niveau du produit, je pense que, de plus en plus, on cherchera des produits de qualité car le téléspectateur sera plus exigeant. Qui dit coût dit coût de rediffusion ou de segmentation de l'offre dans le temps. Aujourd'hui, la tendance en France qui consistait à bloquer les droits après la 1 re diffusion à effectuer une 2 e diffusion pendant l'été, puis à enterrer les droits à l'INA, cette tendance est en train de s'inverser. on est en train de découvrir au niveau des producteurs qu'il faut produire des programmes qui durent, qui peuvent être offerts à ceux qui ont les chaînes nationales, qui ensuite le programme tourne au niveau des chaînes nationales. Pour mémoire, un film coproduit par TF1 a presque toujours eu plus d'audience lors de sa première diffusion sur TF1. Un programme qui est offert pour la première fois aux téléspectateurs, notamment quand c'est un programme de télévision et pas un programme de cinéma crée sa notoriété. Sur base de cette notoriété, s'il est acquis qu'il a une qualité certaine, le téléspectateur qui n'a pas vu, qui n'a pas pu voir, qui n'a pas voulu voir, qui est obligé de voir est sensibilisé par son entourage. Deuxième constat, avec la multiplication des chaînes, la France, si elle veut rester dans le parcours, doit produire des programmes de grande qualité. Troisième constat, les programmes de qualité répondent aussi à des critères de durée, de langue et il est important que, enfin, on adopte des standards en France qui permettent l'exportation. Une heure de télévision ne fait pas 60 minutes, elle en fait 48 minutes. Si vous voulez percer aujourd'hui sur les marchés étrangers, il faut offrir un programme pour une heure ou qui fait 24 minutes pour une ½ heure. Par ailleurs, il est important que les jeunes générations apprennent dans le cadre de structures à mettre en place la notion de rythme qui répond à l'attente des programmateurs des chaînes dans le monde. Aujourd'hui, lorsqu'on parle aux américains de la façon dont on fait la télévision en France, ils ont un sourire. Lorsqu'on leur demande d'expliquer les choses, ils vous citent une histoire, ils vous disent : « on entre en gare ». Alors, dans une série américaine, on voit vaguement le train, on voit la fille qui descend à toute allure du train, qui embrasse l'homme, et puis c'est terminé. Dans le film français ou dans la série française, on voit le plan extérieur de la gare parce que la société de chemin de fer participe un tout petit peu au financement du film, on coupe sur la caquette du chef de gare, le train rentre, l'actrice est dans le dernier wagon parce qu'il faut montrer tout le train, elle descend doucement et puis la caméra tourne autour du couple qui s'enlace. Ca doit vous rappeler un certain film ou plusieurs films. La scène dure dix fois plus longtemps. Bien sûr, c'est un exemple caricatural mais qui montre bien que le téléspectateur a pris l'habitude, à cause du système de tournage aux Etats-Unis, et si nous voulons nous concurrencer en dehors de nos frontières ces programmes et exporter, il faut dès l'âge de l'école, apprendre à nos enfants à côté de l'écriture, le stylo à la main, il faut qu'on apprenne à nos enfants, à écrire dans le langage moderne audiovisuel. C'est paradoxal de voir que tous les jeunes qui aujourd'hui veulent vraiment réussir cassent leur tirelire pour aller faire leurs études de télévision ailleurs. Ceux qui sortent de ces écoles et qui postulent même dans les chaînes françaises ont moins de chances que ceux qui ont été aux Etats-Unis faire leurs classes et dont l'éducation est de dire : penchons-nous sur l'écriture audiovisuelle, allons voir ce qui se passe ailleurs, notamment aux Etats-Unis, mais aussi en Australie, mais aussi au Brésil, de développer une niche qui nous est propre qui s'appuie sur notre histoire, sur les cadres de notre histoire, qui sont dans la tête de tout le monde en dehors de la France, ça va des Châteaux de la Loire à Paris en passant par le T.G.V., et essayons ensuite de décliner un genre qui plaira, bien sûr, en France, mais aussi qui plaira ailleurs dans le monde, de cette façon-là nous exporterons. Encore faut-il avoir une vitrine. Au niveau de l'éducation, mon interrogation est aussi de savoir qu'il ne faut pas créer une ouverture de cours sur comment exporter les images françaises. Quelles sont les méthodes à mettre en oeuvre pour que les images françaises passent les frontières. Ces gens de l'école de Commerce, je me demande dans quelle mesure, nous ne devons pas ouvrir surtout des satellites dans le monde, ce que j'appelle des vitrines, c'est-à-dire des endroits où, apparemment, à perte, avec l'aide de l'état, on exporte des films, des séries de telle sorte que les gens commencent à avoir du plaisir en découvrant ces images et ensuite en redemandant. Ca n'existe bien sûr pas aujourd'hui. Enfin, sur le métier de télévision, ce que je peux vous dire et bien sûr je suis prêt à répondre à vos questions ».

- « Juste une petite question, j'ai bien compris ce que vous disiez, je pense que c'est important que cette différence, si véritablement on veut valoriser notre patrimoine et en quelque sorte aussi bien notre histoire, nos sites, que notre savoir-faire français au point de vue de sa culture, par contre ce que vous dites très clairement c'est que ayons l'humilité de reconnaître que les standards des autres se sont imposés au niveau mondial, donc il faut qu'on aie cette humilité là. Mais, une petite question que je voulais vous poser au niveau de ce standard mondial au niveau de l'heure de télévision, par exemple, quand vous dites celle-ci fait 40 minutes ou même 4 minutes, ceci induit tout de suite une autre question : « Qu'est-ce que vous faites des autres minutes dans votre standard ? ».

- « Hé bien, les sociétés en dehors de France et notamment en dehors d'Europe qui viendront acheter vos programmes seront presque toutes privées, donc se financeront avec de la publicité, donc ont besoin de cet espace pour insérer leurs spots publicitaires, d'où ce format qui n'est pas d'une heure et qui est de 48 minutes. Quel public du style BBS aux Etats-Unis ont tourné cette difficulté, puisqu'elle ne diffusent pas de publicité en valorisatn leurs programmes à suivre dans le cadre du créneau qui permettent d'atteindre leur ronde, et dès lors de démarrer systématiquement leur ronde de programmes, car on fait pas, sauf exception pour le journal télévisé, en Europe et essentiellement en France.

- « Je n'ai pas parlé de la langue »

- « C'est-à-dire vous l'avez abordé, vous avez parlé de la qualité et vous avez dit ».

- « j'ai parlé de la langue. Il est fondamental, dans un premier temps, on essaye pour les programmes à forte notoriété le tournage dans deux langues. Dès lors, on utilise l'effet de vitrine dont j'ai parlé tout à l'heure pour petit à petit installer le doublage en parce qu'aujourd'hui, un pays comme les Etats-Unis se ferme aux programmes français même lorsqu'ils répondent à un format sous prétexte que le public américain ne veut pas du doublage. En fait, si vous installez un programme qui est bien doublé auprès de ce public, il arrivera un moment où le public dira : dans le fond, c'est comme si c'était tourné en anglais. Je pense que pour une grande part, aujourd'hui, les distributeurs et les diffuseurs américains qui disent que leur public n'aiment pas les films doublés ou les fictions doublées, ils utilisent un prétexte pour fermer leurs frontières aux programmes venant notamment de France.

- « Oui, mais il n'y a aucun doute que les techniques de numérisation, ça nous permet de doubler plus facilement un film, de surtout mieux le doubler. Alors, j'en reviens à l'écran, qui à mes yeux, sera central, à moyen terme cinq ans, je demanderai l'avis du citoyen. L'écran sera certainement défini comme un terminal, sera de plus en plus plat, sera vraisemblablement de plus en plus grand. A noter qu'aux Etats-Unis, il s'est plus vendu de grands écrans l'année passée que de petits écrans et ce sera un terminal sur lequel on pourra par fils ou par infrarouges faire rentrer les données qui grâce à la numérisation s'afficheront sur cet écran. Je pense qu'il serait intéressant avec les architectes d'étudier l'évolution de la maison de l'an 2000-2005, est-ce qu'on va aller vers une pièce dédiée à la télévision, en fait qui n'est plus une télé telle qu'on l'a vu aujourd'hui mais à l'image terminal sur un écran. Vous pourrez voir un film d'une chaîne sans même connaître la chaîne parce que vous aurez choisi le programme et plus la chaîne, vous pourrez voir Internet, vous pourrez voir le Minitel du troisième millénaire ou vous pourrez voir avec les systèmes vidéo à la demande un programme que vous aurez choisi, donc est-ce qu'il faut un endroit dans l'environnement familial qui correspond à la consommation télévisuelle. Qu'est-ce qui plaide en faveur d'une pièce de ce type ? Bien sûr, le grand écran mais aussi le son. La numérisation introduit l'arrivée du son Dolby-Sound. Un Dolby-Sound bien installé, à la portée de tout le monde, avec ses 5 sources centrales, le droit, le gauche, l'arrière-droit, un tel environnement sonore, que vous êtes dans le film, que vous vivez comme au cinéma la réalité de l'action. Donc, ma recommandation est de dire : cherchons avec les architectes, peut-être avec les élèves-architectes comment intégrer dans l'habitat français de demain cette nouvelle forme de consommation des images avec le son, notamment en Dolby-Sound.

- « Il n'y aucun doute, que c'est vrai, vous avez tout à fait raison, c'est un enjeu majeur. Moi, je suis très surpris de constater que, vous savez que le département du Rhône est en train de lancer un projet de grande envergure et on commence à rentrer dans les maisons pour voir un petit peu le nombre de téléviseurs disponibles dans les maisons et tout. La moyenne, c'est de deux à trois téléviseurs par maison, c'est-à-dire qu'il y a des habitudes qui se sont installées dans les foyers avec l'arrivée des multiples chaînes, ça ne va faire qu'éclore encore plus demain, je pense que c'est vrai, il y a toujours un téléviseur qui est privilégié, c'est celui qu'on appelle le téléviseur de salon aujourd'hui, c'est-à-dire ce grand téléviseur, dans la chambre des parents, il y a toujours un téléviseur, et si il y a une chambre des garçons et une chambre des filles, il y a un téléviseur dans chacune des chambres. Il faut le constater cela et ça va dans le goût normal, on s'en sert, sans parler qu'il y quand même un nombre non négligeable de familles qui ont des micros, par ailleurs, dans la maison et c'est vrai que tout cela, il y a de fortes chances avec la numérisation et l'arrivée des nouvelles technologies, car il y a des technologies en plasma, et d'autres technologies, il ne faut pas privilégier que celles-ci sur des grandes surfaces, là on parle des salons mais qui ont une capacité à la fois d'avoir une très bonne résolution, une très bonne vision sur des objets, Vous avez tout à fait raison, à mon avis l'écran sera central ».

- « Dans ce contexte-là, c'est une chance pour le cinéma français, deuxième cinéma au monde, que de pouvoir pénétrer au sein des foyers sur des grands écrans. Le cinéma français a les pires difficultés pour passer la porte des salles en dehors de la France, en dehors de la francophonie en Europe. En numérique, ce cinéma est un fantastiques programme de niche télévisuel qui va bien sûr intéresser les universités, tous les gens du cru sous réserve qu'on accepte le sous-titrage, peut-être le doublage, etc. Et je crois qu'il y a moyen de commercialiser ces programmes beaucoup mieux qu'on ne l'a fait dans le passé. 99 F le film par satellite, le deuxième est gratuit et ensuite vous payez avec des films en même temps. Le film de cinéma dans une ambiance de nuit sur un grand écran de qualité aujourd'hui qui n'est pas encore numérique avec du son Suround qui vient d'une borne numérique et qui est transmis par un système numérique et qui est injecté sur l'ampli vidéo dans les trois couleurs fondamentales de la synchro ou en S vidéo, c'est quasiment du cinéma à domicile en terme de qualité et je parle de mon expérience avec 450 clips. Donc, il y a une prime en Europe.

- « La télévision est sur l'écran alors, Internet, vous avez entendu parler du problème d'Internet et .............................D'abord, une des clés de la réussite du Minitel a bien été la mise à disposition gratuite du terminal. La mise à disposition gratuite du terminal a poussé les gens qui n'avaient jamais jouer avec un ordinateur à les couvrir comme on pouvait avoir une adresse, une information, en faisant deux manipulations au maximum : la connexion et l'encodage d'un nom, ce qui était tout nouveau dans le système français. Vous savez tourner les pages et avec le doigt chercher la bonne ligne, maintenant d'un doigt avec deux manipulations, accéder à une banque de données. Je pense que le français est prêt mais il faudra l'aider financièrement. Donc, il faut

- « le Français est prêt..... »

- « Pour la génération du Minitel plus, ou la nouvelle génération du Minitel.... »

Comment, vous décrivez le Minitel Plus »

- « Le Minitel Plus est un minitel qui en fait fonctionne sur un système Internet avec ou sans système propriétaire de pages d'accueil, qui au départ doit être relativement simple d'utilisation, çà peut-être le Minitel sur l'écran de télé, on va en reparler un peu tout à l'heure, je ne vois pas Internet réussir avec les codes d'accès aujourd'hui pour les moins de 40 ans. Il y en a pas mal. Il ne doit pas y avoir beaucoup de sénateurs. Il doit y en avoir deux ou trois. Il y a vous, il doit y avoir Jean-Marie RAUSCH, et Pierre LAFITTE. Donc, mon intuition, mais c'est vraiment mon intuition, c'est que, il faut que j'en parle avec les gens qui créent le système d'accueil, c'est que plus vous créez en amont un système français qui ressemble au Minitel mais qui est plus puissant, visuellement plus rapide et plus pratique, mieux on s'installera comme porte accueil pour le système Internet. Parce qu'Internet, lorsqu'on regarde et qu'on débarque la première fois, presque tout est en anglais.

- « De moins en moins, vous avez beaucoup de sites en français ».

- « D'accord, mais il faut les trouver. »

- « Oh, si maintenant, il y a encore un an, tous les moteurs de recherche étaient anglophones, alors que maintenant, tous les moteurs de recherche sont en français et vous trouvez maintenant des milliers de sites en français. En un an, il y a eu une véritable explosion. Il faut quand même bien voir que la communauté française c'est presque 250 millions de personnes qui parlent français, francophones, excusez-moi, et nos amis canadiens sont de sacrés promoteurs assurément du monde Internet, il n'y a pas de doute, et je crois que là, le problème de la langue est toujours un problème car c'est vrai que les grands sites américains, on ne peut pas aller sur Internet sans aller visiter les grands sites américains. Donc, c'est encore un frein sur cet aspect là, mais il y a quand même beaucoup de sites en français. Il faut qu'on essaie d'analyser, je suis là pour vous écouter, voir pourquoi les gens qui sont sur le Minitel investissent moins peut-être que dans d'autres pays, les Américains, il y a d'autres raisons, vous qui revenez de là-bas, il y a le coût des communications, qui locales, sont forfaitaires, c'est-à-dire, vous payez votre abonnement au forfait et vous passez le temps que vous voulez sur votre ligne en local, alors qu'en France, c'est quand même lié à la durée, bien que ce soit en local, mais ça chiffre quand même si vous faites de longues vacations, de longues sessions chaque jour, c'est donc un des freins, mais je ne pense pas que ce soit le seul frein, non plus, parce que il y a aucun doute qu'il y a déjà 8 milliards de chiffre d'affaires qui se fait sur le Minitel actuellement, donc c'est un chiffre d'affaires non négligeable, ça veut dire qu'il y a beaucoup de français qui déjà pour avoir des renseignements sur les entreprises, préparer des voyages, faire livrer des fleurs, que sais-je, en tout cas des milliers de services, ont pris l'habitude d'aller sur le Minitel et je crois que c'est toute cette économie Minitel, mais aussi cette culture Minitel qu'il faut faire passer de la façon la plus judicieuse possible sur le porteur, sur la dynamique Internet et sans perdre l'intérêt quand même de notre histoire Minitel, vous comprenez. Et là, je crois qu'on pourrait, et c'est toute la subtilité du problème, parce que c'est vrai que autant le Minitel est un système propriétaire, donc par le système kiosque, on sait exactement comment se faire payer, on s'adresse au 36.15 ou 36.17, que sais-je, et puis celui qui fournit le service sait que si la connexion a duré 3 minutes, il recevra tant, etc, tout est parfaitement réglé, c'est ce qui fait la force du Minitel. mais il ne marche qu'à 9.600 mots et puis il est propriétaire. Alors, que d'un autre côté, vous avez un système très ouvert qui est le système Internet qui lui, a d'énormes capacités, il ouvre sur le monde et ça on ne peut pas s'en priver. On ne peut pas s'en priver mais il a quand même des défauts majeurs encore pour nous qui avons une approche Minitel des choses, c'est que au niveau de la sécurisation des transactions en quelque sorte pour se faire payer une transaction au même titre que sur le Minitel, d'abord ce n'est pas tout à fait dans la psychologie de l'Internet actuellement, bon c'est déjà une chose non négligeable et puis après, on ne sait pas encore comment mesurer exactement, faire ses facturations sur des petits temps comme ça et puis sécuriser ses transactions. En tout cas, il y a énormément de problèmes, mais je crois que c'est important que je vous écoute.

- « Je vous rejoins tout à fait sur le fait que le Minitel et de plus en plus de services francophones, je vous rejoins dans le fait que la complexité dans le Minitel, qui dans la tête des gens passe par internet, qui à mon avis doit être combattu par une campagne de presse, c'est à dire qu'il faut expliquer qu'Internet en français marche très bien. Quelques titres de presse comme Libération, qui font plus que leur travail.

- « C'est très lu tous les vendredis le journal du Multimédia de Libé ».

- « Mais les plus de 40 ans, 50 ans ne lisent pas Libé. Pourquoi ils lisent cela. pour qu'un produit de grande consommation réussisse, il faudrait demain qu'il touche les du temps et ce sont les gens de plus de 50 ans qui auront de plus en plus de temps. Si vous voulez réussir dans le domaine de la communication moderne, il faut le mettre à disposition de façon conviviale des gens qui disposeront du temps, donc il faut que notre génération bascule et y croit. Une des solutions pourrait être de travailler d'arrache-pied à un système de traduction. La télévision américaine en temps réel, on transforme les propos des gens en écriture en temps réel. C'est parfaitement maîtrisé par les ordinateurs en un couac, mais même lors des attentats en juillet dernier, toutes les chaînes se sont mises en direct et il n'y a rien de pire que de se mettre en direct à minuit, à 3 heures ou 4 heures de l'après-midi, c'était même plus tard à Atlanta, hé bien tout de suite, les ordinateurs de traduction se sont mis en marche et j'ai regardé les textes et c'était parfait. les phrases reprenaient, et je me demande dans quelles mesures il faudrait pas qu'en France on ait des traductions simultanées. J'ai vu au Japon un système qui fonctionne sur base de la voie, donc sur reste du texte, ça doit être nettement plus simple, une fois qu'on a le texte en anglais pour le transférer en français et.................. Je vais vous parler du rôle que jouent les cerveaux français dans ce monde de l'informatique. Les fourmis sont des stars. Il y a une chasse aux cerveaux français. Alors ou bien on les laisse partir, et ils reviennent peu souvent parce qu'ils profitent du cadre de vie et les facilités qui leur sont offertes. On a un plan pour les retenir et pour quelqu'un qui est passionné d'électronique appliquée, le plan ça veut dire des débouchés, des débouchés pour ses idées, pour sa passion, pour le travail. Je ne connais pas assez la structure de la société française dans ce domaine mais je suis étonné de voir que même les jeunes générations, à travers mes enfants, qui sont passionnés d'ordinateurs, d'écriture, d'interactivité, que la finalité et la réussite dès lors est d'aller aux Etats-Unis. Je ne sais pas ce que nous allons faire, ce que vous en pensez.

- « Je crois que la raison en est résolument simple malheureusement, c'est que les Etats-Unis sont une unité de lieu et une unité de langue très cohérentes et très importantes. C'est une base de 225 millions, 220 millions de personnes. Et il n'y a aucun doute que lorsque vous développez dans ce domaine de la communication un produit nouveau, vous avez un marché indigène, en quelque sorte, qui vous permet d'amortir beaucoup plus rapidement toutes les recherches que vous faites, ça c'est déjà un premier point. Le deuxième point, à mon avis, et certainement qu'on en parlera à un moment ou à un autre, parce que ça fait des années, mais on commence à améliorer les choses, il y a une prise de conscience nationale qui commence à se faire, c'est que c'est vrai que dans ce domaine peut-être plus que d'autres, et j'ai encore vu ces jours derniers, malheureusement, là encore des français qui sont partis pour les Etats-Unis dans le domaine des logiciels, mais c'est vrai que les entreprises françaises n'ont pas un marché boursier qui les aide suffisamment au niveau du Capitole, c'est-à-dire lorsque l'entreprise est sous forme de graine, tout à fait elle n'a pas encore germé, et puis il y a le vend-chear, le vend-chear capitole, c'est deux phases de développement en France et en Europe, alors c'est vrai que, vous le savez, nous, à la fois des nouveaux marchés LISDEC par rapport aux est en train de réfléchir à tout çà mais il faudra qu'on apporte sans ça on aura pas de solutions européennes car je crois qu'il faut qu'on soit logiques, ca sera des réponses européennes et non pas des réponses strictement françaises, mais là il y aura le problème de la langue qui se posera avec force et j'espère de tout coeur que vous le dites que dans quelques années la langue, je parle au niveau des machines, d'interprétation immédiate sera beaucoup moins un handicap que pouvait l'être le remplacé.

- « J'en reviens à l'organisation du travail. Là, en fait, j'ai une seule unité à vous apporter, les circuits financiers fonctionnent bien en direct, alors aux Etats-Unis où les retraites se font essentiellement par capitalisation,
, etc. Les jeunes qui pensent à leurs retraites ont hérité de ce goût pour l'argent et des placements, ils se précipitent sur les ordinateurs et sur les banques de données pour acheter en bourse. Je me demande dans quelles mesures ce phénomène ne va pas traverser l'Atlantique, et si tel est le cas, s'il ne faut pas le canaliser au profit des futurs retraités. Je ne sais pas dans quelles mesures ce paramètre est à prendre en compte sur la retraite complémentaire au 2 e degré, que sur le marché de New-York, vous pouvez, en moins de 5 secondes, acheter et vendre depuis votre micro, c'est impossible à Paris, et vous avez la réponse. C'est assez étonnant, vous avez des problèmes de taxes quand on est étranger, etc. A mon avis, j'allais dire, à votre niveau, un groupe de travail spécial, finances et communications, comment organiser demain à domicile plus que la banque à domicile les flux d'argent pour le plus grand bien des personnes qui sont à l'origine de ces flux, qui travaillent avec leur ordinateur et de l'économie en général, ce qui est clair qu'aux Etats-Unis aujourd'hui, la montée de la Bourse qui à l'économie, elle est d'abord due aux gens qui apportent tous les jours par paquets électroniques énormément d'argent à New-York, c'est clair, j'ai pas la solution. Je dis simplement qu'il se passe quelque chose et que si on n'organise pas à notre façon, avec notre sensibilité et avec notre expertise bancaire, quelqu'un fera de l'étranger parce que justement, on parle d'un système ouvert. Voilà je crois que je vous ai donné un gros trait. Est-ce que je peux parler quelques instants au Directeur, Parce que vous venez d'arriver il y a combien de temps.

- « Quatre jours. »

- « Oh, c'est vraiment, c'est tout frais, tout frais. Donc, et vous prenez, le Directeur de l'Audiovisuel, ça veut dire parce que bon, votre Compagnie la Société HAVAS est une société qui est entrée dans un système suite aux derniers positionnements entre Générale des Eaux, Havas, Canal Plus, etc. et dans un ensemble qui est tout à fait singulier, au niveau français et européen. Et vous, quel sera votre rôle au milieu de tout cela, Directeur de l'Audiovisuel.

- « Hé bien, anciennetés, celles qui vont arriver seront celles qui correspondent aux apports que la Générale des Eaux va faire pour que les chaînes du câble au sens large plus la participation complémentaire de Canal Plus qui fera donc de Havas la 1 re société concert avec la Société Générale. La volonté du Président, avant même qu'il y ait eu des discussions avec ..................d'introduire dans le système de direction générale à Havas quelqu'un qui connaît le programme et qui connaît les rouages de fabrication et de distribution des programmes de télévision à travers le monde. Donc, on est venu me proposer ce poste. Notamment avec mon expérience de programmateur de M6 au démarrage, on est dans un univers où il n'y a pas vraiment de lois. Un petit exemple, le jour où j'ai lancé l'idée d'un 6 minutes, plutôt qui ne durerai que 6 minutes et très peu de texte et un seul mot de titre, on m'a dit ça ne fonctionnera jamais. Les journalistes parce qu'on supprimait la grand messe, les présentateurs parce qu'ils n'apparaissaient plus à l'écran, les cameramen parce qu'ils pensaient qu'ils n'auraient que deux plans à tourner, etc. Tout le monde était contre sauf le téléspectateur qui le premier jour a dit : « j'aime bien », parce que je n'ai pas envie de voir 35 minutes ou 40 minutes de journal et je note en passant qu'il y a une érosion depuis des années des journaux télévisés. Il faut, et on a droit de se tromper, il faut remettre sur le métier un peu tout ce qui a été fait pour voir s'il y a un avenir dans un contexte de multiplication de l'offre. Çà va prendre plusieurs mois. Puis chercher une cohérence interne, puis regarder comment on se positionne par rapport à la concurrence. La vraie question, c'est est-ce que la France peut s'offrir une forte concurrence dans le domaine de la télévision numérique. Ex: aux Etats-Unis, dans un immense marché, comme vous le disiez tout à l'heure, les programmes du câble, un point c'est tout. On y ajoutais deux choses : le multiplex, donc une nouvelle occasion de voir une heure plus tard le même programme ou deux heures plus tard le même programme, des
que l'on avait sur un ou deux canaux sur le câble, on lui offre par satellite à hauteur de 60 ou 80 canaux. Mais au départ, tous les opérateurs satellites avaient la même offre. La différence se faisait sur le marketing. Nous, on a opposé une chaîne enfant à une chaîne enfant, à une chaîne documentaire une chaîne documentaire, à des chaînes cinéma des chaînes cinéma. Alors, si le téléspectateur est prêt à payer, tant mieux pour nous, mais je n'en suis pas sûr. D'autant que chaque chaîne a une économie qui part de zéro téléspectateur comme le bouquet. Je fais un simple petit calcul. Quand aujourd'hui, c'est un domaine que vous connaissez bien, un opérateur paie trois francs par mois une chaîne pour son câble, c'est le prix maximum en dehors des chaînes cinéma qu'il donne, en prenant en compte dégressif dans le temps. Trois francs par mois pour 700.000 abonnés qui est le point mort de TPS et à mon avis, c'est pas loin du point mort de Canal Satellite, ça fait 25 millions seulement de recettes par an pour 700.000
. Il faut monter aujourd'hui en France des chaînes qui au maximum vont récolter 25 millions et avec 25 millions ça fait pas beaucoup par jour pour faire du programme. Donc, je me demande dans quelle mesure, il ne vaudrait pas mieux que une espèce d'harmonie, de complémentarité, je ne parle pas d'entente à trouver entre les bouquets. On verra

- « C'est pas parti pour pour le moment ».

- « Aujourd'hui, on n'est pas parti pour mais il y a des exemples européens. L'échec de BSB risque de durer, ensuite il a fallu marier les actifs parce que les deux sociétés arrivaient à bout de souffle. Alors, peut-être que le téléspectateur français mettra tout le monde d'accord parce qu'il tombera follement amoureux de la télévision numérique et tant mieux pour tous les créateurs mais ceux qui vous disent aujourd'hui qu'avec la multiplication des chaînes, on va multiplier les images et dès lors la demande au niveau de la production, à mon avis, se trompent. Là-dessus, le débat ne change pas. Par contre, les mécanismes vont aller vers un programme que vous pourrez retrouver toute la journée. Vous irez voir à votre convenance ces tests qu'on vient de faire arranger pour une chaîne de Marine Karmitz, sur un film, une fiction et un supplément d'une heure qui se rattache au film : la réalité. Fiction + réalité. Les résultats vont donc nous parvenir sous peu, d'ici une bonne semaine, je peux vous les envoyer, si ça vous intéresse. Lorsqu'on a expliqué aux trois heures par jour de programmes mais diffuseraient 24 heures sur 24, ils nous ont dit « Vous croyez vraiment que c'est intéressant ». et il applaudit. Ca correspond à sa façon de vivre. S'il veut voir au moment où il s'apprêtait à regarder son film de TF1 le dimanche soir, le film TF1 gagnera et il ne le verra pas. Par contre, s'il peut voir dans l'après-midi, le soir plus tard, il viendra. Donc, on va vers une redéfinition des mécanismes de programmation, voilà pourquoi, le HAVAS me demande de plancher. Alors, vous dire ce que je vais faire, je n'en sais rien. »

- « Non, non, c'est un énorme champs parce que vous avez à la fois une évolution très rapide des technologies
au niveau de . On peut bien voir les trois diffusions sans oublier le téléphone d'ailleurs pour après-demain, sont des supports qui joueront un rôle très important. Et puis, c'est vrai que la télévision de masse telle qu'elle était encore comprise, telle qu'elle est encore parfois comprise dans notre pays va cibler, c'est-à-dire on essaiera d'atteindre un objectif très précis, c'est là où les thématiques vont se développer et c'est vrai que le marché de la publicité, alors si je vous pose cette question, c'est parce que ce soir, je vais rédiger mon intervention sur la loi de demain sur l'audiovisuel, comme vous êtes un grand ancien de M6 et M6 de la publicité nationale à l'intérieur de ces lieux de décrochage, et c'est vrai que le contrecoups de cela, on a l'impression qu'il y a tout un secteur d'activité qui doit dans l'entreprise, c'est la presse régionale parce que actuellement, déjà ils ont de plus en plus de difficultés à trouver de la publicité. Qu'en sera-t-il demain si localement, on peut faire des décrochages locaux tout en ayant en quelque sorte le business au niveau national, c'est-à-dire, une fois que Carrefour aura eu, je dis Carrefour parce que c'est un grand distributeur, ça pourrait être un autre, aura pu financer les décrochages locaux et donc dire j'ai pu faire ma béa localement et j'ai touché, je ne vois pas pourquoi, il irait prendre encore des supports locaux en plus. Donc, ça risque d'avoir des conséquences.

- « des Etats-Unis que du point de sa rue, le paradoxe de la situation d'aujourd'hui. Il faut donc arriver à utiliser des stylos électroniques d'un autre façon et pas nécessairement tout ça va se mettre en place, mais l'identité France 3 lorsqu'elle ne décroche pas sur une ville. Une région c'est trop grand pour le téléspectateur. Il faut des plus petites « chaînes locales ». Fais 12 minutes par jour mais fais-les en boucle. Boucle journée 50 %

- « M. TOUCHARD, vous vouliez poser une question ? »

- « Non, non, ce n'était pas pour poser une question mais pour que vous disposiez ».

- « Oui, oui, j'ai un timing pas terrible ».

- « Ca fait partie des dossiers que je dois lire. Je préfère les lire sur place avec les interlocuteurs mais je suis à votre disposition pour le futur. Si vous souhaitez après avoir vu d'autres intervenants discuter ».

- « D'accord, dès que vous aurez, du moins, parce que là vous êtes tout fraîchement arrivé, un tout jeunot, mais connaissant vos compétences et votre grand savoir-faire, vous le montrez

- « C'est mon meilleur souvenir ».

- « C'est une grande aventure ».

- « Non, non c'est une chaîne

- « C'est fantastique ».

- « Vous savez, 5 jours et 4 nuits avec un changement de nom deux jours avant le démarrage. J'ai surtout regretté qu'après on m'ai rappelé, qu'on m'avait envoyé comme les paras. Je me réveillais le matin parce que je passais de Conseil d'Administration en Comités de Direction dans toutes les capitales d'Europe. je me disais : Quelle monnaie tu vas compter aujourd'hui ?.

- « Si je vois, je vais y réfléchir honnêtement, aujourd'hui j'ai donné un cadre général. Si je vois des choses précises ».

- « A chaque fois que vous voyez, c'est à dire vous avez vu aujourd'hui la mission générale. C'est intéressant l'exposé que vous nous avez fait. Ce qu'il faudrait, c'est peut-être plus avec votre réflexion voir toutes les nouvelles technologies de l'information avec l'interactivité qu'elles permettront, avec, comment pourrais-je dire, le point à point, parce qu'on n'a pas eu le temps de parler de la communication, on a presque plus parlé de la communication de masse encore aujourd'hui, c'est-à-dire encore les méthodes, puis même le câble dans ces nouvelles technologies numériques qui permettra, M. PERNOUD en est un exemple, mais on permettra aussi une interactivité réelle et c'est vrai que le langage sur et
nous ouvre beaucoup de choses. C'est ça qui est très intéressant. Alors, donc on va réfléchir à tout ça mais si dans votre approche, vous avez des choses qui peuvent nous intéresser, ça m'intéresserait bien que dans les trois mois qui viennent, on se revoit le cas échéant ; Voilà, faites un bon voyage aux Etats-Unis.

- « Merci pour votre accueil ».

Les thèmes associés à ce dossier

Page mise à jour le

Partager cette page