II. MESSAGES DES INTERNAUTES

Je suis très heureux d'avoir découvert ce site grâce a l'article paru dans NETSURF (n° 23). Félicitations Monsieur Le Sénateur pour cette initiative et nous comptons sur votre autorité pour faire bouger les choses . Dans les DOM-TOM nous sommes conscients de l'impact formidable que représente Internet pour le développement de l'activité Touristique qui est la première activité créatrice d'emploi directs et indirects . Les petites structures touristiques qui ont beaucoup de mal a se commercialiser ont, par Internet, une formidable vitrine mondiale directe. Il est donc important de favoriser par tous les moyens le développement d'Internet dans les DOM-TOM comme en métropole pour apporter une contribution active à la création de richesse et donc à la création d'emploi.

Dominique LEMONNIER

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Il faut envisager Internet en France sous ses deux aspects. Le premier, c'est qu'Internet est un outil économique très puissant au service des entreprises, qui par ce biais peuvent se faire connaître, proposer leurs services ou leurs produits, toucher une clientèle plus large, et laisser ces informations dans une disponibilité permanente. Pour les ménages, c'est pouvoir comparer les services, les prix des différentes sociétés présentes sur le réseau. Ce nouveau type de service par voie électronique peut, d'une part, créer des emplois d'un genre nouveau, mais aussi forcer l'innovation technologique puisque les petites et moyennes entreprises désireuses d'être présentes à l'échelon national devront investir une partie de leur capital dans la modernité. Le second aspect que peut prendre Internet est celui d'un formidable agent social. Internet, c'est toute l'information mondiale accessible pour tout le monde. Pour vraiment toute la population ? En France, c'est encore loin d'être le cas. Certes, les récents efforts du gouvernement de combler le retard, dans un premier temps pour les système éducatif, sont forts louables, mais il faut désormais ALLER PLUS LOIN...Internet accessible chez soi par tout un chacun est encore une utopie, et pour cause : pour se connecter à Internet, il faut tout d'abord un ordinateur. Il semblerait toutefois que ces dernières années le taux d'équipement informatique des ménages soit en pleine expansion. C'est une très bonne chose ! Mais pour bon nombre de particuliers, se connecter à Internet suscite un nouveau problème : le prix des communications. En effet, la grande majorité des utilisateurs Français d'Internet, à domicile, sont reliés au réseau par voie téléphonique. Seulement voilà, la durée, la cause et le besoin d'une conversation téléphonique ne correspondent que très rarement à l'usage d'Internet. Les connexions sur Internet sont en général plus longues, nécessitent un certain temps de recherche avant de trouver l'information désirée. Les tarifs pratiqués par France Telecom sont très vite décourageants et surtout discriminatoires. Mais alors que devient Internet pour tous ? Seuls les plus riches ou les étudiants y auront accès ? Qui est en mesure de payer une utilisation régulière de cet outil, de ce nouveau mode de communication ? Si la France veut combler son retard en matière de connexion aux autoroutes de l'information, il faudra dès lors prendre de nouvelles mesures tarifaires adaptées à l'utilisation du réseau. On est aujourd'hui en droit d'attendre d'un gouvernement socialiste une vision d'Internet comme un droit à l'information et la communication pour tous et non comme un nouvel impôt.

Alexandre Le Rouvillois

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Il est sain que l'institution publique s'intéresse ainsi au sujet, car d'un réseau initialement coopératif, nous glissons vers un réseau lucratif, envahi par les marchands du temple. Or un tel réseau ouvert, ingouvernable, doit à tout prix échapper au mercantilisme. Internet peut être un outil, et seulement un outil, dans la création de nouveaux rapports entre les personnes, non plus fondés sur la valeur marchande mais sur la valeur d'échange. L'Etat doit donc montrer la voie. Et faciliter, tant que faire se peut, l'accès du plus grand nombre à ce réseau. On peut toutefois douter de la réussite de la démarche, car l'Etat ne sait déjà gérer l'Ecole que comme un instrument de sélection. L'initiative du Sénateur Trégouet est emblématique de l'aspect dynamique, collectif et non-institutionnel des échanges sur le Réseau. Vive l'Initiative ! Vive la Responsabilisation !

Campagnolle Laurent

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Tout d'abord, bravo pour votre site. On peut constater que la France comble son retard mais il reste encore beaucoup a faire et il ne faudrait pas se contenter de suivre sans innover. Il est indispensable de faire entrer Internet dans la vie quotidienne des français comme l'a fait si bien le Minitel (simple ...mais cher). On peut laisser le secteur marchand se développer de lui-même. En revanche, je suggère a l'éducation nationale de mettre en ligne des sites de télé- enseignement dans tout les domaines de la connaissance, accessibles a tous, donc simple à utiliser et gratuit.

Merci. Frédéric, étudiant.

Frédéric Cogne

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Disposant d'Internet à titre professionnel depuis quelques mois, je suis convaincue de la puissance de cet outil. J'ai navigué sur votre site très intéressant, mais particulièrement élitiste, comme si cette nouvelle technologie ne s'adressait qu'au monde des initiés par la culture et/ou les moyens financiers. Quelques remarques : Professionnellement, nous sommes « flicqués » lorsque nous utilisons INTERNET (temps de connexion, serveur) alors que le coût est le même que l'on se connecte ou non (forfait annuel) Je travaille dans une grande administration « technique » française. Je viens d'acquérir un micro multimédia (12 000 F) : avec un époux chômeur, il est évident que je n'ai pas le moyen de m'offrir une connexion : carte, modem, abonnement, prix prohibitif des communications locales. J'ai été personnellement interpellé par le chapitre AUDITION du site où ne sont auditionnés que les « professionnels », comme si le WEB était un domaine réservé excluant (= exclus) les citoyens ordinaires. Comment peut on envisager de rattraper le « retard » français dans les nouvelles technologies de l'information, si plus de trois millions d'exclus (chômeurs, RMISTE, jeunes sans emplois) ne peuvent même pas se permettre d'utiliser le téléphone !

N'GOUAT Dominique

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Remarquable site par sa qualité et sa diversité. Vaste « étude -mission » non moins remarquable. Il semble que le débat autour des NTIC, soit fondamental. Leur utilisation réduite à une partie de la population est segmentante . Il serait plus que souhaitable, pour ne dire impératif, de généraliser cette utilisation . Et le milieu scolaire dans sa globalité, enfants,parents et enseignants, ne pourra que s'en féliciter. Bien sur, il existe un certain nombre de modalités de fonctionnement, d'apprentissage, de moyens à définir de façon précise et de rudes débats en perspectives, mais on ne peut pas envisager que l'on laisse l'élitisme actuel perdurer et préparer des fonctionnements scolaires et autres à double vitesse.

Morel Sogorb Irène

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Quand Gutenberg a inventé l'imprimerie ..les moines copistes ont pris peur. ils voyaient la la fin de leurs domination du savoir.Quelque siècles plus tard, la bible était l'ouvrage le plus imprimé sur la planète. INTERNET est un outil qui même si il vient de l'autre coté de l'atlantique ne servira qu'a ceux qui ont quelque chose a transformer . La culture du vieux continent, d'abord effarouchée va trouver dans cet outil un prodigieux levier. Le Commerce électronique ne sera vite qu'une facette de cette immense toile. Quand a l'école, elle a été dégoûtée.

J'ai formé les INSTITS et les PROFS lors du plan informatique pour tous, Les grands gagnants de ce projet très en avance sur son temps furent Olivetti et THOMSON qui s'empressa d'arrêter ces ligne de MO5 et de TO7 dès le projet bouclé. Les premiers Mac existaient depuis pas longtemps et la convivialité pointait le bout de son nez mais ce projet avait quelque chose de... Stalinien et de réglé d'avance. Pourtant ILS étaient sacrement motivés les profs, en plein milieu des vacances (et oui Mr Allègre... cela se faisait...) il a fallu décortiquer et installer les « nanoreseaux », très vite il a fallu se rendre a l'évidence les « machins » tombaient en panne, étaient trop lents et les classes bien souvent surchargées n'en permettait pas l'utilisation. Seuls quelques passionnés ont continué. 10 ans après je travaille comme Ingénieur dans l'industrie et je me dis que de tout cela il ne reste pas grand chose aux jeunes qu'on embauche. C'est triste. Mais si il fallait retourner donner un coup de mains aux profs et même s'investir dans ce projet... j'irais car cette fois ci est la bonne. Ne vous laisser pas bercer par les vendeurs de matériel ils attendent un deuxième Plan informatique pour tous. Bravo pour votre travail monsieur le Sénateur.

Eric Langlet

Le gros enjeu est, bien sûr, le commerce électronique . Afin de le faire démarrer, une question très importante doit être résolue: la sécurité. Cette sécurité fait appel à la cryptographie, qui obéit à des lois très particulières et en tout cas, propres à chaque état membre (je parle pour l'Europe). Votre mission pourrait-elle contribuer à ce que les lois régissant les autorisations de cryptage soient UNIFORMISEES au niveau de TOUS les états membres ? En effet, la Commission Européenne n'a pas autorité dans ce domaine car il appartient au fameux troisième pillier (souveraineté des états) ?

Gilles POLIN

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Il est vrai que la France n'est pas aussi présente sur l'Internet que les USA. Mais le français est bien présent grâce au Québec, la suisse, la Belgique et... les pays francophones des pays en voie de développement. La mission Tregouët va jouer un rôle très important et il est capital que les internautes d'expression française s'y associent.

SANFO

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Le grand défi d'Internet et des NTIC c'est l'accès au savoir pour tous . Et le problème fondamental est celui des contenus . C'est-à-dire des ressources éducatives multimédia qu'ils faut créer produire et diffuser afin de construire cette université sans distance que Michel Serres appelait de ses voeux.

Gilles Chabré

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Monsieur le Sénateur le plus grand frein au développement d'Internet pour la France s'appelle France Telecom . Les Internautes Français ne peuvent être à égalité avec les conditions de connexion existant aux USA ou au Canada car dans ces pays, les communications locales sont gratuites ou soumises à un abonnement mensuel pour une durée illimitée. seriez-vous la première personnalité politique voulant résoudre ce problème ? Ce n'est pas en faisant payer le plus possible les Français(par l'intermédiaire de France Telecom ) que vous les encouragerez à utiliser les nouvelles technologies.

Thomas Jean-Claude

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Internet est incontestablement la plus grande révolution technologique de cette fin de siècle . Des lors que seront résolues les difficultés inhérentes a la vitesse d'accès en raison de l'encombrement des circuits, INTERNET va remplacer, en partie, la Poste ( e-mail ), le Fax, la Radio (fichier de bulletins d'information de Radio France par exemple) voire même la télévision des lors que l'on aura une vitesse suffisamment rapide pour télécharger son émission préférée. INTERNET remplacera (en partie) les bibliothèques , les fonds de documentation, les visites aux musées et la presse écrite . En pensant au rayonnement de la France dans le monde je salue l'initiative du service de presse du Ministère des Affaires Etrangères avec son serveur FRANCE. Moi même, je me suis battu pour que l'Ambassade de France au Brésil ait son propre site. ( http://www.tba.com.br/france fabriqués avec les moyens du bord et un coût insignifiant. Aujourd'hui ce sont en moyenne 40 visiteurs que nous accueillons tous les jours et ceci malgré des moyens qui ne nous permettent pas des mises à jour constantes ou un enrichissement quotidien de ce site. Bravo pour cette étude M. Le Sénateur. Mais bravo à la France aussi dont les sites officiels sont en général d'excellente qualité. Continuons. Et surtout invitons le privé à suivre l'exemple du public. Nous n'avons pas a avoir honte.

Christian GESCHWIND

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PROXIMITE DU NET : voila le premier but que je donne à cette mission : par la baisse des tarifs de téléphone et par le développement des autre réseaux tel Numéris, le câble ou encore le satellite.

REFORMER : deuxième but quoique aussi important que le premier: reformer le lourd appareil français, que toute les institutions, publiques ou privés, se mettent au Net. Trop de site ministériels exhibent, tel des trous noir, de boite au lettres électronique ou le courrier n'obtient guère de réponse. Reformer l'ENA ou il n'y a pas un seul ordinateur reformer la sécu pour que le net devienne un outil de sa sauvegarde. Reformer l'esprit commercial français : il faut abandonner notre minitel qui a eu son temps.

SECURISER : rendre l'Intranet français comme un exemple de sécurité, arme économique de première ordre, que nous allierons à l'originalité française dans le multimedia, mondialement reconnue grâce a des société comme CRYO.

Bref, il faut faire bouger tout ca !!!!

Pascal BLANCANEAUX

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Très bonne initiative, voire la meilleure. En 4 mots : SERA - T - ELLE SUIVIE D'EFFETS ?????

PAYANT Jean-Philippe

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Fidèle utilisateur de l'Internet pour des objectifs industriels et personnels, je souhaite contribuer à la diffusion de la connaissance de ce que cet outil peut apporter aux entreprises. P.D.G. d'un groupe industriel de 250 personnes, j'ai choisi il y a maintenant un an et demi d'utiliser l'Internet pour communiquer entre les différentes unités du groupe, ainsi qu'avec nos clients, fournisseurs,... Plus de 50 postes sont maintenant connectés en temps réel sur le net et nous utilisons celui-ci pour diffuser de l'information quotidienne (plannings, messages,...), de l'information stratégique (veille technologique, intelligence économique, tableaux de bords de gestion,...). C'est particulièrement fantastique de pouvoir retrouver son « bureau » dans le train, dans l'hôtel, à la maison... et bien sûr dans les locaux de l'entreprise ! De plus, nous utilisons maintenant quotidiennement les systèmes de surveillance de site pour être vigilants quant à nos clients et à leurs choix stratégiques. Conférencier depuis peu ( http://www.alpha-c.com/pcontal/) , j'ai déjà « prêché » dans toute la France en partageant l'expérience du groupe avec d'autres chefs d'entreprises. Je crois personnellement beaucoup à l'importance des tables rondes et des échanges d'expériences qui sont - à mon avis - le meilleur moyen de décloisonner notre société. Félicitations pour l'initiative qui a donné naissance à ce site. Bonne chance dans votre vaste ouvrage.

Philippe Contal

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Bonjour je pense que le vrai problème d Internet ce n est pas le coût de l installation maintenant presque tous les P.C. sont fournis avec des modem et les abonnement pour l'accès a Internet baissent de plus en plus on peux y accéder a partir de 65 F par mois ce qui n est pas lourd même pour un petit budget le gros problème ce sont les communication trop chères pour que l'on puisse vraiment utiliser le net pleinement et font même reculer certaines personnes intéressées par le net a partir de la première facture

Dartus Franck

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Monsieur le Sénateur, tout d'abord mes soutiens et félicitations pour ce rapport et sa méthode. Le problème du développement d'Internet est avant tout économique et politique, car niveau technique la France n'est pas a positionner parmi les plus mauvais .

Problème économique : prix exorbitants pratiques par l'opérateur France Telecom pour les accès par réseau RTC ou RNIS.

La solution a ce problème serait de mettre en place des forfaits téléphoniques sur les réseaux RTC et RNIS : cela induirait un nombre plus important de connectes a Internet, donc plus de création de lignes spécialisées et d'emplois dans les domaines touchant a Internet.

D'une autre part les liaisons permanentes sont également trop chères , particulièrement lorsqu'il s'agit d'un usage non commercial du réseau (hormis renater ). Quand aux problèmes de débits , France Telecom fait des essais d'accès Internet par technique ASDL, ainsi que le possibilités d'Internet par le câble. Ce sont des perspectives vraiment fabuleuses : permettre a un prix raisonnable une connexion illimitée. Au problème de l'équipement des foyers , je ne pense pas que le développement de WebTerminaux soit la bonne solution car un ordinateur complet est de plus en plus accessible, et ouvre une famille a d'autres applications telles que la gestion des comptes bancaires, et en particulier les logiciels éducatifs.

Egalement la cryptographie est un problème important, sachant que d'une part les protocoles utilises sur le réseau sont facilement trafiquables, et que l'on est jamais a l'abris d'un trou de sécurité informatique (rare sont les domaines qui n'ont pas eu de tels problèmes, d'après le CERT). Telles sont les principales idées de ma contribution. Amicalement.

Tristan SCHMURR

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Le DEFI INTERNET nous interpelle tous ! Cadres chez HEWLETT-PACKARD FRANCE, nous envisageons avec un groupe de collègues de proposer une « Initiative INTERNET » s'appuyant sur le savoir faire et la capacité d'initiative des 4000 employés de HEWLETT-PACKARD en France. Notre objectif serait : de favoriser l'utilisation d'INTERNET à tout niveau de la société, dans tout domaine (économique, social, culturel...). Ceci correspond à notre longue tradition d'entreprise « citoyenne ».

Les contributions (intervention, parrainage, assistance...) seraient basées sur les règles suivantes :

- Contribution hors du temps de travail sur une base de volontariat et bénévolat (même principe que nous utilisons par exemple pour le mécénat culturel).

- Pas d'objectifs commerciaux ni de recherche de subventions. Les initiatives INTERNET pourraient être accessible ou sollicitées sur le WEB HP FRANCE. Nos interventions seraient sans exclusive: écoles, associations, chambres de commerce, entreprise, syndicats... A ce jour 3 thèmes prioritaires seraient retenus : PRENDRE CONSCIENCE DU DECALAGE CULTUREL FACE AU MONDE ANGLO SAXON . le « Savoir Vivre » à la française sera menace si nous ne savons pas aussi VALORISER :

- La culture du risque et du profit

- le pragmatisme , le sens du résultat, le goût de l'action

- le sens du service vis à vis de clients exigeants et versatiles

- le principe de hiérarchie plate et une communication transversale . INTERNET c'est d'abord un état d'esprit: se responsabiliser au plan individuel et collectif face au futur. DEVELOPPER UNE CULTURE DE SERVICES. Un professeur dans son amphi ou un médecin dans son cabinet ont moins besoin du dernier micro « Tip Top » que d'une véritable infrastructure de services (Non pas tant l'infrastructure technique: téléphone, télécommunications somme toute assez compétitive) mais de SERVICES

- Formation, assistance technique, assistance métier, groupe de travail, services en ligne... etc . Ce sont les services qui sont générateur de valeur ajoutée et d'emplois. Un pays moderne et développe consomme du services. Un projet INTERNET c'est au moins 50 % du budget du services. Ce domaine correspond au monde de l'entreprise des aujourd'hui. FAVORISER L'UTILISATION D'INTERNET PAR TOUS. Il est probable que dans moins de 10 ans un non utilisateur d'INTERNET sera aussi handicape qu'un non possesseur de permis de conduire dans les années 60. La réussite et la non exclusion passera par l'adhésion du grand public dans son rôle de citoyen, de producteur et consommateur.

2 axes semblent importants :

- Favoriser la formation . Cela est tellement évident qu'il n'y a pas lieu ici de multiplier les commentaires.

- Déployer de grands projets . C'est l'administration et le secteur public qui doit être le premier utilisateur d'INTERNET.

- Sans aucune malice un grand projet n'est pas un projet pharaonique sans concertation avec les utilisateurs avec des résultats à 5 ans mais au contraire une action concertée dans la durée incluant tout les acteurs concernes avec étapes et résultats tangibles. Juste un exemple, en juin 1997 la direction de HEWLETT-PACKARD FRANCE annonçait à ses employés UNE BAISSE de 10 % des cotisations complémentaires maladies grâce en 2 ans à la mise en place avec notre partenaire (La COFAST pourquoi ne pas la nommer) d'une bonne gestion concertée incluant des échanges informatises réducteur de coûts mais surtout une responsabilisation des employés dans la consommation médicale. Ce qui est possible dans une communauté de 4000 personnes devrait être possible pour 25 000 000 de salaries !

ROMAN Daniel

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Utilisant Internet dans ma profession, résidant dans la région Parisienne avec 3 heures de trajet quotidiens, voyageant aux US pour mon travail, aimant résider à la campagne particulièrement en Creuse, pays qui se dépeuple et se meurt... etc. J'ai depuis longtemps effectué des réflexions sur les contradictions de notre temps... ; Au lieu de répéter bêtement comme des ânes la traduction américaine : « Les autoroutes de l'information »... Nous avons en France, un patrimoine, une culture, un héritage, et des potentiels tels que nous devrions employer plutôt: Les Villages, les carrefours, les bistros, les fontaines, les places, les hameaux et les départementales de l'information....!! En France nous avons tout ça !! Et je suis maintenant persuadé que notre économie et activités sociales et professionnelles vont revenir à un artisanat du 21 e siècle !!

En effet, les technologies de l'information ne sont qu'un outil que nous utilisons très mal . L'avenir, et j'en suis maintenant convaincu ressemblera à celui que la France a connu au 17 e 18 e et 19 e siècle, âges d'or de l'artisanat, du compagnonnage, et des inventeurs géniaux qui ont fait de la France la première puissance mondiale à une certaine époque...! Je suis persuadé que ces outils, si ils étaient correctement et judicieusement utilisés pourraient rendre à notre pays une nouvelle façon de vivre et de travailler...

En effet, nous n'avons que faire d'autoroutes, de « Hubs », de complexes... La technologie d'Internet nous permet de revitaliser nos villages, nos places et nos bistros...!! Par ex. favorisons la constructions de « Places » de « Hameaux » et de « Fermes » de l'information. dans un village par ex. avec une antenne satellite et un réseau non taxé et gratuit favorisons l'implantation de professions tertiaires en réseaux... Pas de taxes professionnelles pour ces professions et crédits bonifiés pour s'installer dans des villages et des hameaux qui se désertent. par ex. des villages entiers de traducteurs pourraient se créer, ou par ex. de professeurs en ligne. L'avantage...? Il serait de reconstituer des communautés dans le même village permettant des synergies et des partenariats évidents... De la même manière que au 18 e siècle, des cultivateurs ou éleveurs de certains produits étaient regroupés ensemble dans les mêmes villages...! Reconstruisons un nouveau tissu social par Internet . Ici, un village de traducteurs, ici, des professeurs en maths, là bas, un hameau de scientifiques sur la pisciculture, ou d'avocats d'affaires etc...

Détruisons nos zones industrielles en région Parisienne qui implosent sous les tracas urbains , et les problèmes et qui coûtent des fortunes au contribuable. Augmentons les taxes professionnelles en région parisienne et dans les grandes régions urbaines, et au contraire, exonérons les zones rurales et équipons les avec des Fontaines satellitaires « et irriguons le village avec des réseaux courts, économiques et gratuits. Ceci implique évidemment des exonérations puissantes et fortes pour favoriser ces implantations, sur les matériels, sur la rénovation d'habitat ancien, sur les coûts des communications, sur les impôts sur le revenue etc... Les résultats seraient énormes : - La création immédiate d'emplois pour ces « Fontaines satellitaires », ces réseaux villageois, avec à la clef de nouvelles professions de maintenance et d'installation des foyers à équiper SUR TOUT LE TERRITOIRE FRANCAIS . Sans compter sur l'effet « Bras de levier » ».des professions de transport, des PTT, des commerçants, des fermiers et de la construction etc... que ces nouveaux arrivants vont provoquer...

La décentralisation de la matière grise vers les régions avec spécialisation de villages entiers et de régions entières autour d'activités spécifiques ou traditionnelles vont stimuler l'émulation d'industries entières , tout en favorisant des échanges et une puissance de recherche et d'innovation uniques.(Voir l'exemple des vallées Italiennes « Districts » où le chômage n'existe plus, et les taux de croissance frisent les 5 % !! ) De plus certaines activités traditionnelles spécifiques à certaines régions vont pouvoir se projeter sur la planète entière (Commerce électronique de produits ou d'activités régionales)... Etc...

Meilleur cadre de vie, réduction des pollutions urbaines, synergies, humanité, créativité, économies d'énergie, augmentation du temps productif tout en réduisant la durée du travail...!! Flexibilité absolue Etc... Je crains de ne pouvoir tout dire ici... Mais nous sommes le seul pays, qui par ses traditions et son patrimoine, serait capable de prendre le virage de la 4 e Révolution industrielle dans les meilleures conditions. Le 21 e siècle sera le siècle des artisans et créateurs de génie « High tech » que notre pays est le seul (ou presque avec l'Italie et d'autres...) capable de produire... Quittons la ville et réveillons nos villages et hameaux avec la communication du 21 e siècle... Cassons les autoroutes de l'information, et reconstruisons nos villages et nos places de l'information !!

H. STREF

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Internet va devenir dans le monde le moyen de communication le plus répandu ! Alors pourquoi ne favorise t'on pas ce moyen de communication ? Le vrai problème est le suivant : les prix de la communication téléphonique. J'ai régulièrement une facture de 4200 F tous les deux mois... comment voulez-vous qu'un français moyen puisse payer cela ? Moi-même je dois réduire mes temps de connexion si je ne veux pas effrayer mes parents ! Internet c l'avenir ! Je dirais même : c'est le présent !! Et si France Télécom ne propose rien pour les internautes, je vois mal les français tous équipés dans les années futur comme le préconise notre 1 er ministre : Jospin. Un peu de bon sens et de compréhension : Il faut attribuer aux Internautes une connexion RTC gratuite ! Déjà que la vitesse n'est pas le point fort d'une ligne RTC. Ceux qui peuvent s'estimer heureux, ce sont les câblés ! Une vitesse 30 fois plus rapide pour un coût nul ! Nous ne demandons pas une ligne plus rapide, mais juste une connexion gratuite pour les Internautes ! merci

Moyne Julien

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Monsieur le Sénateur, Permettez moi de vous féliciter pour vos initiatives en faveur du développement du domaine Internet. Il faut très vite prendre garde au fait que notre France conservatrice s'est déjà beaucoup trop opposée a la pleine expansion de cet outil de communication et de travail .

Hervé GALMICHE

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Professionnel et passionné de l'informatique grâce à l'Internet depuis an, employé d'un grand nom de la micro informatique mondiale depuis peu, c'est avec un intérêt mêle d'enthousiasme que j'ai pris connaissance de l'étude du Sénateur Tregouët. Le résultat de mes observations est sans appel. C'est la première fois que je visite un site dont l'utilité alliée à la conception remarquable, démontre de façon définitive tout l'intérêt du réseau des réseaux. Aussi , en tant que concepteur et utilisateur de sites Web, j'approuve totalement le travail d'éveil et d'enseignement effectué par cette mission.

Fabrice Chable

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Mr le Sénateur, bravo tout d'abord pour cette initiative et l'exemple d'un site bien réalisé, tout le monde n'est pas egal devant le Dieu Cyber ... Cependant, la première réflexion qui me vient à l'esprit est suscitée par la découverte hasardeuse de votre site, ce qui montre bien que l'outil formidable de communication qu'est Internet est bien mal exploité, comme quoi, même avec les meilleurs outils nous ne sommes pas les meilleurs artisans, et se repose donc la question de comment communiquer ? Le « World Wide Web » va finir par nous échapper, si nous ne savons pas fédérer nos curiosités par des efforts politiques et économiques . Vous amorcez la une première démarche a laquelle nous serons attentifs et je vous souhaite la plus grande réussite.

Jean Pierre Lacon

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M. le Sénateur, Et si vous proposiez des mariages Collèges/Entreprises ? L'entreprise achète un P.C. pour un collège et en échange, le collège développe le web de l'entreprise et forme un employé (sur 1 année scolaire) L'entreprise a tout a gagner, le coût d'un P.C. bien équipe oscillant autour de 10000 F. Le collège aussi, puisque ne faisant plus appel aux deniers publics pour financer sa salle d'ordinateurs récents. Les étudiants apprennent le journalisme, la pao , le graphisme, le réseau sur un exemple concret, réel. Ils démarrent ainsi une expérience professionnelle. La concurrence des collèges avec des entreprises peut être très faible, 1 ou 2 projets par collège et par an, surtout dans des zones rurales. Enfin, ces entreprises concurrencées par les collèges pourraient aussi participer a la formation des étudiants. Voilà. G. Lucato

Gilles LUCATO

Etonnant que les intéressés soient contactés aussi ouvertement alors qu'une mission va décider de leur sort. Cette mission devrait, à mon sens, mettre en valeur les points suivants :

- Il n'est jamais profitable de mettre « dans le même sac » les utopistes, rêveurs, savants Cosinus qui ont crée cet outil surpuissant qu'est le Web et les marchands du temple dont les ravages s'exercent déja sur les sites anglo-saxons

- Il est (toujours) évident que les marchands du temple et les plus stupides et malfaisants des hommes (je pense aux réseaux pédophiles) soient les plus dangereux ennemis des savants Cosinus.

- Le négoce est une chose, l'échange d'idées en est une autre, les régulations (si régulations il doit y avoir) doivent en tenir compte A-t-on remarqué que le QI global des internautes est le même que celui de l'ensemble de la population . Certes Internet a un aspect « surpuissant » cependant, souvenons nous que « il est impossible d'obliger à boire un cheval qui n'a pas soif » Je ne pense pas qu'Internet rende ses usagers plus aptes à quoi que ce soit Simplement celui qui ne s'en sert pas, ou ne sait pas s'en servir, met de son coté toutes les chances de devoir s'inscrire à l'ANPE. Cet apprentissage est nécessaire, non suffisant

Luc VILLEVIEILLE

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Internet a été et reste un outil extraordinaire pour les chercheurs du monde entier qui ont pu travailler ensemble depuis 20 ans, abolissant les distances, les décalages horaires et les langues (ce dernier point par l'utilisation exclusive de l'anglais) . Les progrès réalisés dans tous les domaines scientifiques par ces échanges électroniques ont été fulgurants. Maintenant Internet est ouvert à tout le monde et cette démultiplication aura des conséquences que nous sommes incapables d'imaginer, dans les domaines artistiques, économiques, sociaux, politiques.

Nous sommes 150 millions d'internautes, bientôt 1 milliard ?

Par Internet nous sommes tous voisins . Quel que soit le sujet qui nous passionne, nous trouvons toujours quelqu'un avec qui nous pouvons approfondir, confronter, progresser.

Baisser les coûts de connexion, former massivement les utilisateurs, en particulier les enfants à maîtriser et exploiter intelligemment cette nouvelle technologie doivent être les priorités des pouvoirs publics . Internet est à la fois une formidable opportunité et un virage à ne pas manquer pour les entreprises, quelle que soit leur taille. Internet s'impose de manière irréversible à l'intérieur des entreprises (Intranet) et commence à s'imposer entre entreprises (extranet). Grâce au Minitel , la France a beaucoup d'avance sur la conception de services interactifs (essayez actuellement de réserver un billet d'avion sur Internet !). Il serait dommage de perdre cette avance en temporisant la transposition de ces services sur Internet, sous le simple prétexte de perdre la manne liée à la rétribution à la connexion.

Par contre, à l'intérieur des entreprises la France est en retard principalement parce que l'habitude de travailler en groupe informel n'a jamais été développée et parce que le haut management des entreprises met souvent un point d'honneur à ne pas utiliser l'outil informatique . La technologie Internet permet de rattraper très rapidement ce retard par sa simplicité de mise en oeuvre sur un réseau interne d'entreprise. J'espère que votre mission permettra d'ouvrir les yeux des chefs d'entreprises en leur montrant qu'Internet va bien au delà de la simple communication. C'est un véritable environnement de travail coopératif, les outils existent pour développer des applications industrielles et commerciales (suivi commercial, support client, circuits d'approbation, traitement de commandes, etc.) ou pour mettre en place des projets interentreprises. Les habitudes de travail changent, les échelons hiérarchiques sont bousculés, l'impact sur l'organisation de l'entreprise est loin d'être négligeable. Toutes les entreprises et administrations seront confrontées à ces changements et il est préférable de les anticiper et de les planifier plutôt que de les mettre en oeuvre sous la pression de la concurrence. Bonne chance à votre mission. Jean Faget. Président W4. start-up française.

Jean Faget

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Très bonne initiative que d'interroger les internautes. Il ne faudrait pas que ca ralentisse les mesures urgentes qui se trouvent au niveau des particuliers (ratio forfaitaire des comm. locales, baisse des prix des PC et mac) et des entreprises (constitution de catalogue de produits...) Quand vous parlez de retard de la France, ce n'est pas seulement en terme d'équipement, c'est aussi en terme de mentalité. Quand on sait qu'il y a encore en France des imbéciles pour faire leur recherche bibliographique scientifiques sur papier !

Herve Normand

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Comme nombre de mes co-internautes français, je pense que la tarification qu'applique France Télécom freine énormément le développement d'Internet dans notre pays . Et si ca continue comme ca (modification des tarifs en faveur des entreprises et au détriment du particulier) de moins en moins de gens pourront accéder à ce superbe outil. Moi par exemple, je suis étudiant dans une petite école qui n'a pas les moyens de se connecter en permanence, principalement en raison du coût de location de la ligne et de l'abonnement à Renater ; je dois donc me payer mon abonnement et mon matériel si je souhaite me connecter. D'accord, je le peux... ENCORE !

Je ne rêve pas bien-sûr de la situation aux USA où les communications locales sont gratuites ou presque ; mais un effort en faveur des internautes particuliers serait le bienvenu si l'objectif est, rappelons-le, « démocratiser Internet ». Quant au contenu, je pense qu'il est proportionnel à la demande . Je vois par exemple en Allemagne où l'accès à Internet me parait moins coûteux et donc plus développé, beaucoup de services et d'informations sont proposées (villes, musées, associations...) alors qu'en France on n'atteint pas ce niveau. Mais si l'utilisation dans notre pays se développe, je pense que le contenu suivra la progression.

David Rondeau

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INTERNET est une chance pour une entreprise française pour améliorer sa communication, sa notoriété et trouver des Clients et partenaires à l'Etranger . C' est bien car en France le business est plutôt en panne. Mais essayer de le faire comprendre à la COFACE qu'elle doit prendre en compte ce nouveau moyen ! Il est aussi difficile de faire changer l'esprit d'un banquier. La BDPME est censé pouvoir financer du haut de bilan des achats de produits matériel ou logiciel mais il faut passer par le banquier qui lui ne veut pas financer ce qu'il ne peut palper. Donc bravo à INTERNET et ce que l'on peut y trouver . Malheureusement, comme en France on réglemente tout il y a déjà un certain nombre d'entraves . Il y en aura bien davantage lorsque l'on réalisera en haut lieu:

1) l'information est maîtrisable d'où danger pour la notion d'Etat

2) que l'on peut livrer du logiciel, des musiques sans payer de taxes, et faire du business . Le seul point faible d'INTERNET, c'est qu'il ne sonne pas comme le téléphone. A bientôt.

BURON

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France Telecom est la plaie . Par là s'engouffrent toutes les énergies créatrices, bloquées par les pages jaunes ou blanches, et ce sacro-saint minitel dont la pub n'a pas fini de nous coûter. France Telecom a offert ses premiers Minitels ? Exigeons de France Telecom la mise à disposition gracieuse d'un NC dans tout foyer raccordé localement au RTC.

Que France Telecom use de son budget pub du minitel et des bénéfices des pages jaunes pour implanter une image valorisante de l'Internet, et placer l'Intranet au coeur de ses messages à destination des entreprises, des collectivités locales et des administrations.

L'Etat peut inciter fiscalement France Telecom et les opérateurs qui vont débarquer sur le marché à offrir la gratuité du réseau local. Ce seront toujours des économies de faites sur des politiques vaseuses de développement aux mains de caciques locaux plus préoccupés par des questions électoralistes de courte échéance que par de réelles envie d'offrir à nos prochains des conditions de vie riches et épanouissantes.

Plantons de nouvelles forêts riches en essences au lieu de pratiquer des coupes dévastatrices replantées d'arbres stérilisateurs.

Je suis prêt à re-router au webmaster de ce site tous les messages qui iront dans ce sens. Cessons de nous voiler la face. Bien à vous. RLM

René Le Marec

Monsieur le sénateur, j'ai parcouru pendant à peu près 10 francs le livre d'or, dont la qualité des interventions, alors que l'accès est libre, en dit long sur la conscience et le civisme des internautes. J'en tire 3 constatations principales :

1- le coût : les coms locales sont beaucoup trop chères

2- la gesticulation : plusieurs consultations ont déjà eu lieu. A quoi ont-elles conduit ?

3- l'isolement : les organisations existantes n'ont pas été consultées.

Je vois 2 réponses :

1- la forfaitisation des communications locales (mais pas le « forfait » local FT, qui se moque des gens en élargissant simplement la tranche horaire de la nuit à partir de 18 h contre 30 f/mois) !!!

2 - des actions fortes et rapides de votre part

3 - la consultation des organisations existantes et reconnues ainsi que l'utilisation du bénévolat Question subsidiaire : Qui va lire les centaines de lettres dont celle-ci, à part les visiteurs de ce site ? Merci.

Fabrice Portes

Enfin enfin et enfin !!! suis membre d'Internet Society Geneve , je travaille dans une multi nationale US comme reps System & réseau. j'utilise Internet depuis pas mal de temps déjà...

Je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour promouvoir le NET dans notre pays hélas jusque a ce jour les pouvoir public ont a mon sens tout fait pour qu'INTERNET ne progresse pas en France...

Le principal obstacle est a mon sens France Telecom qui par sa tarification empêche tout développement du NET. savez vous qu'aux USA dans la plupart des grandes villes on peux rester connecter en permanence pour 25 35$ par mois !!!! c'est comme cela que l'on obtient des gens doues en informatique et que l'on crée des emplois pas en facturant au prix fort les communications F.T et en mettant une TVA qui n'existait pas puis de 18.6 a 20 % !!!! La progression du NET est plus rapide en Afrique Noire qu'en France : voila le résultat !!! si ca continue, l'Afrique sera mieux équipée que la France... restera plus qu'a faire développer nos logiciels las bas !!! Voila si vous voulez vraiment renverser la tendance voila ce que je propose :

1-Gratuite de la connexion a Internet : Internet est comme une route ou une autoroute et par conséquent ca devrait être gratuit pour tout citoyen de ce pays : au moins pour les basses vitesses...Je pense également que les autoroutes pour automobiles devraient l'être également car c'est un mauvais calcul de considérer que la rentrée d'argent a court terme... sur les Coms locales faut aussi penser aux coûts a long termes (emplois, pertes de compétitivité etc.)

2-Détaxer et sponsoriser les fournisseurs d'accès Internet : TVA a 5 % : produit de première nécessite

3-Favoriser toute initiative dans le domaine , éviter la récupération par de grands groupes qui ne font que casser tout car ils ne pensent qu'à la profitabilité a court terme...

5-La création de contenu en français sera stimule si tout le monde a accès au NET , si chacun peux créer du contenu..

6-Arreter l'hypocrisie Internet : Internet n'est pas un Jack POT comme le Minitel... C'est un outil de communication planétaire base essentiellement sur le bénévolat, la contribution de chacun pour le meilleur et pour le pire. Il ne faut pas essayer de récupérer quoique ce soit ni même de contrôler quoique ce soit... Il faut éduquer, former et informer et cesser d'agiter des épouvantails et de croire que le minitel est avance sur INTERNET car ca c'est franchement ridicule...

8-Donner la parole aux véritables Experts ... Il y en a peu par rapport aux U.S.A. mais je n'ai jamais vu quelqu'un comme Christian Huitema être implique la dedans... Au contraire on écarte ceux qui ne pense pas comme il le faut ! Il faut enfin que la France soit prête a être une grande démocratie, elle doit faire confiance en l'individu. La France ne doit pas vouloir contrôler Internet sous prétexte qu'il y a des pédophiles ou des poseurs de bombes. Il faut autoriser le cryptage dans ce pays et ne plus faire partie de 5 (Iran Irak Chine URSS France !!!) Voila... enfin bravo pour cette initiative qui je l'espère permettra aux instances dirigeantes de ne plus dire n'importe quoi sur le sujet.

Claude Stabile

Un grand merci à M. le Sénateur qui a relevé le défi de l'innovation et de la démocratie. Que pourrait-on craindre d'une meilleure répartition de la connaissance et du savoir grâce à INTERNET, sinon que de voir s'effriter les rentes de ceux qui profitent actuellement de l'ignorance des consommateurs ou de la lassitude des citoyens ? Il est temps d'admettre qu'il est plus avantageux pour tous d'échanger de l'information à un coût marginal (c'est à dire quasi nul !) que de transporter des biens ou de déplacer des personnes d'un bout à l'autre du territoire et de la planète.

Cela participe tout autant de la liberté individuelle chère à notre société que du respect (ou mieux de la défense) de notre identité culturelle dans une mondialisation déjà bien établie de notre économie. Rarement une telle évidence ne s'est imposée à tous aussi clairement. Une seule règle s'impose: l'accès du plus grand nombre à ce nouveau média interpersonnel. Parions qu'en moins de 12 mois le pari sera gagné !

Bernard ROCHIER

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Merci d'avoir accepté cette mission; l'Internet est peut être une des clés qui permettra de « sortir » de cette situation de blocage dans laquelle notre pays a tendance à s'enfermer; pour ce faire son accès doit être facilité et encouragé.

Yves LEON

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C'est une initiative géniale qui doit dépasser les clivages politiques. Je vais, de ce pas, référencer ce site citoyen et crucial sur ma modeste page WEB personnelle . BRAVO !

Gérard MARCON

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Excellente initiative. Au niveau de l'école : il suffit d'apprendre à aller chercher l'information. Au niveau des foyers, il faut bien évidemment les équiper de manière à ce que les enfants apprennent à leurs parents à s'en servir : un achat de masse + les nouvelles technologies devraient faire baisser les prix. Excellent moyen de décentraliser et de donner à tous ceux qui le souhaitent la possibilité de vivre à la campagne sans être pénalisés. Merci. Bonne réussite !

Armelle Mercier

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Démocratiser Internet est une nécessite. Nous avons encore beaucoup de retard et le seul moyen de le combler est la gratuite de la communication locale comme dans la plupart des Etats des USA. A partir de ce moment, Internet connaîtra une vrai dynamique et le manque a gagner pour les opérateurs devrait se rattraper sur les communications des entreprises qui, elle, gagne de l'argent grâce au téléphone et qui peuvent donc soutenir un léger surcout des communications.

Yves Bernard

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Il est toujours agréable d'être consulté. La difficulté est de comprendre l'usage qui sera fait de cette consultation, ce qu'elle apportera.

Question numéro 1 : Est-ce bien le rôle du gouvernement de légiférer sur Internet alors qu'il s'agit bien évidement d'intérêts privés (constructeurs, opérateurs, entreprises, particuliers), et qu'une bonne éducation informatique des français aurait présenté une donne différente de l'offre et de la demande.

Question numéro 2 : Pourquoi ce brusque virage après avoir défendu mordicus le combat d'arrière garde nommé MINITEL ?

Question numéro 3 : Démocratiser Internet, c'est bien mais qui fait quoi avec Internet. ? qui sait faire quoi avec Internet ?, qui a besoin de quoi sur Internet ?. qui propose quoi sur Internet, et pour quel prix ? Les réponses à ces questions s'appellent un marché, et quand un marché est porteur, il se développe seul.

Question 4 : Quels seront vos moyens pour faire appliquer les préconisations issues de cette consultation ?. Allez vous obliger les français à disposer d'un ordinateur pour se connecter une heure par jour ?

Pierre-Yves DUCAS

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Nous ne pouvons qu'applaudir à une telle initiative. Il est plus que temps que le gouvernement français s'implique dans ce domaine d'envergure internationale. Le français prendre la place qui lui revient sur le W3. La France a un rôle de premier plan à y jouer. Il faut rendre accessible l'Internet au plus grand nombre possible de gens.

Yves Lefebvre

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Monsieur le sénateur, je suis enchanté d'avoir fait votre connaissance à l'Arche, c'est une des rares fois ou j'entend le discours d'un homme politique aussi intelligemment positif.

Personnellement je travaille sur ce sujet depuis 1989, chef de projet dans une grosse administration, il n'est pas facile d'être pionnier, mais quelle satisfaction d'avoir eu des idées justes.

Techniquement la France n'est pas en retard dans ces domaines des nouvelles technologies, elle est même en avance mais peu de gens le savent et ceux qui savent ont bien du mal à se faire entendre pour des raisons qui relèvent d'un autre débat. Vous indiquez « Une crainte s'exprime également sur l'effet de ces nouvelles technologies sur le développement du chômage et de l'exclusion » Rien n'est plus facile de démontrer le contraire : Utilisons les NTIC pour loger, nourrir, réinsérer et redonner de la dignité aux SDF et aux Français, cela créera des emplois, obligera l'administration a délivrer l'information utile, coordonnera l'action des associations qui ne manquent ni de solutions ni de bonnes volontés à défaut de cohésion, voila un beau projet national qui, avec une bonne volonté politique, une maîtrise d'ouvrage intelligente et une maîtrise d'oeuvre compétente devrait porter ses fruits rapidement.

Les ressources ne manquent pas en France si on dénombre les chômeurs, les logements vides, les terres en jachère, et les villages abandonnés. Cette action peu onéreuse au regard des retours d'investissement devrait provoquer le choc psychologique nécessaire à une prise de conscience collective en faveur des NTIC. Parallèlement d'autres projets pourraient favoriser l'information des citoyens, dans les différents domaines sensibles tels que l'éducation, la justice, l'administration, pour les aider, pas pour les piéger comme ont on en a le sentiment actuellement, du fait de la complexité croissante et du manque de transparence. Le développement des entreprises toujours par la diffusion d'informations utiles et d'aides en ligne efficaces, mais dans ce domaine les suggestions ne manques pas. YAKA (yaka-france.fr) voila encore un beau projet à soutenir.

Philippe VACHEYROUT

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Dans ce livre, quelqu'un s'est réjouit que les citoyens étaient enfin consultés pour autre chose qu'un bulletin de vote mais il oublie justement qu'il ne s'agit que d'une consultation, hors tout le monde sait ce que les pouvoirs publics font des avis consultatifs (ils ne sont là que pour respecter les lois et on ne les prend pas en compte) toutefois on peut toujours espérer...

Mon avis est que (en vrac) :

- la situation des NTIC dans les entreprises et les administrations publiques n'est que le reflet de la « frilosité » bien française, de la rétention de pouvoir des dirigeants) qui freine un travail collectif. - Les entreprises et les administrations qui sont sur Internet le sont parce que çà fait bien sinon pourquoi n'arrive-t-on pas à les contacter par cet intermédiaire alors qu'ils répondent au téléphone. Si les pouvoirs publics ne prennent pas Internet au sérieux pourquoi les entreprises le feraient-elles ? A moins que ce soit aux entreprises de montrer l'exemple.

- Les coûts sont trop élevés . France Télécom ne devrait plus avoir le pouvoir de faire traîner l'essor des connexions via le câble. - Les NTIC dans les écoles tels que l'a annoncé le gouvernement, c'est de la rigolade. Un ordinateur pour 30 élèves en l'an 2000 on croît rêver ! cessons de vouloir imiter les américains qui de toute façon ne veulent pas, comme le gouvernement français, mettre l'argent nécessaire pour l'informatisation des écoles. Bill Gates devrait regarder ce qui se passe chez lui .

- Enfin, en tant que documentaliste à la recherche d'un contrat en permanence (puisque je ne réussit à travailler qu'en CDD) je dirais que les entreprises ont peur du coût de l'information hors si un particulier peut se payer un accès aux NTIC c'est que ce n'est pas si cher que çà (en tous les cas beaucoup moins cher que le minitel). - Utopie : il faudrait une politique similaire à la celle qui a permis le développement fulgurant du minitel. Rêvons un peu. En tous les cas, je reste réaliste, même si j'ai une utilisation intensive d'Internet au niveau personnel et professionnel, les français l'ignorent complètement.

Pascale Araujo

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Serait-ce-le début d'une nouvelle démocratie ?, la politique directement du producteur au consommateur ? Je me surprend a rêver BRAVO ! pour cette initiative, nous, citoyen, ne sommes donc plus de simple votant mais des consultants. Ce n'est plus du OUI/NON a M. MachinBidule . ha super ! ! sinon, des coûts, des coups encore des coûts, du coup tous le monde regarde son CB a lui ;mais il serait plus simple de penser déjà aux groupes. L'école n'est pas connectée, les associations n'ont aucune aide, comment faire progresser la culture cyber, ou le simple accès au savoir si c'est chacun sa merde. l'Etat a une mission sociale. Nous sommes en France... Les entrepreneurs de demain sont dans les écoles d'aujourd'hui. Les sites francophones: mais nous sommes en Europe ? et l'espagnol, l'italien... ne poussons pas la charrue en oubliant les boeufs. d'abord il faut pouvoir décrocher son téléphone avant de parle(en français... pardon), Internet c'est pareil : pas de connexion pas d'échange d'information et puis après quand la ménagère aura un porte voix pour crier son mécontentement sur le prix du poulet aux australiens, je pense qu'elle le fera en français, c'est naturel. Enfin, je délire... en résumé : BRAVO

Rolez

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Le frein majeur à l'utilisation d'Internet par les Français est tout simplement le coût exorbitant des communications téléphoniques locales ou régionales pratiqué par France Télécom.

Echaudés par le coût des 3615, 3617 et autres 3668, les français se méfient de ce nouveau média interactif sur lequel on peut passer des heures sans même s'en apercevoir... jusqu'à réception de la facture téléphonique. Certes, le coût d'une communication Internet (communication locale) est inférieur à celui d'un 3615, mais le temps passé sur Internet est très supérieur à celui passé sur le Minitel car beaucoup de sites WEB sont très attractifs et incitent à la « promenade » même si l'objectif initial de la connexion était une recherche bien ciblée! Pour ce qui me concerne, les communications Internet me reviennent à 3 ou 4 fois le prix de l'abonnement au provider Internet (77 F TTC par mois).

Et pourtant, il y a belle lurette que j'ai passé le stade de l'attirance du « tout beau tout nouveau »... Le coût des communications locales pratiqué par France Télécom est véritablement scandaleux. Pour mémoire, dans les années soixante une communication locale ne coûtait qu'une seule taxe de base quelle que soit la durée; avant 95 elle coûtait une taxe de base toutes les 6 minutes. En une seule fois, France Télécom a augmenté le coût des communications locales de 100 % en réduisant la durée d'une taxe de base de 6 à 3 minutes.

Pourtant le passage des centraux électromécaniques aux centraux électroniques (dont le coût d'exploitation est bien inférieur) aurait dû conduire à une baisse considérable des communications locales et même aboutir à la quasi gratuité comme dans les grandes villes américaines. Mais voilà, France Télécom possède là une « vache à lait » dont elle a le monopole, qui lui permet de faire des bénéfices colossaux et de financer tous ses projets plus ou moins farfelus. Est-il normal, par exemple, que le GSM soit financé par les abonnés du téléphone filaire ? que le coût d'une communication téléphonique entre un portable GSM et un téléphone filaire soit notablement inférieur si l'appel est fait à partir du mobile ? Que FT baisse le coût des communications internationales (là où il y a de la concurrence !) à grand renfort de publicité me laisse indifférent: comme la majorité des français, mes communications téléphoniques (non professionnelles) à l'étranger sont très rares.

Hariot

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Bravo à la personne ou à l'équipe qui a osé créer ce site . Il s'agit de la première consultation réelle que je trouve sur un site « officiel » français.

Un regret , la faible publicité faite sur ce site (y a t `il eu refus des providers ?). Un second regret plus important, ce site a-t-il un pendant sur le Minitel (il faut en effet toucher aussi ceux qui n'ont pas accès à l'Internet !).

Un ou deux points critiques (mineurs) ensuite : - le questionnaire concernant l'éducation semble parfois un peu fermé, enfin... - l'accès aux divers questionnaires est un peu trop disséminé dans le site (je suis persuadé que certains avis ne seront pas émis sur toutes les questions pour cette raison)

Pour terminer : il existe à l'évidence deux marchés, les entreprises et les particuliers , marchés pas obligatoirement synchrones. Pour les entreprises, il s'agit de problèmes de rentabilité, de sécurité et d'assistance dans la mise en oeuvre, la solution viendra seule à part un point capital, les clients, liaison avec la catégorie suivante. Pour les particuliers, c'est un problème de services et de prix.

Les services existent sur le Minitel, mais sont très bien rémunérés, ce qui ne sera pas le cas sur l'Internet. Les prix dépendent eux du matériel, des logiciels et des communications, chacun de ces points étant hors d'atteinte aujourd'hui du marché grand public. Ce sont sur ces trois points qu'il faudra agir pour développer les communications dans notre pays.

Patrick GICQUEL

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Bravo pour cette initiative. Contrairement à ce qui est dit plus haut, il n'est pas indispensable que les sites soient bilingues. Le Net est, au contraire, une formidable occasion de défendre notre langue. Les Canadiens l'ont bien compris, eux ! Les sites français sont somme toute assez bien construits, intéressants, en comparaison des sites anglo-saxons, le problème est plutôt de leur faible quantité, aussi bien pour les sites commerciaux (ceux des entreprises) que pour les sites culturels (gouvernementaux, associatifs ou simplement les pages personnelles) Mettons tout en oeuvre pour améliorer l'accès, par la baisse des tarifs de communications d'une part, et d'autre part augmentons la taille des « tuyaux » de communication (câble, LMDS,...); ceci est vrai pour le monde entier, mais l'est aussi en particulier pour la France. Je suis personnellement convaincu que le multimédia interactif (et le terme est faible) est une évolution inéluctable, et qu'elle modifiera profondément le comportement des peuples et les relations entre les hommes; si la France n'est pas prête, elle sera exclue, et pour le moment nous sommes à la traîne. Donnons nous les moyens d'une ambition, et favorisons l'Internet à l'école, ainsi que la formation aux techniques de l'Internet. Comme il s'agit de l'avenir des communications, et que les individus vont disposer de plus en plus de temps libre (sans parler du télétravail), c'est un phénomène générateur d'emplois, et c'est là que se trouve le retour sur investissement de la baisse des coûts d'accès mentionnée plus haut. Le futur est à la communication, comme le 20 e siècle a été l'ère de l'industrie manufacturière.

Michel TURIN

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L'intention est louable et la méthode aussi , mais tout cela n'est quand même pas aussi franc que les déclarations d'intentions ne le feraient penser. Il est remarquable que les questions qui sont posées dans les rubrique « A votre avis » évitent assez adroitement la cause n° 1, qui est celle du manque d'entrain des fournisseurs d'infrastructures et de services de la télématique française à enfourcher l'Internet simplement parce que cela contrarie leurs intérêts économiques.

La France dispose effectivement d'une grosse population de professionnels rodées en la matière, que les technologies Internet n'effraient pas tant que cela, mais celle-ci a été si grassement nourrie sur la manne du Minitel pendant pas mal d'années qu'elle a bien du mal à s'imaginer surfant la vague de l'Internet, qui plus est en compétition avec de jeunes californiens sveltes et aux dents longues.

N'importe quel toubib généraliste de campagne prescrirait et en tout bon sens une cure d'amaigrissement sans avoir besoin de faire faire moultes analyses. Mais cela suppose que le patient soit suffisamment motivé pour accepter le régime et s'y tenir, ce qui parait tout à fait improbable tant que la manne continue à nourrir ses hommes. Je connais personnellement des fournisseurs de services Minitel qui l'avouent aussi franchement que cela en privé et réfléchissent sérieusement à la question depuis quelque temps mais n'ont pas encore trouvé le courage de passer à l'acte, alors en attendant ils racontent n'importe quelles sornettes en public pour continuer à justifier leur job.

Faute d'aborder cette question de front, en toute franchise et avec énergie, cette mission ne pourra atteindre que des objectifs subalternes, qui auront peu d'effets.

Didier Lebrun

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Je suis membre du conseil économique et social de Rueil-Malmaison où j'apporte ma contribution à la promotion des NTIC dans la commune. Votre mission est à mes yeux d'une importance capitale car le développement des NTIC se heurte à l'esprit cartésien de nos compatriotes, en particulier de certains élus qui n'ont pas encore évalué l'enjeu de la maîtrise de ces technologies. Un grand mouvement pédagogique national devrait suivre votre rapport. Je vous exprime tout mon encouragement. respectueuses salutations.

Gaudron Marcel

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Monsieur le Sénateur, chers lecteurs, La majorité des personnes qui ont visité ce site ont apprécié cette initiative qui est une parfaite illustration de ce que peut représenter le nouvel outil INTERNET. Je pense avoir trouvé en résumé dans ce livre d'or toutes les attentes des français qui souhaitent avancer et être au rendez-vous du prochain siècle qui s'ouvrira sur une nouvelle ère, celle de l'industrie de la Communication.

Par nos initiatives respectives plus ou moins modestes, nous participons à l'écriture des pages de l'histoire de l'Internet en France comme au début du cinéma, de la télévision où encore plus proche de nous des radios libres.

Dans notre métier nous mettons tout en oeuvre pour faire grossir le rang des « internautes », expliquer aux différents chefs d'entreprise les avantages du Web ou de Intranet'. Mais même si pour toutes les raisons qui ont étés invoquées sur ce site la tâche n'est pas facile, l'Internet remporte des victoires tous les jours. Nos grands parents ont refusé l'informatique, elle est aujourd'hui présente partout, aidons l'Internet.

Stéphane Sésé

Monsieur le sénateur, votre site est remarquable et votre mission est d'intérêt public. Internet n'est pas un gadget, mais un nouveau moyen de communication (pas si nouveau puisque créé en 1969 sous le nom d'Arpanet).

Le retard de la France dans le domaine doit être comblé rapidement, au plus grand bénéfice de la francophonie. Pour cela il faut que les chefs d'entreprises comprennent les intérêts qu'ils peuvent y trouver. Il faut également que les opérateurs de télécommunications proposent des modes de tarification mieux adaptés.

Philippe LEROI

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Monsieur le Sénateur, Le sujet est passionnant , et voilà bien la première difficulté : dépassionner le débat tout en l'élargissant au problème global du retard français en matière de systèmes d'information.

Philippe Bergelin

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Monsieur le Sénateur, Expert français indépendant auprès de la Commission européenne, je ne puis que vous féliciter pour cette initiative qui permet de banaliser les autoroutes de l'information. Le commentaire que je peux faire sur la situation actuelle est que la France qui était très en avance avec le minitel devient très en retard dans le domaine des services marchands et non marchands. Je pense qu'un effort très important dans le domaine des autoroutes de l'information doit être fourni par les plus hautes autorités de l'Etat. Il n'est pas encore trop tard !

Bruno MELINE

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Un site bien ficelé.

Concernant l'initiative d'un libre accès à Internet pour tous, il est clair que c'est le pas nécessaire pour que la France s'affranchisse du retard qu'elle a pris dans ce domaine. Le libre accès à l'information est le credo de tous les internautes, et plus généralement des informaticiens. C'est pour ça que le fait de payer pour accéder à une telle mine d'information ne fait de nous, français, que les laissés pour compte de la révolution des communications. Aussi, l'idéal serait un accès complètement gratuit, que ce soit au point de vue connexion (fournisseur d'accès), qu'au point de vue communication (appels téléphoniques). Et c'est pour cela que ce site ne peut être que plébiscité par tous les utilisateurs d'Internet... Aussi, merci pour cette initiative...

Rondinaud Stéphane

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Monsieur le Sénateur, Le retard de la France dans l'équipement des Etablissements scolaires et dans la formation des enseignants à ces technique de communication est considérable ! L'an dernier, j'ai établi une correspondance sur Internet entre ma petite fille (classe de 5 e ) et une classe d'un collège d'Ottawa; Les élèves de cette classe Canadienne auraient été enchantés d'établir d'autres liens par ce moyen avec les autres élèves du collège de ma petite fille. Hélas, leur espoir a été déçu lorsqu'ils ont constaté que le dit collège ne possédait pas d'ordinateurs à la disposition des élèves et encore moins de connexions au réseau Internet Le problème revêt une grande urgence. Nous sommes avec vous pour que ce travail aboutisse à des décisions réalistes et efficaces. Il est grand temps !

Joseph Cordaro

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La question est simple et a le mérite d'avoir été posée . La réponse l'est heureusement aussi, et la plupart des critères proposés dans vos pages atteste d'une bonne analyse de votre part. En résumé, je pense que les propositions suivantes doivent être PRIORITAIRES :

- baisse du coût des communications locales ou création de numéros d'accès GRATUITS (pour les abonnés et le provider) pour les connexions numériques,

- baisse du coût de l'abonnement Numéris pour les particuliers,

- baisse du coût des liaisons numériques pour les entreprises, -

- développement de l'offre de connexion par le câble, les câblo-opérateurs étant tous prêts à développer cette offre,

- création de serveurs Web gouvernementaux,

- développement de l'infrastructure de communication numérique en France,

- autorisation de la cryptographie « faible » (40 ou 56 bits), qui constitue actuellement LE frein au développement d'échanges commerciaux sur Internet, la structure de tiers de confiance actuellement prévue n'ayant aucune chance d'être développée et utilisée par les PME/PMI et les particuliers car elle ne correspond pas à leur besoin et son coût sera certainement trop élevé.

Nicolas Ganivet

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Ces nouvelles technologies vont être utilisées de manière dense par nos enfants, donc il serait temps que des actions efficaces soient entreprise au niveau éducation nationale pour mettre à niveau toute cette jeunesse et la former très vite à l'usage et aux règles de déontologie appropriées

Courault Jean-Louis

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Monsieur le Sénateur, bravo pour votre initiative. Il est effectivement grand temps que la France comble son retard dans ces nouvelles technologies. L'état américain a quant à lui compris l'enjeu d'un tel média. A fin 1999, l'administration américaine sera fin prête. A quand la vôtre ?

Christophe Delsaux

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Demain, la communication par réseaux sera la norme... Comprendre cette évidence et savoir l'intégrer dans la stratégie de nos entreprises, de nos administrations, dans le quotidien de nos contemporains devient une nécessité. Cette mission oeuvre dans ce sens et je vous en remercie. Bien cordialement.

Eric Binger

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Belle initiative. En tant que professionnel de l'Internet (DG de la SA Cyberline), je ne peux que regretter de voir chaque jour la France prendre du retard sur les pays étrangers, les USA notamment. La France a horreur des nouveautés et des gadgets, peut-on lire.

Le problème est que l'Internet n'est pas un gadget. Le Minitel , et son acceptation par le grand public est la preuve vivante que la France a une longueur d'avance : elle a su créer les conditions d'un marché lié à l'information et aux bases de données. Marché estimé à près de 11 Milliards de Francs ! Encore faut-il qu'elle sache garder cette longueur d'avance. Pourquoi, aujourd'hui, un producteur de base de données à valeur ajoutée aurait-il envie de passer d'un Minitel très rémunérateur à un site Internet coûteux (hébergement, création,...) ?

Voilà pourquoi les productions sur Internet , en France, sont souvent de mauvaise qualité (plaquette, ezine, délires branchés, home-pages) et que la valeur ajoutée se trouve toujours sur le Minitel. Le Minitel est à la fois la chance et le drame de la communication électronique française. L'avenir nous dira comment nous allons évoluer. Bonne chance et vive l'accès d'Internet (si possible à haut débit) pour
TOUTES et TOUS

Hervé BIGAL

Une remarquable initiative que je salue. Nous ne manquerons pas d'inciter nos 2000 étudiants de Premier Cycle, qui ont tous un accès Internet total depuis l'Institut (résidences et salles en libre-service) de venir vous visiter. Et vous nous permettrez de aussi de leur montrer votre site comme un remarquable exemple de qualité aussi bien du contenu que de la forme dans nos cours d'initiation à la composition de pages HTML. Car, quoiqu'en dise quelqu'un plus haut dans ce livre d'or, il existe des écoles/universités qui incluent des formations au NTE dans leur cursus. Cordialement et bravo encore.

Patrick Pollet

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Monsieur le Sénateur, Bravo. Bravo d'avoir eu le courage d'accepter de défendre un tel dossier face à toutes les critiques dont il fait l'objet. Bravo aussi pour son interface conviviale fluide. Mais je crois que l'Internet en France manque de moyens, qu'ils soient financiers, matériels ou intellectuels.

En effet, combien d'écoles propose une spécialisation aux pratiques de communication sur Internet ? Combien d'école propose des cours de programmation, de développement de site ? Bon nombre de chefs d'entreprise ne croient pas à ce nouveau moyen de travail, de communication. Peut être à cause de son coût. Car un des gros problèmes est le coût généré par la mise en oeuvre de ce réseau dans une entreprise : les fournisseurs d'accès, puis pour l'utilisation, le coût des communications téléphoniques...

Si le même réseau fonctionne parfaitement bien outre-Atlantique, c'est que les communications sont bien moins chères, le réseau bien moins saturé. Toutes les universités, écoles sont dotées d'accès performants. Ensuite vient la communication sur l'outil . Face à une presse déchaînée sur le sujet, critiquant tout et rien en même temps, le patron d'une PME/PMI a de quoi être perdu et préférer garder son bon vieux service Minitel ! Internet manque d'information sur ses possibilités, sa puissance mais aussi ses dangers.

Aussi je crois que tous ces problèmes doivent être réglés par une communication massive et de bonne qualité. Seul petit reproche sur votre site destiné aux FRANÇAIS : pour envoyer ce message le bouton se nomme submit query... Bravo tout de même

Olivier Perrichon

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Monsieur le Sénateur, Après avoir parcouru ce site, je vous félicite pour sa réalisation. Votre site et votre action doivent avant tout permettre aux français de découvrir l'Internet (WEB, Mail, News). Le besoin est réel. Appartenant à une entreprise (Le Serveur Internet 69270 Saint Romain au Mont d'Or) commercialisant diverses prestations en matière d'Internet, je peux vous affirmer que les entrepreneurs français n'ont pas encore saisi la révolution qu'apportera Internet dans les échanges commerciaux. Aussi, je vous suggère de mettre en place une politique de communication à l'égard des PME/PMI pour que celles-ci ne passent pas à côté d'un outil qui leur permettra notamment de disposer d'une vitrine mondiale. En espérant que les entreprises et la population françaises ne passent pas à côté de la révolution Internet, je vous prie d'agréer mes salutations.

Franck NALLET

Il m'apparaît primordial de mettre en oeuvre tous les moyens afin d'assurer une place prépondérante du français sur Internet et combler dans les meilleurs délais le retard de la France en matière de raccordement au W3. C'est assurément le souhait le plus sincère de tous les internautes du Québec. Monsieur le sénateur, faites en sorte que votre site soit la place centrale de la francophonie sur Internet . Les nouveautés, les forums, les technologies, tout devrait être accessible à partir d'un seul site. Bravo et consacrez tous vos efforts afin de permettre aux jeunes générations de créer des emplois et de nouveaux logiciels ou technologies pour les prochains dix ans.

Jean Laurin

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Bonne initiative. A faire évoluer avec une déclinaison d'objectifs .

Elargissement d'accès aux réseaux d'information, banalisation des service télématiques, diffusion de la langue française.

Si le Minitel est un service télématique il reste horriblement cher et en concurrence avec Internet risque ne serait-ce que par le prix de ses services de tomber rapidement en désuétude. il est urgent de diffuser tous les services Minitel sur Internet à des tarifs bien inférieurs la demande potentielle bien plus élevé amortira les coûts. Aujourd'hui le minitel constitue sans doute une barrière d'entrée qu'un moyen de diffusion. une multiplicité de base de données devrait être développée : Exemple Bibliothèque nationale. Pour la défense de la langue française pourquoi ne peut-on avoir accès, comme pour Encyclopédie Universalis , au Gros Robert.

Tarif Télécom : voir l'article récent de The Economist , la France reste un des pays dont les tarifs sont les plus élevés au temps passé, un tarif de nuit très faible voir nul serait une incitation utile. l'apprentissage des accrocs se fait souvent la nuit. Tous les ministères ont-ils une adresse Internet ? Toutes les administrations ? à l'heure de la résurgence démocratique n'est-il temps ?

Nudick

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Votre initiative est excellence. Elle démontre par le concret qu'Internet peut constituer un outil pertinent d'expression démocratique. J'en parlerai dans les forums que je fréquente

Jean TERS

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Bravo pour cette initiative, maintenant il faut transformer car la francophonie doit se maintenir à travers le WEB

Jacques Tinchant

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Félicitations pour ce site. Je suis venu... je reviendrai. En tant que créateur d'entreprise dans l'informatique je suis doublement concerné (producteur et consommateur) par le sujet d'Internet. Cette mission est une bonne initiative et connaissant la motivation et l'implication du sénateur TREGOUET dans ses actions, nul doute que cette consultation aboutira à des idées neuves et des chantiers intéressants !!. A très bientôt.

Christophe GUILLARME

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J'aurais bien voulu faire d'Internet mon métier , mais hélas après mon passage dans trois écoles différentes (un IUT, une école d'ing et la fac) je suis bien oblige de constater qu'il n'existe pas de formations pour Internet. Pas de cours de HTML, de design ou de normalisation... RIEN Internet c'est de l'autoformation, mais quand on est étudiant on a pas de temps libre, alors petit a petit la motivation baisse et l'intérêt s'estompe. Quel dommage ! Je suis maintenant trop vieux pour changer encore d'école et personne ne semble s'intéresser a mon travail. Il devient donc très urgent de former des profs, mais pas des matheux comme ceux qu'on supporte en fac, moi je parle de gens compétents, de personnes qui comprennent ce qu'est Internet, des personnes capables d'évolués avec les NTIC. Et qu'on ne me parle pas d'argent, j'ai vu des 100KF partir dans du matériel qui a fini dans un placard ou dans un bureau de prof (et ce encore cette année).

LORRAIN FRED

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Un des principaux problèmes que rencontre Internet chez nous est son coût . L'existence de fournisseurs d'accès payants est déjà dommageable, bien que nécessaire, sans doute, tout le monde ne pouvant bénéficier d'un raccord au serveur d'une entreprise ou d'une université. Mais le pire est certainement le coût des communications téléphoniques. Il ne faut pas chercher ailleurs le succès d'Internet aux Etats-Unis: ce facteur financier y est inexistant. Les universités bénéficient déjà de raccords non téléphoniques; pourquoi ne pas étendre cette possibilité au plus grand nombre ? Via le câble, par exemple. Ou via la gratuité des appels locaux, sur le téléphone, comme dans certains pays... Merci de vous en préoccuper !

Ghislain

Bravo pour cette excellente initiative. Je suis Français, vit aux US (Cincinnati, Ohio) et ai cinq enfants (9-14 ans), tous rompus à l'Informatique. Il est très important que la France comble son retard dans ce domaine. Rien n'est irréversible ! Bonne chance ! Francois Wilhelm, M.D., Ph.D.

François Wilhelm

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Afin de développer l'utilisation de l'Internet par les jeunes, il pourrait être envisagé d'encourager les projets allant dans ce sens et portés par des jeunes mais en dehors de l'école ou l'université. De nombreuses associations de jeunes, centres adolescents, centres aérés, maison de quartier existent en France mais faute de moyens ne s'équipe pas ou ne montent pas de projets sur Internet. Serait-il envisageable de faire des projets Internet une priorité des financements jeunesse et sports en matière dans les plans locaux d'aménagement du temps périscolaire, dans l'attribution des subventions aux associations, par exemple ?

Nathanaël BIZERAY

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C'est avec un vif intérêt que j'ai visité votre site et que je me suis permis de répondre à certaines questions, bien je suis du Québec et que certaines problématiques ne s'appliquent pas de la même façon, mais étant un cousin d'histoire et de coeur, je ne pouvais pas résister à la tentation, ceci dit; Bien que la France éprouve un certain retard sur l'Internet, ce qui est fait est généralement bien, les institutions publiques et certaines grandes entreprises font du bon boulot, mais le problème majeur, à mon avis; C'est l'accessibilité des particuliers, tant au niveau des coûts de connexion, que d'équipements, pour exemple dans la région de Montréal, une connexion illimitée à Internet coûte environ 100FF par mois, ce qui n'est pas le cas en France. Les deux obstacles majeures, je crois, sont les prix et la culture technologique qui est peut-être plus lente à s'installer, mais je crois qu'en travaillant toute la francophonie ensemble, nous y parviendrons, mes salutations du Québec.

Clément-Bernier

Bravo ! Heureuse initiative ! Reste à changer les habitudes et les comportements ! Il y a un réel problème de culture !

ZEKKOUT Gilbert

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Si les utilisateurs d'Internet sont encore peu nombreux en France, c'est que notre Société n'éprouve pas le besoin d'utiliser ce nouveau moyen de communication ; il n'y a pas de manque à combler. La presse écrite, la radio, la télévision, le téléphone, le télécopieur et le Minitel amènent, dans chaque foyer, l'information qu'il demande. Nous maîtrisons et utilisons à bon escient ces diverses techniques de l'information, accessibles à tous, d'emploi facile et d'un coût dérisoire par rapport au service rendu. Cette diversité des moyens d'information convient à notre société de culture latine, pluraliste, innovante, pétrie d'histoire et d'indépendance d'idées, qui ne peut se résoudre à subir les machines, et qui, en revanche, les utilise volontiers avec brio quand elle en a besoin.

Aujourd'hui, la pluralité des moyens d'information, fait qu'aucune catégorie de notre Société n'est exclue, c'est certainement l'un des meilleurs garants de notre démocratie. Internet introduit une nouvelle dimension dans la communication, en fournissant une connexion universelle à travers un réseau mondial qui n'appartient à personne.

Cette toile tissée autour de notre planète offre évidemment d'énormes avantages : celui de pouvoir réunir instantanément des personnes concernées par un sujet indépendamment du lieu où elles se trouvent; celui de pouvoir explorer et rassembler des informations comme jamais auparavant; celui, enfin, de supprimer les intermédiaires entre le fournisseur et ses clients. Grâce au commerce électronique, et en donnant la possibilité de dissocier les acteurs économiques du lieu de leur activité, Internet contribuera largement au développement économique de certaines de nos régions défavorisées.

Mais ne nous y trompons pas, l'utilisation efficace d'Internet est encore affaire de spécialistes . Le « cybernaute » n'est que le radioamateur des temps modernes. L'accession à Internet nécessite encore aujourd'hui certaines connaissances techniques pour maîtriser les technologies mises en oeuvre: informatique de réseau, informatique domestique, gestion de fichiers... et si l'on ajoute le coût prohibitif de l'investissement initial, il est évident que chaque foyer n'est pas encore en possession d'un terminal Internet. Toute nouvelle technologie nécessite beaucoup de compétences pour suivre ses évolutions rapides et incessantes, et il n'est pas réaliste de penser que chaque possesseur d'équipement Grand Public doive en permanence se soucier de la dernière version de « Netscape », du nouveau « proxy », du remplacement du « driver SoundBlaster » ou du changement d'allocation des « caches ».

Le contenu technologique d'un terminal Internet grand public doit être transparent à son utilisateur , tout comme le sont ceux du téléphones, du téléviseur, du télécopieur et du Minitel. En faisant la synthèse de ces équipements de communication, nous pouvons aisément décliner le contenu de ce nouvel équipement de « multicommunication » que serait le nouveau terminal Internet. Nous possédons la technologie . Nos ingénieurs, nos industries et nos prestataires de services ont les compétence pour concevoir, fabriquer et diffuser cet équipement Grand Public. Il nous manquait le volonté politique: elle est là; je suis impatient de connaître notre avenir immédiat, et d'y prendre part.

Christian Mingot

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Comme tout le monde, je ne peux que féliciter le sénateur Tregouët pour son initiative. Une remarque : la démocratie doit être bien malade dans notre pays pour qu'il nous semble utile de remercier l'un de nos représentant pour une démarche qui devrait être naturelle.

Au sujet d'Internet : passe encore l'achat de l'équipement, mais comment imaginer qu'une large fraction de la population puisse supporter les coûts de connexion ? Une seule solution, utiliser le réseau câblé (installé en France à grands frais) pour des connexions quasi gratuites et rapides. Enfin si la dérive commerciale continue, le réseau mondial prendra le chemin de la catastrophe télévisuelle.

Francis Chalanset

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En tant qu'enseignant je ne peut qu'être satisfait de cette initiative, mais je tiens à signaler que les NTIC font encore peur. Certes INTERNET échappe au contrôle de tout le monde mais il reste le moyen de communication de la nouvelle génération.

el houat

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Je me réjouis de cette initiative, et espère, et souhaite que la France soit mieux représentée sur le Web. Notre langue et notre culture méritent de mener bataille. L'enjeu commercial est évident, et notre savoir-faire devrait pouvoir être importé sans problème dans le monde Internet. Enfin, ouvrons nos mentalités et notre esprit cartésien, peut-être un peu trop nombrilisme, sur des concepts de globalisation, évolution, dynamisation, en relation intime avec la Vie. Enfin, l'accès à l'information doit être garantie pour tous (info-riches vs info-pauvres) et permettre la consolidation du socle de la Démocratie, comme valeur.

Jean-François Baylocq

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Je me réjouis de voir les politiciens descendre dans la rue . Internet existe, c'est un fait. Il ne reste plus, qu'aux élus et aux citoyens d'inventer la vie qui va avec ! Et Dieu quel travail ! Et si jamais nous ne réussissons pas à intégrer cette technologie dans notre vie professionnelle, associative etc... il est à craindre que le monde virtuel le reste. Si au contraire nous l'assimilons alors bien des problèmes majeurs de notre société pourraient enfin trouver une solution. Et quand on me dit qu'Internet est une grande poubelle je réponds que c'est comme lorsque l'on rentre dans une librairie, on peut en sortir avec les pensée de Pascal ou Play-boy. Il faut simplement un accord parental. Si l'unique est devenu commun c'est qu'il a communiqué.

Eric-Charles CHAPRON

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Je me réjouis de cette très intéressante initiative qui se rajoutant à d'autres initiatives montre un intérêt manifeste des pouvoirs publics pour le sujet . Il faut espérer que les moyens seront à la hauteur des ambitions . Pour ma part, je rencontre beaucoup de gens qui sont prêts à s'investir pour faciliter l'accès à ces nouvelles technologies et beaucoup de jeunes qui ont un tas d'idées sur le sujet . Puissent-ils eux aussi apporter leur contribution sur ce site . Merci en tout cas car en plus de son intérêt votre site est très joliment présenté .

CARASSO-ROITMAN

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Une mission, un observatoire, des outils pour mieux comprendre la situation, d'accord . Mais des actions sur le terrain : c'est prioritaire aussi. Mettre des ordinateurs connectés Internet dans les bibliothèques municipales me semble indispensable. Internet c'est une très riche bibliothèque et maison de la presse mondiale. Bonne Mission... Impossible n'est pas français !

Nicole Bréaud

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Bravo, j'espère que cela permettra vraiment de faire avancer et que la volonté du GVT est réellement d'égaler sinon dépasser nos internautes voisins en matière d'accessibilité au réseau Internet Pour cela, il serait bon de suggérer à France Télécom de revoir sa politique de commercialisation grand public . Je pense que les prix sur les produits informatiques sont aussi un frein à cette évolution. Bonne continuation pour ce site qui me paraît d'une conception attractive et très bien faite. Encore bravo !

Ludovic Loudière

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Bravo ! Belle réalisation que ce site. Qu'elle puisse faire avancer les choses . Mais si Internet prend du retard en France c'est bien à cause de l'opérateur national (France Telecom) qui offre des coûts d'abonnements et de communications trop élevé en matière de communications locales. Il n'est pas seul (à mon avis) à endosser cette responsabilité. En effet, trop de providers n'ont pas le sérieux nécessaire pour accomplir leur mission. A ceux là, il faut aussi imputer les tarifs proposés qui deviennent n'importe quoi pour le même service ou presque. Là aussi, la qualité n'est pas toujours à la hauteur. Cordialement

Didier MAURICE

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Je découvre avec curiosité et intérêt votre site, fort bien conçu et présenté. Dès que la partie « auditions » sera remplie, il sera intéressant de la consulter. Puis-je suggérer, comme beaucoup le feront, d'insister sur la nécessité de préserver, dans le réseau, le plus grand espace de liberté et de gratuité, notamment pour tout ce qui relève du service public. L'accès aux textes et documents et l'un des principaux atouts de l'Internet comme bibliothèque virtuelle. Tout ce que « nul n'est censé ignorer », et notamment la loi et tous ses développements réglementaires, doivent pouvoir enfin être à portée de clavier.

Cela signifie aménager en conséquence le système de l'accès aux données publiques et faciliter par des mesures diversifiées (abaissement de la TVA sur les micros, multiplication des accès à l'Internet dans les administrations et les établissements d'enseignement) le développement de ce nouveau moyen de communication. Reste ensuite à chacun à l'utiliser de la manière la plus intelligente et utile, y compris pour les transactions commerciales qui doivent y avoir leur place à condition qu'elles ne l'occupent pas toute entière.

Christian COSTE

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Votre site va, je le souhaite, permettre un débat public sur l'usage des outils NTIC, et en particulier Internet. Je souhaite que les administrations s'y impliquent et qu'elles voient dans ces nouveaux outils, un moyen de leur réforme. Demain, les citoyens se seront « emparés » de ce nouvel espace, je souhaite que les administrations soient également présente afin que l'intérêt général soit présent sur le net.

Jean Maillet

Le site est à la hauteur des ambitions... Puisse le problème du minitel, ne pas retarder plus longtemps le développement d'Internet.

Lescoffit Francois

C'est avec un amusement non dissimulé que je découvre votre site. J'ai attaqué -avec justesse me semble t'il- la politique de France Télécom vis a vis d'Internet sur ma page http://www.geocities.com/WallStreet/ 9116/francetelecom.html Ce qui a amené une pétition en ligne contre les tarifs de France Télécom qui a abondamment nourri le débat sur le forum consacré au retard informatique français. Maintenant quand je vois votre page je suis amusé, évidemment. C'est une très bonne idée ce site . Communiquer avec le bon outil pour le bon public c'est un minimum. J'espère que les décisions suivront car l'outil n'est pas tout

Jean Christophe CARON

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1) Je ne partage pas l'avis général concernant l'évolution de la fonction d'enseignant, du fait de l'expansion de l'outil informatique. Je préfère d'ailleurs le terme de professeur: je professe des contenus rationnelset non des savoirs fixés. A ce compte là, n'importe quel enseignant, peut prendre la place d'un autre (il suffirait de s'approprier des contenus de savoirs, ce qui est loin d'être une possibilité). Le pédagogisme fait des ravages, et nous allons bientôt mettre sur le dos des enseignants le fait que les chères têtes blondes ne maîtrisent pas le C++...

L'outil informatique est, qu'on y réfléchisse bien, un gigantesque moulin à numériser des contenus. Ces contenus sont hiérarchisés: des simples lignes d'informations (mailings) qu'on peut imprimer, aux bases de données interactives. Si on y regarde de près, le problème de l'informatique à l'école (dans mon cas lycée/enseignement supérieur) concerne l'équipement et l'accès des acteurs à ces équipements.

2) Je pense qu'il faut avoir une vue globale de la chose: numériser une école ou un lycée, c'est passer par plusieurs niveaux d'équipements. la cantine et l'administration, mais aussi la vie scolaire et l'accès de l'élève à l'information. Il y a un grand oubli dans cette affaire: quand bien même votre élève aura accès par sa machine à TOUT , il lui faudra DISCRIMINER . Cela s'appelle faire preuve de jugement. Ceci n'est possible que si le DESIR d'apprendre (et non l'épreuve du simple plaisir) est enraciné dans l'élève (pour qu'il s'élève, justement, et de lui-même). Il faut reconnaître que nous échouons souvent pour toutes sortes de raisons...

3) Les lycées sont sous-équipés en bonnes bibliothèques, spacieuses, riches et conduites sous la férule de personnels de haut niveau. Souvent, il s'agit de personnels démotivés, qu'on a placé là parce qu'ils ne « tenaient plus » devant les élèves. Quelques uns sont formidables. La lecture (de l'information) et sa recherche passent par le livre et par l'obligation de l'élève de comprendre ce qu'il cherche. je ne vois pas, à part un approximatif gain de temps, ce que la confection d'un dossier par Internet apporte de plus à l'élève qui a du mal à se repérer dans l'information papier.

4) Par contre, le fait d'indexer l'information, de la repérer avec des moteurs de recherche et de la présenter sur des réseaux à plusieurs niveaux de sécurité (et de grâce, sur des systèmes ouverts type UNIX et non « offerts » par Microsoft), me semble une priorité. C'est pourquoi il faut apporter l'information à la base (chefs d'établissements, professeurs) et simuler un établissement tout informatique. J'ai visité des campus américains, et le fait de disposer de bibliothèques de la taille de la BN sur le campus, de machines disponibles à la carte (magnétique ou à puce),, me font croire que ce n'est pas l'informatique qui révolutionne les études. Ce sont les règlements, les lourdeurs administratives et les moeurs, qui les étouffent.

En France, vous ne trouverez plus un endroit dans un collège ou un lycée où l'on peut lire tranquillement. Vous ne verrez pas une université où la bibliothèque est ouverte jusqu'à 2 h 00 du matin, vous ne trouverez pas un seul professeur dans un bureau qui reçoit les parents ou les étudiants, sans être dérangé par X collègues qui partagent son bureau avec lui.

Nous en sommes à punir le bizutage, non à encourager les fêtes de fin d'années, les remises de diplômes et autres joyeusetés qui font naître la fierté d'appartenir à une école.

Connectons ce beau monde sur Internet et qu'en ferons-nous?

5) J'enseigne la philosophie en lycée. Je me suis formé sur le tas à l'informatique. Pour l'instant, j'essaie de comprendre ce qu'est un réseau partagé, multitâches, multi-utilisateurs. Grâce à Internet, j'ai pu entrer en communication avec des professeurs américains qui travaillent en science politique et en théologie (sur des questions sur lesquelles je travaille moi-même). J'achète mes livres dans une librairie coopérative de Chicago (c'est moins cher que chez Vrin, place de la Sorbonne), et je laisse des messages plus brefs que celui-ci :-) à ceux qui ont la possibilité d'avoir une machine. Je pense que j'ai pu accélérer grandement et faciliter l'accès à des informations, dont j'ignorais certaines au départ. Mais je fais tout cela de chez moi: le ministère de l'éducation nationale n'est pour rien dans ma formation (sauf qu'il me verse un salaire, ce qui m'a permis d'acheter deux machines).

Désolé pour ce long courrier,

Cordialement et bon courage pour votre mission.

Jean-Pierre DELANGE

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Merci de m'avoir reçu aussi cordialement et de m'avoir exposé vos idées, vos espoirs pour l'avenir du bon vieux pays. Le moment venu, je vous serais très reconnaissant de me faire parvenir un exemplaire de votre rapport.

Si vos pérégrinations vous amènent dans notre vallée des technoïdes , j'espère que vous ferez l'honneur d'une visite à une entreprise à la fois hors normes et bien représentative des deux pays de ses racines.

En vous remerciant encore de cet entretien cordial et instructif, je vous prie d'agréer, Monsieur le Sénateur, l'expression de mon soutien le plus entier.

Jean-Louis GASSÉE

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Informé de votre mission par la presse, nous souhaiterions pouvoir vous faire part de nos modestes réflexions sur la diffusion d'Internet dans le grand public.

Abonné au réseau WEB depuis maintenant 9 mois, fana d'informatique depuis maintenant 18 ans !! eh, oui !...Depuis les bons vieux Système Occitan, ancêtres des micros dans les années 78-80, il apparaît qu'en ces temps de crises la diffusion de nouvelles technologies se heurte à une inertie considérable.

Mais pourquoi ?

Peut-être que finalement :

1 - l'équipement informatique de base, multimédia, n'est pas à la portée de toutes les bourses: un PC revient à environ 8 à 10 kf; Pour un Mac (PowerMac) ajouter environ de 2 à 4 kf.

2 - L'abonnement à Internet coûte de 50 f mensuel, connexion illimitée, pour les serveurs (Providers) les meilleurs marchés à plus de 150 f mensuel, connexion limitée à 3h mensuel pour les plus arnaqueurs (Type France Telecom avec Wanadoo, mais il y a pire!).

A cet abonnement il convient de rajouter la facture téléphonique, non négligeable : environ 100 à150 f mensuel supplémentaires par rapport à une facture d'un foyer équivalent n'utilisant pas Internet, pour une durée de connexion d'environ 7 à 10 heures par semaine et de nuit (conditions tarifaires les plus intéressantes).

3 - Enfin, à ne pas négliger, le poste logiciel, car si la plupart des ordinateurs sont aujourd'hui livrés avec Netscape, Wanadoo ou tout autre logiciel de connexion à Internet, il n'en demeure pas moins que pour pouvoir exploiter toute les possibilités du WEB il est nécessaire de posséder des logiciels de Traitement d'images, de compression/décompression de données, de conversion de fichiers etc... relativement mauvais marché : Il faut donc ajouter à l'investissement de base de 2 à 10 kf de logiciels!.

J'ai donc la chance d'être 1- Jeune : 30 ans;

2- bien formé : Ingénieur grande école, diplômes complémentaires en Droit et Gestion;

3- bien rémunéré : emploi stable, de Cadre Moyen et Sup. depuis 7 ans.

Malgré cela, je ne vous cache pas qu `Internet coûte cher , pour le peu de services qu'il apporte, essentiellement ludique ou de recherche d'informations.

Comment donc voulez-vous qu'une famille française moyenne, avec deux enfants, une lisibilité mauvaise de l'avenir, une rémunération suffisante mais pas excessive, etc... puisse envisager sereinement d'investir 15 à 25 kf dans un équipement complet et de voir sa facture téléphonique augmenter d'un tiers ?!

Bien Cordialement

HMR

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Monsieur le Sénateur,

Bravo pour votre site Internet, son plus grand mérite est tout simplement d'exister et de donner ainsi la parole aux citoyens, ou plutôt aux internautes dans un premier temps. Bien évidemment je ne peux qu'être d'accord avec tout ce qui est constaté à l'heure actuelle concernant le retard grandissant que la France prend dans l'intégration des N.T.I.C. dans la vie quotidienne et plus particulièrement au niveau des pouvoirs publics.

Concrètement, puisque votre mission est de recueillir entre autre des suggestions pour combler rapidement ce retard et faire en sorte que le déclic se fasse, voici ma proposition :

Puisque les Administrations et les français ne viennent pas à Internet,

qu'Internet aille à eux !

Tout simplement en organisant des «ateliers» composés de micro-ordinateurs connectés à Internet dans des lieux aussi divers et variés que les mairies, les médiathèques, les établissements scolaires, les administrations etc... Ceci pendant un jour, une semaine, un mois ou plus ! La mairie ou l'administration qui loue ces espaces gère uniquement la communication autour de l'événement et la société organisatrice se charge de tout le reste, à savoir la logistique, le matériel, établit les connexions, gère l'animation etc... Par ailleurs des jeunes de la ville pourraient être formés et aider ainsi pour l'accompagnement des visiteurs pour leurs premiers pas sur Internet. Bien évidemment si ce type de projet est mis en place à plus grande échelle il est clair qu'il

peut être également créateur d'emplois.

La proposition que je viens de vous faire est un des projets que ma société Surf'line, jeune société pleine d'énergie, a étudié pour les collectivités locales en l'adaptant pour chaque cas de figure. Nous pensons notamment à des «espaces Internet» sur différents thèmes : recherche d'emploi, tourisme, associations, juniors, culture etc... Nous avons étudié des solutions techniquement fiables du point de vue informatique et télécommunication, modulables et facilement transportables.

Il est temps de populariser l'informatique et les N.T.I.C. en les mettant à la portée de tous les individus y compris ceux qui n'ont jamais touché un ordinateur de leur vie. Il faut que chacun puisse se rendre compte par lui-même du potentiel de ces nouvelles technologies et qu'il puisse être accompagné dans cette démarche.

Nous serions heureux de participer avec vous à cette mission majeure de cette fin de siècle et de mettre toute notre énergie au service d'une campagne de sensibilisation aux nouvelles technologies de l'Information et de la Communication.

Annie VINCENDEAU

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C'est avec plaisir que j'ai signe afin de voir se développer Interneten France

Cependant il me parait utile d'être critique!!!!

INTERNET OUI mais pas n'importe comment et a n'importe quelle condition .

Voilà 3 ans que je dis - que dis je, je hurle - que derrière la présentation faite des avantages offerts par Internet se cache UNE FUMISTERIE .

La télématique est un sujet dans lequel je suis tombe des le début de

ma vie professionnelle. Le mot télématique n'existait pas encore. On ne parlait que de téléinformatique. Nora-Minc ont permis une révolution grâce au message passe auprès des politiques. Cette révolution m'a conduit a faire partie des pionniers du Vidéotex, en particulier dans les secteurs bancaires et agricoles, et de promouvoir les avantages de la solution française a l'étranger avec un certain succès.

Cette connaissance des besoins réels est la cause de cette GRANDE COLERE contre une présentation fallacieuse de l'intérêt d'Internet.

Le premier avantage de Internet est technique. Il a permis d'imposer un protocole de communication (IP) qui était tout sauf une norme et qui avait l'insigne avantage de FONCTIONNER .

Le second avantage est son aspect réseau des réseaux, c'est à dire de permettre l'hétérogénéité des solutions. Ce n'est cependant pas une nouveauté. En 1985, j'avais participe dans le milieu agricole a une expérience similaire utilisant le réseau Transpac. Nous l'avions appelle RESEAU MULTIPOLAIRE . D'autre part la technique du reroutage Teletel permettait également de répondre au problème.

Le troisième avantage visible est l'ergonomie des services. Malgré le Minitel photo, le réseau Teletel n'est pas en mesure de proposer une telle présentation.

Les inconvénients sont pour leur part très difficiles a solutionner :

La bande passante des serveurs ne sera jamais suffisante. L'expérience m'a montre le cote inflationniste de ce type de technologie. Déjà, en 87, pour assurer un service correct d'un centre serveur Teletel grand public, il était nécessaire de penser le nombre d'accès simultané par multiples de 1000 et ... la vitesse de transmission n'est qu'a 1200 bps pour des écrans limites a 1000 caractères (Une page moyenne sur un Minitel est de l'ordre de 600 caractères a transmettre). Dès aujourd'hui, l'utilisation d'Internet « lasse » à cause de sa lenteur d'affichage. Comment résoudre ce problème? alors que les modems sont déjà plus de 30 fois plus rapides que le Minitel.

Le second inconvénient , plus limitant encore est économique. A qui veut-on faire croire que Internet est GRATUIT. Peut-être les communications sont-elles très bon marche cependant la gratuite du VIDE n'est pas très motivante. Bravo pour le Louvre virtuel. quel est son utilité? Combien de services utiles seront gratuits. Je ne m'imagine pas un « data provider » ne pas faire payer la fourniture de ses informations. Les solutions proposée sa ce jour ne sont pas satisfaisantes.

Alors que la technique du kiosque teletel permettait d'affranchir l'utilisateur des contraintes administratives du « Comment régler », les solution de type carte bleue impliqueront une inflation dans les coûts matériels et impliqueront une déviation économique au seul profit des banques ...sauf a créer une monnaie VIRTUELLE...

Le troisième inconvénient immédiatement visible est la fuite en avant qui apparaît des ce jour. Une mise à jour du logiciel de consultation est a prévoir tous les 2 mois et ce, suite a une absence de norme minimum dans les présentations. Peut-être faut-il penser que Internet est encore en phase de développement et n'a pas encore sa maturité. Cette situation me semble provenir du besoin « d'être toujours le premier » en occupant coûte que coûte le terrain sans réfléchir au delà d'un positionnement en valeur boursière des sociétés éditrices des logiciels. Netscape, Microsoft, Oracle et Sun sont tombés dans cet excès. Doit-on les suivre?

D'autres solutions existent . Certaines ont été testées telles que le « concept d'intelligence repartie » ou les solutions pour rendre interactives les applications accessibles via Internet. Elles sont soit apparues trop tôt, soit elles n'ont jamais su se vendre malgré les appuis qu'ont pu offrir certains ministères et même la CEE. Il me parait important, dans le cadre de votre mission, de rechercher des solutions innovantes par rapport a ce qui est en général propose. Lors de mes missions a l'étranger pour la promotion de Teletel, j'ai eu l'occasion de constater combien l'esprit innovateur français pouvait être influant dans la définition des solutions techniques mises en place dans certains pays, et, ce n'est a mon avis pas sans raisons que certains accords sont aujourd'hui possibles autour d'Internet avec des pays comme l'Australie et la Nouvelle Zélande.

Il ne me parait pas évident que la France soit en retard dans ce domaine. Il me parait plus évident d'affirmer que nous devons utiliser le délai de réactivité que nous a apporte Teletel pour analyser sereinement la situation sur les plans techniques et économiques et éviter les pièges dans lesquels ne manqueront pas de tomber les « accros » des affirmations a « l'emporte pièce ».

A vous lire prochainement

Luc BECKER

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Bonjour,

J'ai signé, car internaute depuis bientôt deux ans, je trouve indispensable que notre pays s'intègre rapidement dans ces nouvelles voies de communication qui sont devenues incontournables. D'après mon expérience (j'ai ouvert un point d'accès Internet dans mon magasin) j'ai pu constater que hormis le coût de l'équipement et des communications, c' était le manque d'information et de formation qui arrêtent la plupart des « internautes potentiels ».

J'ai dans ce domaine quelques suggestions à faire, pour que le plus grand nombre puisse accéder à ces nouvelles technologies.

Il existe au Canada un « programme d'accès communautaire » destiné à doter les « petites » communes (- de 50 000 habitants) de points d'accès Internet , et à offrir aux habitants des dites communes la formation nécessaire pour évoluer sur le net.

Ces « CAC » (centres d'accès communautaires) au départ subventionnés, doivent viser à une autonomie financière dans un délai de deux ans.

J'ai pu constater, par les contacts que j'ai établis avec l'un de ces CAC que cette expérience, est un formidable moteur d'intérêt pour les populations concernées: fréquentation croissante, assiduité aux « cours de navigation », et surtout, le plus important à mon avis, pénétration auprès de toutes les couches de la population.

Une des grandes forces de cette expérience est de permettre aux visiteurs intéressés, non seulement de pouvoir « naviguer » sur le Web en étant conseillés; mais aussi d'être mis immédiatement en relation avec d'autres personnes dans le même cas qu'eux ( au même niveau) et donc de commencer à communiquer, et ceci sans les tâtonnements (parfois décourageants) inhérents à une première prise de contact avec un « système » que l'on ne maîtrise pas.

J'envisageais de contacter les institutions locales pour leur proposer de tenter une expérience similaire, tout en suggérant, pour en accroître l'intérêt, une sorte de «  jumelage virtuel » avec l'un de ces CAC, mais vu la mission dont vous êtes chargé, il me semble que ce projet pourrait être tenté au niveau national.

Alain BENARD

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Ayant assisté muet aux désastres qu'ont constitué les plans « Câble » et « Informatique pour tous » , j'apprécie particulièrement l'opportunité que vous offrez à tous d'apporter sa contribution à la définition d'un futur plan « Internet ». Je vous soumet donc ci-dessous quelques remarques tirées de mon expérience d' utilisateur professionnel d'Internet. Mon activité sur Internet consiste à rechercher les nouveaux produits susceptibles d'être intégrés dans de grands systèmes de télécommunications ou d'informatique. La recherche d'informations sur ce réseau est devenue tellement efficace, que, comme la plupart de mes collègues, j'ai renoncé à tous les outils que nous avions à notre disposition auparavant et en particulier au Minitel pour ne plus faire appel qu'au « WEB ».

Seul Internet en effet peut nous fournir en une journée de travail la liste de tous les partenaires dans le monde susceptibles de nous fournir les produits que nous recherchons. En général on reçoit la documentation utile dès le premier contact par simple transfert de fichiers informatiques. En quelques heures vous savez « qui fait quoi » dans le monde, dans le domaine qui vous intéresse.

Le malheur est qu'aujourd'hui ne sont présentes de manière professionnelle sur Internet que les sociétés Nord Américaines, Anglaises et Israéliennes! Les sociétés Françaises, comme les Allemandes d'ailleurs, sont pratiquement inaccessibles alors même qu'elles sont le plus souvent présentes sur le réseau. De ce fait je constate que la proportion de produits anglo-saxons ne cesse de croître dans nos projets au détriment des produits français. Je constate que nos clients eux mêmes puisant aux mêmes sources d'informations ne souhaitent pas se voir proposé d'autres produits. Je m'interroge sur le préjudice que cette situation va induire dans l'économie française si cette situation s'aggrave.

Je propose ci-dessous deux explications certainement partielles mais plausibles de cette situation.

1) Lorsque les industriels français sont présents sur Internet, ils le sont pour le prestige et non pour les affaires . Ceci est sans doute un problème de maturité qui se corrigera. Pour le moment les sites sont techniquement mal conçus et commercialement inefficaces.

Mal conçu , cela veut dire en général que l'on a sacrifié l'efficacité au prestige. On conçoit de belles images très longues à afficher, on utilise les dernières trouvailles technologiques qui interdisent à la majorité des gens équipés depuis plus de six mois de lire ces splendides textes. On multiplie des « hyperliens » vers des serveurs qui n'existent plus ou vous éloignent du sujet. Sous prétexte de modernité « Hypertexte », on découpe un texte en pages individuelles interdisant toute impression globale . L'impression d'un dossier technique conçu sur de tels serveurs prend des heures et impose la présence humaine pour initier l'impression de chaque page.

Ces serveurs ne sont lus que par leurs auteurs. Les autres lecteurs « zappent » encore plus vite que devant leur écran de télévision.

Inefficace , cela découle souvent du fait que l'information présentée est sans intérêt pour un acheteur potentiel. Ce défaut est la marque que l'entreprise n'a pas de stratégie commerciale vis à vis d'Internet et n'a pas compris que le visiteur du site recherche des faits précis, des produits ou services très bien ciblés. Il veut avoir un contact clairement identifié et disponible, si possible via Internet. Ceci oblige en général à revoir les interfaces commerciaux et fait disparaître la notion de territoire. Les petites société sont plus à l'aise en général que les grands groupes pour faire face à ce changement et comprennent plus facilement qu'un responsable commercial soit affecté exclusivement à la relation sur Internet. Celui-ci doit assurer la gestion des contenus et manifester une disponibilité permanente.

2) Les informations présentées sur les serveurs français ne sont pas conçues en fonction des modes de recherche de l'information sur Internet.

La recherche d'information sur Internet passe par des « moteurs » de recherche qui travaillent par mot clé. Les bases de données de ces moteurs se constituent en permanence à la lecture des sites connectés sur Internet. Il est clair que si une société n'indique pas quel produit ou service précis elle peut fournir, elle ne sera jamais répertoriée. En effet, si elle se présente seulement comme une société de mécanique ou d'électronique, les moteurs de recherche la traiteront comme les milliers de ses semblables, n'offrant aucune raison à un « surfer » de s'intéresser à elle. Par contre si elle dit (en anglais) qu'elle est leader dans les vannes hydrauliques, elle risque d'être contactée par les intéressés de ce secteur. Ceci signifie très concrètement que les pages WEB d'une entreprise doivent être conçues en fonction des moteurs de recherche. On en est très loin en France. Par contre on trouve de très petites sociétés israéliennes ou irlandaises très présentes sur le WEB qui savent se donner l'apparence d'être incontournables dans leur domaine grâce à leur parfaite intelligence du réseau!

Quelles actions peut-on recommander pour assurer la présence des produits français sur le WEB? Tel pourrait être le sujet d'un débat dont l'enjeu économique pour la France me semble tout à fait occulté dans les discours actuels. Au delà de cet aspect pratique, je crois qu'il convient de s'interroger sur la mondialisation des échanges qu'engendre Internet et sur les conséquences de cette mondialisation sur les PME qui à cause d'Internet se voient propulsées sur la scène mondiale et obligées de revoir leurs objectifs et leur organisation.

J'espère que ces quelques idées pourront être prises en compte dans votre consultation et je serais heureux de pouvoir poursuivre avec vous la réflexion sur un sujet que je connais bien en tant que enseignant, chercheur et ingénieur en télécommunications.

Philippe CHAILLEY

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D'abord un constat

Une révolution est en cours, qui va bouleverser nos modes de vie de façon au moins aussi importante que la révolution industrielle du dix-neuvième siècle.

Cette révolution se nourrit des formidables progrès opérés dans le domaine des technologies de l'information et s'est appuyée historiquement sur deux axes : d'abord l'invention et le développement de l'ordinateur personnel et maintenant, depuis trois ans, l'extraordinaire évolution du réseau de réseaux communément appelé Internet.

Point n'est besoin d'être économiste pour se rendre compte qu'en la matière, à l'évidence les Etats-Unis mènent le bal . Leur capacité d'innovation technologique a laissé le Japon, star économique des années 60, 70 et 80 loin derrière. Quand à l'Europe qui connaît des difficultés d'adaptation structurelles, elle n'a malheureusement pas jusqu'à présent fait preuve d'une grande créativité dans ce domaine.

Point n'est besoin non plus d'être un spécialiste pour mesurer l'ampleur des enjeux en matière de création de richesses, de croissance et d'emplois pour les pays qui sauront prendre, même en marche, le train de l'histoire . Il suffit justement d'observer les remarquables performances de l'économie américaine dont la croissance actuelle tire son carburant principalement de cette révolution technologique.

La France accuse un retard considérable en la matière, y compris par rapport à ses voisins Européens.

Notre Minitel , une invention que le monde nous enviait il y a 10 ans, s'est rapidement sclérosé .

Victime d'une conception trop centralisatrice qui excluait tout apport créatif extérieur, il n'a pas su être perméable aux évolutions en cours.

D'atout à l'époque, il est devenu un handicap aujourd'hui car, en occupant le terrain, il freine l'équipement du pays en ordinateurs personnels, faisant du parc Français dans ce domaine l'un des plus pauvres d'Europe .

D'aspect peu engageant, d'accès désespérément lent, de coût prohibitif, le réseau Minitel est pour tous ceux qui ont déjà la chance de pouvoir faire des comparaisons, condamné à brève échéance par la déferlante Internet.

Pourtant il ne tient qu'à vous, Monsieur Le Président, de transformer cet échec en réussite.

En effet, si l'outil est obsolète, la technologie, elle, existe bel et bien, et France Télécom possède en l'occurrence un savoir-faire né de cette expérience dont aucun autre groupe de télécommunications ne peut se prévaloir.

A l'instar des Américains qui vont dans les mois à venir, mettre sur le marché les premiers ordinateurs de réseau ou « NC » pour « Network Computer », sorte de petites consoles de coût modique, permettant d'accéder à toutes les fonctions et services offerts par l'Internet, pourquoi ne pas, nous mêmes, profiter de notre expérience et de notre savoir-faire en la matière pour mettre au point rapidement un Minitel amélioré offrant les mêmes possibilités?

Ces NC Français devraient, comme naguère le Minitel, être mis GRATUITEMENT à la disposition des abonnés, illustrant ainsi magistralement la notion de service public à la Française.

Le coût de l'investissement serait amorti en facturant l'accès au réseau Internet sur la base d'un tarif forfaitaire mensuel, comme cela se pratique actuellement.

France Télécom, qui a l'avantage de fournir aussi les lignes téléphoniques pourrait proposer un coût de communication particulier pour la durée de connexion au réseau qui serait inférieur au coût d'une communication locale, pratiqué actuellement, rendant ainsi l'offre encore plus attractive.

Il paraît raisonnable de penser que, dans ces conditions , la plupart des quinze millions de détenteurs d'un Minitel s'équiperaient d'un tel terminal et que beaucoup d'internautes choisiraient France Télécom pour leur accès à Internet faisant par là même de cette société, l'un des plus importants pourvoyeurs d'accès au monde et lui assurant, au delà d'une prodigieuse rentabilité financière, une place stratégique à l'heure ou tous les grands groupes de télécommunications cherchent à se positionner par rapport aux nouvelles technologies.

L'appel d'air ainsi provoqué stimulerait les énergies créatives, les services présents sur le Minitel se reportant de facto sur Internet, d'autres s'y ajoutant, contribuant à augmenter de façon impressionnante la présence Française sur le réseau de réseaux, et stimulant l'activité économique et la créativité technique de notre pays.

Au delà, c'est la France toute entière qui serait gagnante, car il suffit d'observer les expériences menées ici et là sur le plan local par certains élus visionnaires et l'intérêt croissant qu'elles suscitent chez nos concitoyens, toutes catégories sociales et toutes classes d'âges confondues, pour mesurer le bénéfice que tirerait notre pays au plan de l'éducation, de l'enseignement, de l'exercice de la vie sociale et culturelle, de l'exercice même de la démocratie si une telle initiative était prise.

Hors de nos frontières, une mesure aussi ambitieuse ne pourrait que susciter l'admiration et l'envie. Il n'est que d'écouter le discours d'investiture du Président Clinton et l'importance qu'il accorde à la mise sur réseau de toutes les écoles US pour apprécier le formidable bond en avant que nous nous serions fait faire à nous mêmes.

Monsieur le Président, à l'heure ou la France doute, et ou la tendance dans notre pays est au repli sur soi, il est urgent d'inventer des occasions de lui redonner confiance en elle, en son pouvoir d'innovation et en sa capacité à aller vers les autres.

En voici une.

Bernard GRIMALDI

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L'INTERNET A DEPASSE LE STADE DE LA CURIOSITE

Selon le quotidien USA Today , la Federal Communications Commission (FCC) devrait approuver aujourd'hui une mesure gouvernementale accordant des subventions aux écoles primaires et secondaires américaines, aussi bien publiques que privées, pour réduire leurs coûts d'accès à l'Internet (connexion et frais de câblage). En fonction de la richesse de l'école et de sa localisation géographique, la réduction pourra atteindre 90%. Cette mesure, cheval de bataille du Président Clinton, concerne 110 000 écoles et 50 millions de professeurs et d'étudiants, ainsi que certaines bibliothèques défavorisées. Les quelques 2,25 milliards de dollars annuels que coûtera le projet devraient être financés par une taxe fédérale sur chaque ligne de téléphone, y compris les «  sans fil « . A compter de janvier 1998, un organisme indépendant (la National Exchange Carriers Association) sera chargé de collecter et de distribuer les fonds. Une étude récente, reprise par le SJMN, montre que 20 millions d'américains considèrent que le réseau des réseaux leur est désormais indispensable, mais que 9,3 millions de personnes l'ayant essayé l'année dernière l'ont abandonné, le jugeant trop difficile à utiliser. L'étude dénombre par ailleurs 28 millions (contre 8,4 millions 15 mois plus tôt) d'utilisateurs réguliers. Plus de 59% des utilisateurs de courrier électronique se connectent tous les jours et 40% des surfeurs du Web butinent quotidiennement. Enfin, un sondage laisse apparaître qu'America OnLine (AOL) conforte sa position de numéro un, parmi les fournisseurs d'accès.

Bernard LAMONNIER

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Lors de notre discussion, nous avons été amené à parler de la notion de « prosumers » et j'ai pris l'exemple des musiciens de type RAP. Cet exemple aurait pu être évidemment tout autre. Par contre je reste convaincu que ces exemples marketing au sens socio-économique du terme sont fondamentaux dans l'actuelle évolution de la société de l'information. Les nouveaux métiers , générateurs d'emplois de TOUT niveau, résulteront en grande partie de cette façon de voir. C'est pourquoi je me permets de vous écrire ce jour pour approfondir un tout petit peu ce sujet.

Cet envie de vous écrire m'est venue en lisant les nouvelles mesures européennes concernant l'aide aux PME/PMI de haute technologie et l'évolution du business Internet aux USA.

Il n'est pas rare aujourd'hui d'entendre que le futur business grand public rentable d'Internet sera constitué de la fourniture d'information locale ou d'accès rapide à une information simple, accompagnée de publicités payantes, du type : « quels films passent dans les salles de cinémas les plus proches ce soir ? présentez moi un extrait de ce film ?, quelle est l'agence bancaire/assurance/... la plus proche et ouverte dans l'heure à venir ? etc... »

C'est la ré-invention du Minitel dont l'expansion aux USA (où son avenir était presque évident) n'a été brisée sans doute que par l'intermédiaire de réglementations protectionnistes américaines (qui ne disposait à l'époque que du fax) ! C'est la mise à disposition au grand public d'un réseau déjà vieux ! Ce ne sera sans doute pas un Super-Minitel mais simplement un Minitel multimédia ! Ce qu'il y a de certain en tout cas, c'est que l'Internet, multimédia ou non, engendrera des richesses donc des emplois dès lors qu'il y aura du pratique et du «serviciel». Ce qui n'a rien à voir, n'en déplaise au lobby Wintel, avec la vente forcée de Micro Wintel par l'intermédiaire d'annonces et de discours péremptoires de Gates, Grove, Ellison, Mc Cracken etc... d'après lesquels le retard européen et français proviendraient d'un sous équipement en micros grands publics, discours qui malheureusement semblent porter. Ce n'est essentiellement que du marketing, mais avec quel talent et quelle puissance ! Ils y sont acculés car, sans croissance de leurs ventes, basées essentiellement sur le renouvellement de l'existant et un petit peu d'accroissement, ils sont en réalité très fragiles. Ceci explique la nécessité de ces showbizs d'une part et leur course à la croissance externe (tendance à l'«oligopolisme ») d'autre part.

En fait, tout cela pour dire que le retard de l'utilisation d'Internet en France (et Europe) n'est pas du tout dramatique en soit par rapport à ces annonces. Mais il l'est par contre par rapport à l'isolement que son ignorance peut amener aux niveaux des entrepreneurs et décisionnaires. Je m'explique : est-ce le public ou les entreprises qui sont en retard ? J'ai peur que ce soit surtout les seconds. En effet, Internet s'est diffusé aux USA par le transfert d'une utilisation au travail vers celle à la maison. L'intersection de ces deux populations d'utilisateurs est grande. C'est sans doute la même en France et partout ailleurs mais ce qui « cloche », c'est que peu d'entreprises utilisent Internet : 65 % sont déjà équipées aux USA alors que 50 % en D, 35 % en F et 30 % en UK l'envisagent seulement. Et là, il faut craindre cet état de fait, car si Internet, ou tout au moins la société de communication (ouverture, dialogue, échange...) qu'elle sous-tend, a changé quelque chose c'est bien cela : l'informatique (traitement de l'information) devient une partie intégrante de la stratégie industrielle, ce qui nécessite que les dirigeants d'entreprise comprennent et s'impliquent dans la technologie afférente pour rester « dans la course ». Le Commerce et la Production va changer au niveau planétaire.

Ceci est peut être dramatique car, si les entrepreneurs existants qui n'évoluent pas vers ce comportement auront sans doute des problèmes, un manque de créateurs d'entreprises ou de métiers possédant ces compétences aura des conséquences énormes sur la nouvelle dynamique économique nécessaire à l'emploi.

Dans ce contexte, que penser des mesures qui visent essentiellement les PME/PMI de hautes technologies, plus communément appelées innovantes ? J'aimerais là reprendre mon exemple de « prosumer », au risque d'être encore un peu long.

On devrait classer de nos jours (très schématiquement) les acteurs concernés par l'informatique ainsi :

- Les innovants : ils exploitent une idée (ou plus souvent en réalité des résultats de R&D universitaires), la développent et tentent de la commercialiser. Ce sont des professionnels qui élaborent et promeuvent des outils génériques. Ils doivent créer le besoin donc faire du marketing (par opposition à ventes).

- Les créateurs : ils connaissent les clients et tentent de satisfaire leurs besoins avec les moyens techniques les plus adaptés. Ce sont des « prosumers », qui achètent des outils génériques, les remodèlent selon les besoins de leur clientèles, y ajoutent (remixent) du(es) contenu(s) et les revendent. Ils ouvrent des portes dans des marchés nouveaux ou connus mais croissants. Ils font des ventes.

- Les utilisateurs finals : ils achètent pour leurs besoins propres (entreprises de production ou individus). Ils sont en bout de chaîne, expriment leurs besoins ou subissent l'offre quelquefois. Ils font des achats.

C'est pour moi la chaîne de valeur de la haute technologie et chaque entreprise ou individu d'un de ces types doit se positionner convenablement pour atteindre ses objectifs. Or que se passe-t-il souvent en France ?

- Les innovants n'ont pas trop de problème pour trouver l'argent nécessaire pour faire leur R&D. Il existe de nombreuses filières et les nouvelles mesures vont dans ce sens. C'est l'aide à l'innovation et ceci est très bien.

Par contre, dès que l'on parle de pénétrer les marchés, le financement vient vite à manquer à ces innovateurs, alors que les besoins sont dix fois supérieurs. De plus, il s'agit rarement de nouveaux métiers.

- Les utilisateurs et les innovants trouvent également assez facilement de l'argent pour élaborer ensemble un nouveau produit. Par contre, l'impact sur l'emploi est ici mineur quand il ne s'agit pas tout simplement de réduire les ressources humaines. Il s'agit essentiellement de concurrence sur la qualité et sur la rentabilité d'un produit ou d'un procédé. Ceci est bien sûr essentiel pour conserver les emplois mais très loin d'être suffisant pour une expansion vers de nouveaux métiers ou vers une adaptation des métiers actuels.

- Les créateurs ou « prosumers » sont avant tout des individus qui ont le DESIR d'entreprendre. Pourtant, il leur est très difficile (en Europe et particulièrement en France) de trouver les financements nécessaires au développement de leur entreprise. Ils sont souvent jeunes, ont des idées nouvelles et les banques leur sont inaccessibles. Sinon, ils ne sont pas considérés comme innovants et n'ont pas accès aux subventions habituelles. Ils sont de plus très mal informés.

- Et dans tous les cas, lorsqu'un créateur (innovant ou prosumer) réussit assez bien et qu'il doit passer à la vitesse commerciale supérieure, il se fait racheter par un grand (généralement équipementier en France) pour un prix misérable. Ce n'est pas le cas aux USA, où la motivation est grande de développer une affaire et de se faire acheter au prix fort ou tout au moins correct.

L'enjeu est bien au niveau du créateur et c'est comme cela que cela marche aux US avec un triple effet :

1) la croissance de ces « prosumers », associé ou non à une innovation, est le meilleur générateur d'emploi nouveaux,

2) le moral entrepreneurial est totalement préservé : c'est le fameux « tout est possible avec un peu d'argent si l'on vend » et

3) ils assurent les débouchés des Innovants car leurs nouvelles idées nécessitent des outils toujours nouveaux qu'ils n'ont pas peur d'employer.

Ma conclusion n'est évidemment pas de minimiser l'intérêt des aides à l'innovation, AU CONTRAIRE , mais d'affirmer qu'il faut simultanément encourager le financement des « prosumers » qui vont assurer le succès des innovateurs auprès des utilisateurs. En fait, en y regardant de près, il s'agit de considérer ces « prosumers » comme des Innovants technico-commerciaux et les traiter comme tels. C'est ce rôle que jouent les américains qui font leur marché aux hautes technologies en Europe. C'est le manque de « prosumers » locaux qui font partir les innovateurs aux USA. Tous savent que ces nouveaux outils ou nouvelles techniques ou nouveaux concepts y seront utilisés par une batterie de « prosumers » qui vont faire l'interface avec le marché. C'est ce que sont capables de faire de très nombreux jeunes plein d'énergie et tellement doués pour comprendre et utiliser toutes sortes de nouvelles techniques.

L'esprit d'entreprise ne s'acquiert pas, mais c'est une qualité qui doit être encouragée ; alors que l'innovation (différent de la découverte pour moi) résulte le plus souvent d'une éducation et d'opportunité.

Je pense que ce raisonnement est particulièrement vrai dans le multimédia où des créateurs de contenus, de remixage de contenus, d'interfaces interactives, de dispositifs conviviaux etc... vont émerger, grâce à des outils et des concepts innovants, et vont accéder aux utilisateurs finals. Ils seront demandeurs de matériels parfaitement adaptés. Un exemple très particulier mais fondamental, est le couple (professeur et élèves) en environnement multimédia, qui va en plus faire poser quelques questions sur les revenus engendrés par leur créativité. En fait, la chaîne de valeur multimédia calque exactement celle donnée ci-dessus. Il me semble donc évident que, pour préserver notre culture, exploiter notre patrimoine (au sens large, donc celle et celui qui concourrent à l'économie), il faille aider au développement de ces « prosumers » de toute nature, en leur donnant accès aux financements classiques au même titre que les professionnels innovants, car en retour ils utiliseront les technologies développées et concourront aux adaptations nécessaires à leurs besoins qui sont ceux des utilisateurs finals. Et ces derniers auront de plus en plus leur mot à dire dans une société communicante. Leur diversité (origine nationale, raciale et sociale) devra être prise en compte. Dans ce contexte, la notion de standard va changer, la localisation va devenir primordiale et toute opportunité pourra alors se présenter pour des entreprises innovantes de fournitures high tech pour l'Internet et le multimédia, relayées par des « prosumers » actifs et en prise directe avec leurs clients.

C'est de cette manière également que l'élargissement du marché avec l'Europe permettra de mettre sur un même pied d'égalité les entreprises innovantes. Dans le cas inverse, cet élargissement profitera essentiellement aux américains à nouveau et les entreprises françaises devront au mieux localiser sans réelle valeur ajoutée.

Alain ROSSET

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Je voudrais vous faire part de l'intérêt que je porte a votre mission et vous apportez quelques éléments de réflexion et d'information, du point de vue de l'informatique, susceptibles de vous apporter de l'aide.

Vous posez trois questions principales comme support de votre réflexion.

Question 1

Les NTIC s'appuient très fortement sur l'informatique en tant que science (on dit couramment que l'informatique représente 70% des réseaux. Il me semble donc qu'un facteur de déblocage réside dans la mise en place d'un corps spécifique d'enseignants en informatique dans l'enseignement secondaire. Des réflexions sont actuellement menées en ce sens par divers partenaires de l'Education nationale qui aboutissent a la demande d'un capes et d'une agrégation d'informatique. Bien évidemment, cela ne suffira pas, il conviendrait de réfléchir très soigneusement a des contenus de programme qui aillent dans le sens de l'émergence, dans le secondaire, de l'informatique en tant que discipline d'une part et de la mise en place de l'informatique comme outil et technique pour l'ensemble des enseignants. Je suis convaincu que l'informatique peut et doit jouer un rôle essentiel en ce domaine du fait de sa triple nature :

science : elle s'étudie elle-même, a ses propres problèmes et génère ses propres solutions

outil : elle apporte par ses méthodes des moyens d'analyse nouveaux aux autres disciplines, technologie : elle offre les supports matériels nécessaires a la mise en oeuvre des méthodologies nouvelles d'apprentissage.

Question 2

Deux catégories de mesures pourraient être envisagées :

- Une catégorie pour préparer culturellement le pays a cette révolution technologique de manière a ce qu'il soit apte a en comprendre les enjeux et a utiliser ces technologies. Souvenons nous de l'échec cuisant du plan « informatique pour tous « , du principalement a ce manque de préparation culturel. Cela implique des moyens consolides pour la recherche en informatique, pédagogie,... et une très forte interaction entre les divers partenaires impliques. L'éducation Nationale a un rôle capital a jouer dans ce domaine, sa responsabilité pleine et entière doit être engagée sur une telle action.

- Une catégorie pour offrir les supports matériels indispensables au bon fonctionnement de l'ensemble. De ce point de vue, le problème est complexe, compte tenu de l'état de dépendance vis a vis des Etats-Unis dans lequel est l'Europe pour les matériels informatiques. Un plan d'une telle ampleur ne supportera pas du matériel dépasse et pose en outre le problème bien français du Minitel. Des réflexions sont menées au sein d'associations comme SPECIF (Société Professionnelle des Enseignants Chercheurs en Informatique de France), présidée par mon collègue Max Dauchet, professeur a l'Université Lille 1.

Question 3

Sur ce point, les recherche récentes en informatique (Data Mining, KDD, SIAD,...) apportent une réponse évidente aux entreprises pour ce qui est de les aider a consolider leurs parts de marche et a former leur personnel. Là encore, me semble-t-il, nous sommes confrontes a un problème culturel, particulièrement en ce qui concerne les PME/PMI. J'ai a ce sujet une ou deux expériences qui me font dire qu'il faut mettre en place tout ce qui peut accélérer les transferts de savoir, de savoir-faire et de technologie entre le monde de la recherche et celui de l'entreprise. Certaines mesures récentes prises par le gouvernement vont d'ailleurs dans ce sens.

Professeur M. LAMURE

Président section informatique
Conseil national des Universités

AH!!! Enfin un question intéressante!!! Il est en effet grand temps de se demander si l'Internet doit être utiliser plus en France!!! Je suis Française actuellement aux States(!) et je peux vous en parler, de l'Internet! C'est tout simplement génial!!! J'en suis folle! Et ici, ce n'est pas cher du tout!! Je fais des tas de choses avec, c'est incroyable! J'envoie quelques e-mail a mon oncle (seul dans ma famille ayant accès au net), j'écris a des amis aux USA, et croyez moi, ça vdix fois plus vite qu'une lettre ici (ca peut mettre deux jours à une semaine pour une lettre, une seconde pour un e-mail!!!). Et ça ne coûte rien, c'est compris dans l'abonnement! Je peux avoir des renseignements sur la France, je peux parler avec des gens en France en direct (dans des chat rooms!), je peux avoir les résultats de foot de Rennes (ma ville!) ainsi que ceux de n'importe quel sport!

Dans une de mes classe, on utilise le net pour faire des recherches très poussées sur l'Indonésie et l'on va simuler un débat, me classe étant l'Indonésie, d'autres classes dans le monde étant d'autre pays!

Et tout ca toujours en direct!! L'Internet est un engin de recherche et d'apprentissage intarissable! Je peux passer des heures dessus!!! Mais ce que je regrette le plus, c'est de ne pas pouvoir écrire a mes parents de cette façon, car tout cela est trop cher, trop abstrait pour les Français! J'ai appris tellement de choses et je m'amuse tellement avec ca! Et surtout je peux vous dire que bientôt qui n'aura pas l'Internet sera laisse derrière par les américains! Tous le monde a ca ici! Tout le monde l'utilise pour tout: loisirs, communication, travail, infos, etc! C'est de cette façon que je sais ce qui ce passe a peu près en France!

Et enfin, la seule chose que je peux dire est que tout cela va énormément me manquer quand je rentrerais en France! Je pense que l'Internet devrais être dans toutes les écoles!

Legrand MARIE

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J'étais mardi soir à l'Arche , où j'ai eu le bonheur de vous écouter.

Je viens de passer 10 ans aux USA. J'y ai travaillé dans différentes entreprises américaines, où j'étais le seul français, à différents postes de responsabilités.

J'ai vécu deux ans dans le Michigan, six ans au Texas, deux ans à Washington DC. J'ai été immergé dans la culture oui, la culture américaine. J'ai assisté, et sans doute participé à l'explosion INTERNET.

Je suis convaincu qu'il se passe quelque chose d'aussi important pour l'humanité que la découverte de l'imprimerie.

Avant de vous entendre hier au soir, je désespérais de rencontrer un responsable français qui perçoive l'importance de ce que nous vivons. L'imprimerie, même s'ils n'en ont jamais bien pris conscience, a provoqué chez six petites tribus européennes de tels remous qu'en trois siècles à peine, et sans cesser de s'affronter entre elles, elles se sont imposées sur les cinq continents.

Que provoquera INTERNET? Pour qui? Et pour Quoi? Nous sommes à l'orée de quelque chose de fondamental. Je crois vous avoir entendu mentionner le concile de Trente et la Réforme. C' est bien de cela qu'il s'agit. Il ne faut pas que votre rapport soit oublié dans le brouhaha . Quoiqu'il arrive, il faudra continuer le travail commencé.

Merci encore, monsieur le sénateur, pour cette soirée passionnante.

Arnaud D'AVEZAC DE CASTERA.

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Un bel exemple

Message Voici un bel exemple de démocratie directe. Un homme politique chargé d'une mission que je considère comme extrêmement importante, choisit de demander son avis à une population concernée et compétente (au moins en partie). Il est vrai que ne pas utiliser Internet pour glaner des informations sur Internet serait une hérésie. Mais cette méthode a le mérite d'exister. Je suis certain que des idées intéressantes sortiront de ce forum. A charge de l'état, du gouvernement et de l'Assemblée Nationale, en particulier, d'en tirer les conclusions qui s'imposeront. Cela étant dit, j'aimerais que l'on s'interroge sur les apports d'Internet à la Démocratie, à son fonctionnement. Quels sont aussi les risques encourus ? Quels changements dans les pratiques politiques, Internet peut-il amener ?

Marc

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Un bel exemple : c'est normal ! Je vous lis et m'interroge : Parlons démocratie donc. Internet est accessible à tous et vous pouvez y trouver ce que vous voulez ou ne voulez pas, d'ailleurs, ce qui peut vous enrichir infiniment. Or avec Internet, on ne maîtrise pas celui qui laisse dans un quasi anonymat des messages. Dans la réalité, chacun se doit de prouver ce qu'il dit, d'où la démarche de M. Trégouët, qui paraît être évidente. Je ne comprends pas que vous louangiez ce qui est banal ! et qui devrait être systématique : demander un avis à ceux qui savent, au moins un peu, ce qui touche un domaine novateur et qui annonce une révolution à l'échelle mondial. Meilleures salutations DUPONT

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Internet permet d'échanger et de communiquer .

Internet facilite les relations, Internet facilite le débat, mais Internet ne rend pas les gens plus intelligents. Les News, par exemple, c'est formidable comme outil de débat/discussion, mais on n'y lit que ce que les gens y écrivent. Et on y trouvera toujours des argument bidons, des réflexions non fondées... donc Internet offre la « possibilité » mais c'est aux gens d'en faire le bon usage. Et les gens ne sont pas prêt et pas assez mature pour vivre une « révolution citoyenne »... Cordialement.

HEURTAUD

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Nous pensons que l'essor d'Internet doit passer en priorité par un développement de proximité. Les collectivités locales se doivent aujourd'hui d'équiper leur ville de cet outil d'aménagement indispensable. L'intérêt du citoyen internaute commence par l'information et la communication de PROXIMITE . Seul le CONTENU fera le développement d'Internet.

Raphaël HERTZOG

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Démocratie de proximité Pourquoi pas...

- La prise de contact dès l'école primaire (encadrée pour éviter les dérapages) ; c'est le moyen de former les enfants tôt, et on sait d'autre part que les enfants sont de plus en plus décideurs en matière d'achats :

« Papa, c'est quand qu'on achète Internet ? Emilie l'a déjà, et tu sais, j'pourrai aussi faire mes devoirs dessus.

«  On fait même une bonne action en créant un marche pour Bull !

La prime au PC ou a l'abonnement Internet (une jospinette ?)

- inciter les projets lies a Internet, dans le cadre de l'école et aussi pour les particuliers (ex: au collège, une recherche a faire sur un sujet, a l'aide uniquement d'Internet)

- une société de téléviseurs français (cherchez bien, si si, il en reste une) pourrait avoir la bonne idée de s'inspirer de ses homologues japonais qui ont démocratise Internet : Internet sans PC, directement intègre au téléviseur

- aider au financement de séries d'émissions TV qui montrent pour tout un chacun l'intérêt qu'il peut retirer d'Internet (pour les enfants, les ados, les actifs, les chômeurs, le 3 e âge...)

- rendre Internet concret (qu'est-ce que ca peut m'apporter) plutôt que de le critiquer => passe par une formation des journalistes Le problème de la législation est un autre débat. Qu'il ne faut pas occulter, certes. Mais je pense qu'on ne doit pas attendre qu'il soit résolu pour enfin entrer dans l'ère Internet.

Stricher Philippe

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Idées pour développer l'accès :

-Favoriser au maximum l'accès à Internet dans les écoles (pour les enfants) et dans les bibliothèques pour les adultes.

- Mettre en place une politique d'achat de matériel avec renouvellement régulier.

- Créer un poste dans chaque école ou groupe d'écoles pour assurer la formation (maîtres et élèves) et aussi la maintenance (budget annuel).

- Pourquoi ne pas se faire équiper gratuitement par les marques ????

Attention prévoir plusieurs machines (1 pour 2 élèves).

- Dans les bibliothèques : 3 à 4 machines.

- Demander à France Télécom un tarif préférentiel pour les communications.

Et bientôt il y aura d'autres opérateurs ( concurrence ). Tous ceux qui y toucheront sont de futurs clients !

Olivier, 25 ans, Japon

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Quelques humbles pistes :

Baisser le prix des communications locales

- Favoriser : multiplication des sites français, tribune d'essais pour les jeunes informaticiens, ...

- Accès Web dans les écoles , il y aura des volontaires pour former gratuitement les profs (je suis volontaire!)

- Arrêter de parler d'autres réseau qu'Internet et croire que le MINITEL rebondira, ou essayer de faire un réseau Franco-Français

- Former (Informer?) les journalistes TV aux services que peut rendre le WEB pour qu'ils arrêtent de ne parler que du côté Pedo-nazi-narco qui me parait d'ailleurs proportionnellement bien moindre que ce que voit à la TV ou ailleurs.

- Financer des sites de service public rendant des services publics:

- toute la paperasse administrative. A vous de compléter la liste

Pour favoriser le développement d'Internet en France, l'Etat pourrait, sans gros Coûts :

- aider les personnes handicapés moteurs, sensoriel et visuel, à acquérir du matériel informatique à coups réduits,(ou) et un abonnement plus avantageux,

- favoriser l'expansion du télétravail (cela aidera les chômeurs)

- faire comprendre à France Télécom qu'il ne faut pas remplir les caisse avec des lignes amortie (mais le maintenir en bonne état, et les rendre plus performantes. IL est possible d'allonger cette liste/....

B. MICHEL

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Dans quel pays 60 % des petits écoliers rêvent de devenir fonctionnaire. Dans quel pays, lorsque l'on pose la question a des lycéens : « êtes-vous prêt a travailler dans une usine ? » aucune main ne se lève ? Dans quel pays pense-t-on que c'est en travaillant moins (retraite a 55 ans, 35 heures de travail...) que l'on produira plus de richesse pour le pays et donc plus d'emploi ? Dans quel pays pense-t-on naïvement que c'est en ayant l'emploi comme obsession première que l'on parviendra a le développer ? Cela fait maintenant plus de 7 mois que je suis expatrié en Allemagne pour mes études (a ce titre, je suis parfaitement conscient de ma situation privilégiée) et voir de l'extérieur le triste spectacle auquel se livrent mes compatriotes me fait mal au coeur. Alors j'ai envie de dire a ceux qui rechignent a faire l'Europe : Que la France se réveille ! Le monde ne l'attendra pas !

BONELLI

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Comment faire découvrir aux enfants Internet et le multimédia si les instituteurs ne sont pas intéressés ? J'ai proposé des initiations Internet et multimédia à des instituteurs mais ces derniers sont pas ou peut passionner par ces sujets. Si les enfants des milieu ruraux passent à côté des nouvelles technologies, ils auront des gros problème dans leurs vie actives. De plus il ne semble que l'école est le lieu où la découverte d'Internet est le plus approprié

Raphaël CHAMEROY

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INTERNET : Bientôt 30 ans ...

Internet est né en 1969 pour les besoins du Département Américain de la Défense. Appelé alors ARPANET , ce nouveau réseau permettait de relier les 4 grands sites informatiques avec pour objectif : « créer un système de communication qui puisse résister aux dégâts potentiels d'une attaque nucléaire ». Quelques années plus tard, ce réseau est cédé aux civils, c'est-à-dire aux universitaires qui avaient contribué à sa naissance, l'armée se créant un réseau réservé aux militaires.

Pendant 20 ans, ce réseau se développe avec pour utilisateurs les universités américaines et les grandes administrations (musées, bibliothèques,...). Quelques étapes clés : 1982, l'expérimentation du protocole TCP/IP; 1986, création du réseau NSFnet avec une structure plus solide.

La vraie révolution commence lorsque ce réseau devient facilement accessible au grand public : 1989 avec l'apparition du WWW (World Wide Web) et surtout 1993 avec le premier navigateur : Mosaïc.

Et c'est l'explosion. Arrive maintenant la nouvelle étape avec Java qui va accroître encore l'impact d'Internet, en permettant l'émergence du Net Computer .

Internet est donc né par hasard. Surprenant pour beaucoup de nos esprits scientifiques et rationnels ! Mais finalement c'est probablement le lot de toutes les vraies innovations, c'est-à-dire celles qui créent des ruptures majeures.

Ce développement explosif aux Etats-Unis s'est accompagné pendant longtemps d'un profond scepticisme en Europe et notamment en France. Après une longue période d'ignorance pure et simple du phénomène, on n'a ensuite disserté que sur les limites et les problèmes, en ignorant la dynamique en cours et la puissance des énergies focalisées sur Internet.

LES « FAUSSES » LIMITES D'INTERNET

1.L'argent

L'argent. Que n'a-t-on pas écrit ou dit à ce sujet ! L'essentiel tient en deux phrases : « Internet est un réseau d'amateurs sans moyens, sans ressources. On peut l'utiliser sans payer, donc il n'y aura pas d'argent pour son développement. » Et pourtant il se développe, se professionnalise tous les jours. Des grands groupes - pour lesquels le mécénat n'est pas dans les moeurs - investissent. Alors que se passe-t-il ? D'où vient et viendra l'argent ?

Première ressource : la publicité. Au fur et à mesure de son développement Internet est devenu un media de plus en plus important. Pensez à ce réseau comme à celui de nos routes, en virtuel bien sûr. Et bien comme sur les routes, on installe des panneaux publicitaires. Avantage supplémentaire c'est un media interactif, atout pour la communication institutionnelle comme commerciale.

Deuxième ressource : l'argent économisé. Il s'agit là d'une ressource paradoxale, puisque l'on va investir non pas pour l'argent gagné sur Internet, mais celui économisé par ailleurs. C'est un outil plus performant de mise en relation avec ses fournisseurs ou ses clients. Un exemple caractéristique : utiliser des E-mail à la place de télécopies permet de payer une communication locale pour communiquer mondialement. Certaines entreprises vont beaucoup plus loin. Par exemple, ouvrir un site WEB accessible aux clients qui ont envoyé un paquet express permet de les informer en temps réel de la position exacte de leur colis tout en désengorgeant le central téléphonique : amélioration du service et diminution des coûts. Enfin, rendue jusqu'à présent impossible pour des raisons de sécurité - voir ci-après -, la vente via Internet se développe très rapidement aujourd'hui aux Etats-Unis.

Troisième ressource : le paiement à l'utilisation. D'abord le coût d'abonnement à un fournisseur de service : de 66 F à 100 F par mois minimum en France, 20$ aux US, soit un prix du même ordre que celui d'un abonnement au câble. Jusqu'à présent l'accès à un site WEB était gratuit. C'était d'ailleurs un des principes fondateurs du réseau. Aujourd'hui ce principe s'effondre et on voit fleurir des sites fournissant des informations payantes. La méthode est simple : la ou les premières pages d'accès sont gratuites - elles fonctionnent comme un produit d'appel. Si vous voulez plus d'informations - par exemple un rapport détaillé -, vous devez entrer un code, code fourni moyennant paiement d'un abonnement. La plupart des grands media américains ont ouvert de tels sites.

La sécurité

Deuxième source de tous les maux : Internet n'est pas sûr, on peut intercepter le contenu de votre communication.

C'est - ou plutôt c'était - vrai. Mais que dire du téléphone, du fax ou du courrier. Combien de personnes donnent en confiance leur numéro de carte bleue par téléphone pour réserver une place de cinéma ou de théâtre ? Quand on envoie un fax, qui se soucie de savoir où se trouve le fax récepteur ? Est-il dans le bureau du destinataire ou dans un couloir ?

Avant de parler du cryptage , réfléchissons un instant sur le risque réel lié à Internet. L'envoi est effectué dans une adresse E-mail identifiée, protégée par mot de passe. Cet envoi est, dans la plupart des cas, aléatoire en terme d'origine - je peux envoyer mon message depuis mon bureau, mon domicile, une chambre d'hôtel,... - et de date. Intercepter dès lors son contenu suppose de déployer des moyens considérables. De plus, la sécurité sur Internet a fait des progrès significatifs : protection par « firewall », signature électronique, chiffrement, ... Mon propos n'est pas de dire que Internet présente des caractéristiques de sécurité absolue, mais qu'elles sont supérieures à celles observées dans les modes de communication classique. Bien sûr en cas de flux de données réguliers et stratégiques - par exemple les échanges à l'intérieur d'un réseau bancaire -, Internet est inadapté.

LES « ENCORE VRAIES » LIMITES

WWW = World Wide Waiting

- Tout utilisateur d'Internet a eu la sensation de passer son temps à attendre, surtout s'il a eu la « stupide » idée de chercher à utiliser les nouvelles possibilités multimedia ouvertes. Sensation mélangée de frustration et d'énervement à regarder l'indicateur qui, sur l'écran, indique le temps restant à attendre. Ce phénomène est tellement connu qu'aux Etats-Unis le World Wide Web a été rebaptisé en World Wide Waiting (« Le monde entier attend ») !

D'où vient cette lenteur ? Trois origines : la vitesse des modems, le site contacté, la performance des réseaux empruntés.

Les deux premiers problèmes sont aujourd'hui résolus : les modems sont de plus en plus rapides, les sites sont professionnels. Restent les réseaux. Le problème ne vient pas tant du manque de capacité que d'une inadéquation des réseaux empruntés. Imaginez que tout le trafic automobile soit orienté sur les chemins vicinaux, délaissant les autoroutes. Quel embouteillage ! Et pourtant les autoroutes seraient vides. C'est la situation actuelle d'Internet. Le trafic ne transite que par les voies secondaires, la croissance ayant pris tout le monde de court. Or les grandes artères sont loin d'être saturées. Conscient de l'importance de ce marché, la professionnalisation du réseau, c'est-à-dire l'utilisation des grandes artères, est en cours. Côté marché Entreprises via les réseaux privés, le problème n'existe déjà presque plus. De grands opérateurs comme Concert (British Telecom + MCI) ou Global One (France Telecom + Deutsche Telecom + Sprint) ont lancé des investissements pour ces grands clients. Côté grand public, les solutions via le câble (cf. le test réalisé par la Lyonnaise de Communications à Paris) ou des lignes de type Numeris vont se développer.

Dernier élément concernant l'engorgement des réseaux : l'impact de Java . Cette nouvelle approche permet de diminuer le temps de connexion : les données étant rapatriées avec une micro-application - l'applet -, le travail peut se faire en local.

L'équipement des particuliers en terminaux connectés Internet

On ne pourra vraiment développer des applications grand public que quand le parc de terminaux sera suffisant. Qu'en est-il aujourd'hui ? Difficile de répondre en l'absence de statistiques vraiment fiables (plusieurs utilisateurs pour un abonnement, réseaux d'entreprises connectés à Internet, ...). Le nombre total d'Internautes est estimé entre 35 et 50 Millions, dont 15 à 20 Millions aux US et moins de 300 000 en France.

La croissance est explosive : aux US, le nombre a plus que doublé entre 95 et 96. En France, le boom a vraiment débuté en 96. Dans les mois et années qui viennent vont arriver sur le marché des produits qui vont accélérer cette pénétration : baisse de prix et simplification de l'utilisation (le Netcomputer), fonctionnalité à l'intérieur de produits mass market (téléphone mobile et TV Set intégrant la technologie Java). Vraisemblablement, dans peu d'années, les ménages seront multi-équipés, un peu comme pour les horloges : qui est capable de dire rapidement de combien d'appareils il dispose susceptibles de lui donner l'heure ? Elle se trouve partout : cuisinière, chaîne hifi, voiture, ordinateur, ...... et bien sûr montre et réveil !

ET DEMAIN ?

Alors Internet va être une déferlante venant tout bousculer à la vitesse de l'éclair ? Oui en théorie, car les problèmes techniques vont être résolus. Non en pratique, car l'inertie des systèmes, des organisations, des habitudes va venir freiner ce mouvement. Changer de monde, sortir de sa caverne (nous sommes face à cette rupture un peu comme l'homme de Cromagnon avec la roue !) ne peut se faire en jour. Le management et l'organisation des entreprises sont à réinventer, de nouveaux usages sont à imaginer et à diffuser.

La portée de la rupture est en effet considérable : instantanéité des échanges, richesse du contenu possible (voix, data, image), ouverture du système (tout est compatible et décentralisé ou décentralisable), coût de transaction tendant vers zéro. Le monde dans lequel nous entrons est un monde global. Les Etats-Nation sont et seront de plus en plus déstabilisés. Les entreprises risquent aussi de se trouver face à des groupements mondiaux formels ou informels de consommateurs. Des secteurs entiers sont bouleversés, voire menacés dans leur existence même : disparition des écrits (banque), diagnostic à distance (médecine, dépannage,...), transmission directe des informations numérisées en supprimant l'étape du support physique (distribution des software, des disques, des films,...), téléphone via Internet (opérateurs de télécommunications classiques), ...

Deux histoires illustrent bien, je crois, ce qui nous attend et l'attitude à adopter.

Les surfeurs et le raz de marée Imaginez-vous un instant sur une plage de Floride, près de Miami, un jour de tempête. Les vagues sont impressionnantes et pourtant une dizaine de surfeurs sont à l'ouvrage. Les quelques passants les regardent admiratifs, cherchant à deviner celui qui va réussir à rester debout. Difficile tant pour ceux qui sont sur l'eau - performance sportive - que sur la plage - performance d'observation -. Nous sommes aujourd'hui un peu comme ces passants quand on regarde les entreprises essayer de résister aux mouvements en cours. Bien. Mais un esprit un peu plus curieux vient d'apprendre qu'un raz-de-marée est annoncé pour dans une heure ! Bientôt la situation va donc être bouleversée. Ceux qui n'ont aucune chance sont soit sur l'eau debout sur leur planche, soit sur la plage se pensant à l'abri : les 2 vont être balayés. Le plus sage est pour ceux qui sont dans l'eau d'être allongé sur leur planche et de s'y agripper, pour les autres de cesser d'être spectateur. Je crois que pour nous aussi le raz-de-marée arrive : attention aux situations acquises et apparemment courageuses; attention à ceux qui ne se croient pas concernés.

Le bébé dans son landau

Autre petite histoire. Un bébé de 9 mois dans son landau. Un bébé surdoué, qui a parfaitement analysé tous les risques liés à l'apprentissage de la marche et ses conséquences : tomber au début et se faire mal; ensuite pouvoir se faire écraser en traversant une rue ou agresser; ... Il fait alors le choix raisonné : rester dans son landau, lieu infiniment plus sûr, lieu qu'il connaît et où il a déjà ses habitudes. Drôle de choix, non ? Stupide. Ce bébé va passer à côté de la vie, rester isolé et finalement dépendant des autres. Maintenant pensez aux propos si souvent tenus concernant Internet et plus largement les nouvelles technologies de l'information. Combien, au nom des risques, affirment qu'il faut rester dans son landau ! Comme le bébé, ceux qui n'auront pas la vraie lucidité, c'est-à-dire celle de saisir les opportunités et d'affronter pragmatiquement ce nouveau monde, se trouveront marginalisés.

Sébastien Patoret,
chargé de la logistique à l'université coopérative
sans distance du Roannais

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Dans les années 60 le téléphone en France était archaïque ( 22 à
Asnières
) par rapport à ses collègues étrangers. Paradoxalement ce fut sa grande chance. Parce que lorsqu'il fut contraint de se moderniser, il est passé directement aux centraux numériques, prenant ainsi une génération d'avance et ouvrant la porte au Minitel, 1 er succès mondial de télématique grand public.

Aujourd'hui l'administration française EST archaïque, toute sa culture date des années 50-60. Un exemple navrant : j'ai reçu il y a quelques semaines, un courrier de l'URSSAFF, où une même phrase contenait des caractères d'imprimerie et des mentions manuscrites. Façon de dire « J'ai tellement peu de respect pour vous que je ne prend pas la peine de rédiger une phrase en bon français. Ceci vous suffira bien. » Qu'une secrétaire envoie un tel courrier à un client dans le secteur concurrentiel et c'est le licenciement justifié- pour incompétence professionnelle flagrante.

L'administration doit faire sa révolution.

Ce serait le meilleur service (public) qu'elle pourrait rendre à la nation. Alors, tant qu'à faire, autant qu'elle saute directement une génération et passe immédiatement à la Fonction Publique du XXI e siècle. Dans la grande vague de mondialisation et de désengagement de l'Etat, l'administration est la seule activité où celui - ci reste largement majoritaire en influence.

Ce serait tout à l'honneur des responsables politiques actuels d'initier cette grande réforme. On pourrait même s'offrir le luxe, sur un tel sujet qui devrait être consensuel, de confier à la droite au chômage le soin de concevoir une réforme réellement intelligente, sérieuse et à long terme et à la gauche au gouvernement le soin de motiver les fonctionnaires pour qu'ils réclament eux-mêmes cette modernisation.

Naturellement les technologies de l'information seront au coeur de ce grand changement.

Comme les instituteurs du siècle dernier, en charge d'alphabétiser tout un peuple et fabriquer une génération d'ingénieurs, les fonctionnaires doivent être les hussards de la société de l'information. Mais on ne peut pas espérer une information complète de la part de l'administration. Bien au contraire, elle est non seulement souhaitable pour la démocratie mais elle devient nécessaire. Dans le Monde, plus ou moins régi par les principes libéraux (au sens économique strict), les Etats qui ont compétence dans des domaines régis, théoriquement, par le marché sont eux aussi en concurrence économique. A charge pour les gouvernements d'améliorer leur efficacité. Or l'une des règles de l'efficacité libérale est l'accès immédiat et complet à l'information, indispensable pour que la concurrence s'exerce en toute transparence.

Robert BRANCHE

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Alors qu'il devient enfantin de mettre sur le web n'importe quel document . Il devient impératif pour le gouvernement d'imposer aux administrations la diffusion d'informations relevants de l'état et gratuitement : la loi, le journal officiel, les annonces légales, les supports d'enquête d'utilité publique etc ... (liste surtout pas exhaustive) Internet doit être un lieu obligé pour les informations légales La démocratie l'exige . merci

Alain LACHON

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L'avenir d'Internet pour les communications entre administration, transfert de document, les textes de lois et réglementation ?

Communication entre fonctionnaires :

Je considère que tous les textes administratifs devraient être accessibles sur Internet. Il devrait en être ainsi des codes, lois et règlements. Or, le Secrétariat général du gouvernement vient de signer la reconduction de l'exclusivité de la publication des codes en faveur d'une société privée qui les publient exclusivement sur papier. Il faut modifier ces procédures archaïques. D'ailleurs, le Ministère des Finances et plusieurs autres institutions viennent de les outrepasser parce que la demande et la logique l'exigent et ont mis à la disposition des Français plusieurs serveurs où l'on trouve la réglementation. Aujourd'hui, pour disposer du code des communes, il faut interroger un serveur japonais ou un serveur allemand! L'Etat doit se réformer. Internet doit l'y aider . Amicalement.

ALTERNET

III. CONSULTATION DES INTERNAUTES

(Attention Important : cette consultation n'est pas à confondre avec un sondage. Les visiteurs du site « www.mission-tregouet.fr » (plus de 16.000) ont pu répondre à quatre questionnaires, pendant plus de 1 an. Ils ont répondu selon le temps dont ils disposaient soit à l'ensemble des questions, soit seulement à celles qui leur paraissaient les plus pertinentes. Aussi, cette consultation n'a rien de scientifique. Nous nous sommes contentés d'établir la moyenne sur 10 (jusqu'à la 3° décimale) des notes que les internautes ont attribués à chaque question

Première série de questions : INTERNET ET L'EDUCATION

Moyenne
sur 10

1

Les matériels disponibles dans les écoles sont obsolètes ou en quantité insuffisante.

8.374

2

Il faut trouver les moyens pour que les enseignants puissent accéder aux banques de programmes, aux banques de données aussi souvent et aussi longtemps qu'ils le veulent, et ce, sans avoir le souci de trouver des budgets pour payer les connexions, et régler les droits d'auteurs.

8.052

3

Il faut former les enseignants pour qu'ils utilisent plus facilement les NTIC.

7.898

4

Il n'y a pas de budget dans les établissements d'enseignement pour payer les abonnements à Internet et les coûts de communication.

7.740

5

D'être intégré dans un grand réseau Intranet départemental. L'enseignant qui disposerait alors d'une machine plus simple (de type PC Net ou Network Computer) pourrait télécharger instantanément le programme qui l'intéresse tout en conservant en résidant ou en local les logiciels dont il se sert le plus fréquemment. Les liaisons entre les établissements d'enseignement et les serveurs départementaux d'Intranet et les droits d'auteur étant réglés par l'Etat et les Collectivités locales, les enseignants disposeraient alors de plus de programmes, d'accès à des bases de données ou à des banques de programmes, sans limitation du durée et ce, sans avoir le souci de trouver le moyen de payer les communications et les droits d'auteurs.

7.638

6

Les enseignants ne sont pas formés pour se servir des NTIC.

7.508

7

Il faut, avec l'aide des enseignants, réaliser des programmes de qualité répondant à l'attente des enseignants, en laissant les NTIC dans un rôle d'outil, et non comme une démarche pédagogique se substituant au rôle présentiel de l'enseignant.

7.454

8

Il faut prendre des mesures pour permettre aux enseignants d'acquérir personnellement des matériels et des logiciels informatiques dans des conditions particulièrement favorables.

7.010

9

Il faut améliorer l'ergonomie des NTIC pour que leur usage devienne plus facile et plus naturel.

5.596

10

Les techniques le permettant désormais, il faut attacher une attention particulière à la qualité de l'image (grandeur et définition de l'image) et à la qualité du son dans les salles de cours et les amphis.

5.528

11

Les enseignants pensent que les NTIC ne peuvent pas leur être utiles dans leurs programmes d'enseignement.

5.220

12

Le réseau Renater ne répond pas à tous les problèmes qui se posent aux enseignants pour l'usage d'un réseau.

5.182

13

Il est difficile d'avoir plusieurs e-mail pour un même abonnement à Internet. Il faudrait de plus des outils de courrier électronique pensés pour les groupes scolaires (mail public et privé, mail au responsable).

4.886

14

D'installer des micros ordinateurs dans chaque classe en sachant que chaque enseignant doit régler son problème seul, doit accepter de voir son matériel tomber dans une obsolescence rapide, et ne peut disposer que d'un nombre plus réduit de logiciels en raison des coûts élevés liés au nombre de sites.

3.678

15

Les problèmes des droits d'auteur ne sont pas bien résolus et les enseignants craignent de se mettre dans l'illégalité .

3.652

Deuxième série de questions : INTERNET et L'ENTREPRISE

1

Les chefs d'entreprises ne sont pas suffisamment informés du potentiel d'Internet pour leur entreprise.

9.162

2

Les Pouvoirs Publics devraient accélérer la mise en place des systèmes de cryptage aux normes internationales et favoriser la sécurisation des transactions financières sur Internet.

8.948

3

L'utilisation du réseau Internet dans toutes les relations entre les entreprises et les diverses administrations (URSSAF, ASSEDIC, Mutuelles, Impôts, etc.) pour les déclarations comme pour les paiements devraient être favorisée par les Pouvoirs Publics.

8.882

4

Les administrations françaises en investissant elles-mêmes sur des architectures réseau du type Internet et dans des matériels et logiciels de nouvelle génération devraient montrer l'exemple à l'ensemble des entreprises françaises.

8.256

5

Les liaisons numériques ne devraient pas être globalement (installation, abonnements, coût de connexion) plus onéreuses pour les entreprises que les liaisons RTC.

8.138

6

Le coût des Liaisons Spécialisées est trop onéreux.

8.110

7

Le système de courrier électronique (par e-mail) devrait disposer d'une fonction d'authentification de l'expéditeur (et donc donner une validité juridique à celui-ci).

8.074

8

Les coûts d'abonnements au réseau France Télécom et les coûts de connexion sont trop élevés.

7.670

9

Les bandes passantes mises à disposition des entreprises devraient être élargies.

7.586

10

Les entreprises craignent qu'Internet soit une brèche permettant des intrusions externes dans le système d'information de l'entreprise.

7.304

11

Les transactions financières sur Internet ne sont pas encore fiabilisées et n'y permettent donc pas encore le commerce en toute sécurité.

7.234

12

Les coûts d'abonnements et de connexion au réseau devraient être moins onéreux pour les entreprises.

7.106

13

Les connexions devraient être fiabilisées (contrat de qualité avec les opérateurs) pour ne plus assister aux trop nombreuses interruptions actuelles.

6.916

14

Les débits sont trop lents et font perdre trop de temps au personnel de l'entreprise.

6.804

15

Internet ne garantit pas la confidentialité et la sécurité y est insuffisante (le cryptage n'est pas encore développé).

6.796

16

Le prix des licences multiples pour les entreprises est trop élevé et ne favorise pas le travail de groupe.

6.736

17

Les temps d'amortissement comptable dans les bilans sont inadaptés par rapport à la réalité d'usage des équipements informatiques.

6.726

18

Le système de courrier électronique (par e-mail) devrait disposer d'une fonction d'accusé de réception.

6.692

19

Parce que la stratégie sur les matériels, les logiciels, les architectures développées par les grands acteurs mondiaux (Network Computer, NetPC, OS/2, Pentium, PowerPC, etc.) sont souvent antagonistes et que les responsables d'entreprise n'ont pas une vision suffisamment pérenne des futurs développements informatiques.

6.598

20

À l'encontre des équipements habituels, les professionnels de l'informatique n'accordent pas assez d'importance à l'information et à la formation des chefs d'entreprise.

6.528

21

Les coûts réels informatiques (formation, maintenance, etc.) sont nettement plus élevés que les simples coûts d'investissement dans des matériels et logiciels.

6.500

22

Il n'y pas encore assez d'entreprises et de sites français sur Internet.

6.464

23

Les coûts de formation du personnel, liés à la mise sur le marché de nouvelles versions de logiciels, à un rythme trop rapide, sont trop lourds pour l'entreprise.

6.324

24

Les fournisseurs d'accès devraient plus assister les entreprises au niveau de la formation et de l'aide en ligne.

6.000

25

La question des Droits d'Auteurs sur Internet devrait être clarifiée.

5.982

26

Les recherches sur Internet sont encore trop complexes et trop imprécises pour les résultats obtenus.

5.486

27

La configuration d'une machine pour l'utilisation d'Internet est difficile (d'autant plus s'il s'agit d'une vieille machine).

5.482

28

Les banques, en raison de l'obsolescence rapide des matériels et logiciels informatiques n'accordent pas les mêmes conditions financières pour l'acquisition de tels matériels que pour les autres types d'équipement (machines outils, équipements de production, etc.).

5.304

29

Il est à craindre que les personnels emploient leur poste Internet (courriers personnels, consultations personnelles, jeux, etc.) à d'autres fins que celles qui sont bénéfiques dans l'entreprise.

5.074

30

Il n'y a pas de véritable marché de reprise des matériels informatiques ce qui rend difficile le remplacement de ceux-ci.

4.756

31

Internet est encore un gadget et n'est pas utile à l'entreprise pour augmenter son chiffre d'affaires.

4.780

32

Autre rédaction de la proposition précédente mais entraînant un comportement différent : les investissements en informatique sont souvent reportés parce que ce report permettra avec le même montant de dépense d'acquérir un matériel plus puissant plus rapide et moins cher.

4.686

33

Les investissements sont sans cesse reportés parce que la presse spécialisée et les constructeurs annoncent de nouveaux matériels et de nouveaux logiciels dès le lendemain de la sortie d'un équipement .

4.468

34

Les équipements informatiques sont trop rapidement obsolètes.

4.430

35

Les investissements en informatique sont souvent reportés parce que la loi de Moore nous permet d'être assurés que le même matériel de même puissance et aux mêmes capacités sera beaucoup moins cher quelques mois plus tard.

4.350

36

Les connexions sont trop souvent interrompues.

4.098

Troisième série de questions : INTERNET ET L'INTERNAUTE

1

Coût des temps de connexion trop élevé.

8.859

2

Pouvoir accéder aux services publics (ANPE, ASSEDIC, URSSAF, CAF...) par Internet.

8.568

3

Augmenter la bande passante à disposition de chaque internaute.

8.467

4

Taxer les temps de connexion de façon forfaitaire et non en fonction de la durée.

8.176

5

Les responsables de la Société (Elus, chef d'entreprises, etc.) n'utilisent pas suffisamment eux-mêmes Internet.

7.885

6

Accélérer la mise en place de réseaux remplaçant les lignes téléphoniques (câbles, satellites...).

7.744

7

Appliquer une TVA réduite sur les ordinateurs et les logiciels.

7.730

8

La TVA sur les matériels et les logiciels est trop élevée.

7.577

9

Les débits sont trop faibles.

7.486

10

Le matériel est trop coûteux.

6.886

11

Favoriser le développement de sites en langue française.

6.790

12

Les paiements informatiques ne sont pas sécurisés.

6.771

13

Pouvoir accéder au Minitel depuis l'Internet à moindre coût et de façon conviviale.

6.566

14

Fiabiliser les connexions en demandant aux opérateurs de respecter une charte de qualité.

6.495

15

Offrir des formations continues via Internet à moindre coût.

6.376

16

Disposer d'un matériel de type Network Computer ou PC Net (rassemblant les avantages du Minitel et de l'Internet) mis à disposition des foyers dans les meilleures conditions pour accélérer l'implantation d'Internet tout en protégeant les services déjà existants.

6.352

17

Favoriser l'installation de l'Internet sur les téléviseurs.

5.783

18

Créer un véritable service de formation, d'aide et d'information pour les internautes.

5.544

19

Le matériel devient trop rapidement obsolète.

5.465

20

Il n'y a pas de terminaux adaptés à l'ensemble de la population.

5.426

21

Création d'un réseau téléphonique réservé à Internet.

5.379

22

Le cryptage des données n'est pas satisfaisant.

5.335

23

Coût d'abonnement trop élevé.

4.971

24

Il n'y a pas assez de sites en français.

4.908

25

Les logiciels sont trop vite dépassés.

4.827

26

Les connexions sont coupées trop souvent.

4.472

27

La possibilité d'avoir plusieurs adresses E-mail par abonnement (avec un outil les gérant)

4.448

28

L'Internet n'est pas protégé juridiquement.

3.874

29

Il n'y a pas de règle applicables à tous les pays.

3.439

30

Il est difficile de trouver des sites des autres pays francophones.

3.277

31

Le nommage est compliqué (syntaxe des URL).

2.904

Quatrième série de questions : Nous avons demandé aux internautes visitant le site « www.mission-tregouet.fr » de classer par ordre de préférence les 134 propositions et 29 sous-propositions faites par M. Patrice MARTIN-LALANDE dans le rapport qu'il a remis à Monsieur le Premier Ministre.

1

La tarification forfaitaire mérite d'être expérimentée très vite. L'existence d'une boucle locale forfaitaire sera de nature à développer l'adhésion du grand public à l'Internet, comme cela a été le cas aux Etats-Unis et au Canada où les opérateurs de télécommunications proposent une tarification forfaitaire pour les communications locales. Il faut encourager d'une manière générale toutes les offres de raccordement (téléphonique et autres) à prix forfaitaire.

9,165

2

Il faut mettre en ligne gratuitement le Journal Officiel en s'appuyant au maximum sur les fonctionnalités qu'offre le réseau l'Internet.

9,038

3

Promouvoir les accès haut-débits : câble, RNIS, hertzien, satellite.

9,021

4

Les informations actuellement disponibles gratuitement par simple documentation écrite doivent l'être également en ligne.

8,866

5

Autoriser la diffusion d'offres d'emplois

8,794

6

La TVA sur l'accès à l'Internet devra être ramenée au niveau du taux réduit, c'est à dire 5,5 %.

8,783

7

Mettre en réseau les données que détiennent les bibliothèques, comme la Bibliothèque Nationale de France, la bibliothèque du Parlement, la bibliothèque Georges Pompidou, etc.

8,704

8

Lever les obstacles à l'utilisation, dans des délais raisonnables et à un juste prix, de la voie de retour des réseaux du plan câble.

8,660

9

Elargir le projet de connexion des collèges et lycées à l'ensemble des établissements, de l'école primaire à l'université. Il est proposé, dans un délai de 3 ans, que tout élève ou étudiant sortant du système scolaire maîtrise la pratique des réseaux électroniques.

8,584

10

Renforcer la présence des Administrations publiques sur l'Internet, notamment par la mise en ligne systématique et dans la mesure du possible gratuite des données publiques (textes juridiques, journaux officiels, fonds documentaires et patrimoniaux...).

8,517

11

Ouvrir sur l'Internet les bases de données de présentation des livres de la BNF et des autres bibliothèques.

8,502

12

Promouvoir la messagerie électronique à l'école et attribuer à chaque étudiant une adresse électronique, dont la boîte sera, pour lui, accessible de partout : lieu scolaire, lieu public ou dans le milieu familial.

8,482

13

Libéraliser les algorithmes largement utilisés, du niveau du RC4 - 40 bits.

8,469

14

Permettre les recherches sur les livres numérisés depuis l'Internet

8,446

15

Un document imprimé payant de la Documentation Française, en rupture de stock,
devra faire l'objet d'une mise en ligne obligatoire en attendant sa reparution.

8,379

16

Favoriser la consommation de produits multimédia, grâce à un abaissement à 5,5 % de la TVA sur les produits et services multimédia : les CD-ROM, l'accès à l'Internet et les services en ligne.

8,374

17

Développer le paiement électronique sur l'Internet des factures émises par les services publics et répercuter sur les consommateurs les économies engendrées.

8,366

18

Les formulaires doivent être mis en ligne dans les serveurs Web ministériels.

8,346

19

Mettre en ligne, dans des conditions à définir, les thèses des étudiants qui le souhaitent et certains supports de cours à l'échelle nationale.

8,282

20

Obtenir rapidement la normalisation, au moins au niveau européen, des protocoles de paiement sécurisés, de façon à utiliser en France l'acquis en matière de cartes à puces.

8,230

21

Dégager les moyens nécessaires et significatifs pour intégrer l'Internet aux grands chantiers tel que l'Education, ou la réforme de l'Etat.

8,228

22

Permettre aux entreprises d'envoyer leurs déclarations fiscales, sociales, douanières via l'Internet.

8,191

23

La Documentation Française devra faire le choix, pendant un temps limité mais nécessaire pour convaincre les citoyens, de diffuser gratuitement sur l'Internet des documents imprimés qui sont aujourd'hui payants.

8,151

24

Multiplier les expérimentations de transactions administratives en ligne. Penser aux déclarations administratives en ligne.

8,143

25

Intégrer au Bottin administratif les adresses électroniques des serveurs et des personnes des différentes administrations.

8,119

26

S'assurer que l'ensemble des serveurs administratifs offrent des outils de recherche aussi simples que possible Les sites gouvernementaux et administratifs doivent se doter d'un moteur de recherche facile d'utilisation pour l'utilisateur.

8,111

27

Les marchés publics doivent rapidement être accessibles en ligne.

8,082

28

La France doit affirmer son attachement au développement de systèmes informatiques ouverts, fondés sur des standards publics permettant la plus grande interopérabilité des terminaux, des réseaux et des services.

8,037

29

Renforcer la présence stratégique d'experts francophones dans les instances internationales de normalisation pour que les nouvelles normes qui s'élaborent permettent le plurilinguisme.

7,973

30

Promouvoir la création de contenus éducatifs en ligne : par l'augmentation du budget affecté aux « licences mixtes » (éditeurs et ministère de l'Education nationale), ou en créant une nouvelle ligne budgétaire dédiée aux produits multimédia interactifs, avec un mécanisme comparable à celui du livre scolaire.

7,958

31

Aider à la création de bases de données et à la mise en réseau (interne et externe) des institutions disposant de bases de données patrimoniales (musées, bibliothèques, etc.).

7,944

32

Renforcer le programme de formation sur les NTIC des enseignants et futurs enseignants.

7,893

33

On pourra également encourager les foyers à s'équiper d'une deuxième ligne télépho-
nique dédiée aux échanges informatiques.

7,855

34

Développer la possibilité donnée aux candidats de s'inscrire aux examens et concours par l'Internet. Y faire figurer les résultats.

7,851

35

Créer sur l'Internet une offre sur la France et son patrimoine culturel destinée aux publics étrangers en langue étrangère, dans le prolongement des initiatives déjà prises par le Ministère de la culture et le Ministère des affaires étrangères.

7,849

36

Accorder une réduction d'impôt sur le revenu égale à 20 ou 25 % du coût d'achat d'un équipement informatique communicant (PC familial avec modem, modem seul, etc.) dans la limite de 10 000 F.

7,848

37

L'utilisation du « fr. » doit être encouragée. Il serait utile par exemple d'aligner le prix et les délais d'attribution pour la déclaration sous « .fr » sur ceux correspondant au « .com ». Le prix payé par l'utilisateur final, en France, comprend non seulement le coût de l'enregistrement au NIC France mais aussi un surcoût d'intermédiation prélevé par les fournisseurs de service français.

7,838

38

Une harmonisation et une simplification au niveau européen de la TVA en ligne sont souhaitables.

7,835

39

Les éditeurs de progiciels de gestion destinés aux entreprises doivent pouvoir intégrer les télédéclarations dans leurs produits.

7,822

40

Utiliser les potentialités du réseau pour le soutien scolaire.

7,810

41

Soutenir les initiatives et accompagner financièrement le développement des autoroutes de l'information francophones par une démarche véritablement multilatérale. La France, le Québec, et le reste du Canada doivent unir leurs forces.

7,778

42

Un site d'information sur les métiers doit être développé à la fois par l'ONISEP et par les entreprises elles-mêmes pour répondre de façon pratique aux questions des jeunes.

7,771

43

Etendre la libéralisation des infrastructures de communication. Cette proposition vise à créer en France des infrastructures alternatives de télécommunication, nécessaires pour la régulation du marché des prix par la concurrence.

7,756

44

Créer un Intranet éducatif : pour les élèves d'écoles primaires et de collèges, cet Intranet donnerait accès à une liste limitée de serveurs du réseau l'Internet. Pour les lycées et universités, l'accès serait libre.

7,720

45

Créer un site public hébergeant gratuitement les informations concernant les associations reconnues d'utilité publique.

7,679

46

L'Etat doit constituer un réseau Intranet et peut-être des réseaux extranets permettant aux agents publics de s'échanger des informations, d'accéder à des fonds documentaires, de gérer des fichiers en commun, de suivre le déroulement d'un projet, de mieux individualiser les réponses,...

7,655

47

Informer et aider les entreprises (notamment les P.M.E.) pour développer l'usage de l'Internet dans une optique commerciale.

7,652

48

Expérimenter en milieu rural des solutions de raccordement à l'Internet via des satellites de télécommunications couvrant largement l'hexagone.

7,641

49

Expertise, sous l'égide du ministère du travail et des affaires sociales, en liaison avec les partenaires sociaux, de la réglementation relative au travail à domicile et de son application, en vue d'une actualisation de cette réglementation, prenant en compte le télétravail à domicile.

7,635

50

Une transposition rapide de cette directive dans notre droit interne (courant 1998) prenant en compte les spécificités du commerce électronique permettra à la France de bénéficier, dans les meilleurs délais, d'un dispositif juridique sécurisant l'ensemble des transactions électroniques.

7,634

51

Multiplier les points d'accès publics au multimédia.

7,629

52

Soutenir la création de produits et de logiciels multilingues de qualité, notamment de moteurs et de serveurs de recherche français, véritables annuaires électroniques du Web qui répertorient et indexent automatiquement les contenus mis à disposition, outils qui, pour l'instant, ont été mis en place en grande partie par les anglo-saxons.

7,618

53

Elargir les conditions d'attribution du fonds régional d'aide au conseil pour les PME, ou FRAC, afin d'inclure les prestations d'assistance au commerce électronique et à la communication électronique. Poursuivre la libéralisation de la cryptologie.

7,594

54

Mobiliser les grandes écoles d'administration afin qu'elles intègrent l'utilisation des NTIC dans leur programme de formation.

7,575

55

DGE (Dotation globale d'équipement) : Inciter les préfets à privilégier, si la situation locale s'y prête, les équipements informatiques scolaires lors de l'établissement de la liste annuelle des opérations à subventionner.

7,556

56

L'Etat doit aider les entreprises à se protéger en leur conseillant des moyens de chiffrement forts leur assurant une parfaite confidentialité de leurs échanges tout en permettant l'application de la loi française.

7,532

57

Mettre en oeuvre les jumelages électroniques et les échanges en ligne entre écoles françaises et étrangères.

7,531

58

Favoriser l'adoption d'une charte de coopération internationale sur l'Internet Se préparer au commerce électronique.

7,490

59

Accorder à la presse électronique les avantages fiscaux de la presse papier. Délivrer un agrément aux sites répondant à certains critères.

7,474

60

Faciliter l'accès de la presse aux données publiques afin d'encourager le développement de services électroniques de presse : l'Administration doit être en mesure de fournir les données qu'elle produit, soit gratuitement soit à un coût raisonnable, correspondant au coût de la mise à disposition de ces données.

7,463

61

La France doit jouer la carte du RNIS : cela pourra passer par la communication auprès du grand public et des entreprises que le RNIS est le moyen adapté à leurs connexions l'Internet, par l'aide à l'installation de lignes RNIS chez les particuliers, ou encore par des aides directes aux fournisseurs d'accès dans leurs offres de connexion via le RNIS Hertzien.

7,447

62

Défiscaliser sur un an les investissements liés à l'acquisition du matériel nécessaire : ordinateur à domicile, ligne RNIS, serveur d'entreprise.

7,421

63

Offrir sur le réseau en libre accès une méthode d'auto-apprentissage du français langue étrangère.

7,396

64

Chaque administration doit veiller à former les agents publics les plus concernés à l'EDI et sensibiliser les responsables.

7,394

65

Demander à la Commission Européenne la création de nouveaux programmes qui promeuvent la diversité linguistique de l'Europe dans les services en ligne.

7,386

66

Il est urgent d'intégrer le multimédia dans les actions de formation professionnelle.

7,369

67

Lancer de nouvelles expérimentations en 1997 et au delà pour continuer de développer le tissu français d'entreprises innovantes du multimédia.

7,352

68

Promouvoir l'autodiscipline des acteurs de l'Internet Il importe que les pouvoirs publics apportent leur soutien à la mise en oeuvre de la future charte.

7,316

69

Amplifier le plan de numérisation des données patrimoniales de l'Etat et des collectivités locales par un soutien financier renforcé. Développer les partenariats avec le secteur du tourisme et les industriels pour enrichir le contenu des services.

7,311

70

Avant toute introduction d'équipements informatiques dans les établissements scolaires, privilégier systématiquement la concertation et le partenariat entre les acteurs concernés.

7,298

71

Former les professionnels aux nouvelles technologies, en particulier au sein des écoles de journalisme.

7,281

72

Inviter les partenaires sociaux à négocier à tous les niveaux, interprofessionnel, branches, entreprises, pour donner un cadre au plus près des réalités professionnelles à l'exercice du télétravail salarié et ménager les garanties sociales nécessaires à son développement.

7,275

73

Fournir à chaque agent public une adresse électronique d'ici l'an 2000.

7,267

74

Il sera opportun de promouvoir l'ensemble des initiatives visant à une meilleure information des consommateurs. Aussi, comme sur Minitel, la DGCCRF devra ouvrir un serveur sur l'Internet dédié à cette information.

7,247

75

La mise en réseau de l'Administration doit associer les collectivités locales en les intégrant à des réseaux extranets.

7,239

76

Il est indispensable d'identifier au sein de chaque administration les personnes compétentes dans l'utilisation des NTIC.

7,219

77

Coordonner les actions menées dans les différents ministères ainsi qu'à l'échelle européenne. De façon à développer l'archivage exhaustif des richesses du patrimoine public, la possibilité pour les chercheurs de travailler virtuellement sur ces richesses.

7,219

78

Encourager les logiques de nommage intuitif des noms de serveurs et domaines.

7,207

79

Déduction sur le bénéfice imposable des sociétés de 20 à 25 % du coût d'achat du matériel informatique âgé de moins de quatre ans et remis à un établissement d'enseignement en bon état de fonctionnement.

7,197

80

L'Internet doit évoluer dans une perspective multilingue : le réseau ne doit pas faire l'objet d'une adaptation a priori aux besoins des non - anglophones.

7,176

81

Redéployer des moyens notamment au sein de l'Administration et dans l'Education nationale. Développer une gestion mixte des projets entre l'Etat et le privé, notamment dans le domaine de l'éducation, de l'équipement des lieux publics.

7,164

82

Les concours administratifs doivent être réorientés afin de tenir compte des NTIC dans le fonctionnement de l'administration.

7,134

83

Pour les entreprises françaises devant utiliser PGP dans le cadre de leurs relations internationales (réponses à un appel d'offre, etc.), autoriser l'utilisation temporaire de PGP en l'informant sur les dangers que recouvrent cette utilisation, sur le caractère exceptionnel que devrait avoir l'utilisation de ce type de procédé de chiffrement ainsi que sur l'importance de maîtriser l'identité de leurs utilisateurs au sein de l'entreprise.

7,126

84

Développer l'interactivité des services d'information afin de permettre au lecteur d'obtenir l'information qui convient le plus à son attente.

7,108

85

Soutenir les projets d'activités périscolaires : classes de découverte multimédia.

7,096

86

Mettre en oeuvre un plan stratégique international de l'enseignement à distance et de la téléformation

7,092

87

Qualifier les concepts juridiques de la création. Concernant les procédures d'identification et de codage des oeuvres, l'harmonisation des systèmes est menée tant au plan international que communautaire et national.

7,038

88

Promouvoir la certification internationale des systèmes d'identification des oeuvres.

7,022

89

Systématiser l'autorisation pour les élèves et les étudiants de rendre des copies sous forme dactylographiée.

6,963

90

Fédérer autour d'un projet et d'un cadre normatif commun toutes les expérimentations de téléprocédures déjà mises en oeuvre par certaines administrations.

6,945

91

Développer le partenariat entre le SCSSI et le Ministère de l'industrie pour étoffer l'industrie française des produits de cryptologie.

6,940

92

Aider ceux qui se révèlent les plus prometteurs par des moyens nouveaux pour assurer leur développement.

6,915

93

Adapter la loi Toubon du 4 août 1994 à la présentation de prestations sur l'Internet. Cette adaptation implique d'accepter clairement les Webs en anglais lorsque la cible est étrangère.

6,887

94

L'Etat doit associer à l'élaboration de ses sites d'information tous les établissements publics et d'une manière générale toutes les organisations servant de relais entre les professionnels et l'Administration.

6,857

95

Soutenir financièrement les communes.

6,853

96

Créer des centres - ressources ;multimédia éducatif en ligne; dans les CDDP animés par des conseillers pédagogiques multimédia (enseignants spécialisés ).

6,842

97

Création d'un prêt à taux zéro pour les ménages non - imposables permettant l'acquisition de matériel informatique communicant.

6,833

98

Instituer certains sites supports d'annonces judiciaires et légales.

6,791

99

Inscrire la fraude informatique dans le troisième pilier européen afin de permettre au minimum une collaboration intergouvernementale sur ces problèmes, ainsi qu'une coopération judiciaire et policière.

6,784

100

Favoriser le développement de configurations génériques de sécurité afin de proposer aux entreprises une gamme de produits adaptés à leurs besoins et leur apportant l'assurance du niveau de sécurité réellement atteint.

6,755

101

Développer la coopération judiciaire et policière au sein de l'Union européenne pour permettre d'avancer vers une solution internationale globale.

6,747

102

Les réflexions des deux groupes de travail précédents devront déboucher sur l'envoi à destination des compagnies d'assurance, des gestionnaires de risques et des PME-PMI, d'une information claire et fiable sur l'utilisation de l'Internet, les risques réels encourus et les moyens mis à leur disposition pour se protéger.

6,746

103

Redéployer une partie des fonds de la formation professionnelle pour couvrir les formations à l'Internet, les équipements démonstratifs sur l'Internet ainsi que les téléformations via l'Internet.

6,738

104

Tendre vers l'objectif d'égalité de tous dans l'accès aux informations par le réseau, Les pouvoirs publics doivent réfléchir à attribuer une adresse électronique à tous les Français.

6,733

105

Renforcer la mission de veille de la DGCCRF, en liaison avec le SERICS, sur le développement du marché informatique mondial, afin de recueillir toute information sur l'émergence de monopoles dans ce secteur, ainsi que toutes propositions tendant à favoriser le développement de systèmes ouverts.

6,721

106

Assurer la coordination efficace des différentes discussions entamées au niveau international.

6,707

107

Au moins durant la période transitoire précédant l'actualisation du régime légal applicable au travail à domicile, autoriser les conventions ou accords collectifs comportant des dispositions relatives au télétravail, lorsqu'il est accompli à domicile, à déroger aux dispositions du code du travail relatives au travail à domicile.

6,685

108

Il est nécessaire d'accélérer le dépouillement de la consultation sur la boucle locale radio, lancée par le ministère des télécommunications en 1996, et de financer les projets retenus autour de l'utilisation de la boucle locale radio pour l'accès à Internet.

6,685

109

Renforcer le projet actuel de serveur Educasource destiné aux enseignants ; le relier à l'Intranet éducatif et à l'Intranet administratif.

6,683

110

Pour ce qui concerne la sécurité, il est en outre nécessaire d'établir une clarification, une typologie et proposer une normalisation internationale des attaques sur l'information.

6,668

111

Mettre en place des bornes l'Internet Cyberjeunes dans tous les lieux publics à caractère éducatif, scientifique et d'insertion (CIO, CDDP, Missions locales,...).

6,651

112

Développer ou regagner une compétence nationale en sécurité des systèmes d'information, en donnant aux acteurs institutionnels les moyens suffisants.

6,620

113

Il est par conséquent nécessaire : d'établir la liste des risques et les conséquences pour l'entreprise. de réfléchir à la valorisation de l'information au sein de l'entreprise pour une adéquation des moyens de protection; cela devra passer par la reconnaissance de l'information en tant que bien de l'entreprise.

6,613

114

Pour chaque projet, les pouvoirs publics doivent se poser la question : est-ce que les technologies de l'information peuvent apporter un élément de solution?

6,612

115

Les investisseurs institutionnels, banques et places financières, devraient s'étoffer de spécialistes sachant évaluer la qualité des projets. L'ANVAR, qui possède déjà une certaine expertise dans le domaine, pourrait apporter d'utiles aides et conseils.

6,583

116

Lancer une campagne d'information à destination du grand public, des pouvoirs publics et des entreprises qui pourrait être intitulée :l'Internet pour tous; Faire décliner les messages par les relais institutionnels, collectivités locales, chambres commerce,...

6,576

117

Donner un signal international fort à l'engagement positif de la France dans le commerce en ligne tout en évacuant le risque de délocalisation des activités en déterminant le régime de TVA applicable par le lieu physique de l'acheteur des biens et services.

6,549

118

Renforcer le suivi des différents projets financés dans le cadre de l'appel à propositions relatives aux autoroutes de l'information.

6,512

119

Informer les futurs créateurs sur les modalités de la création en ligne au moyen d'un site dédié à la création sur l'Internet. Ce site pourrait offrir aux utilisateurs un vade-mecum de la création d'un service en ligne.

6,510

120

Mettre en place des moyens dédiés pour l'information continue : par téléphone : mise en oeuvre d'un Numéro Vert disponible 24h/24 par l'Internet : mise en oeuvre d'un site grand public d'information sur les technologies de l'information. par Minitel : sur un 3614, avec possibilité pour le public d'écrire et de poser des questions .

6,477

121

Fédérer les offres de services en permettant aux utilisateurs de consulter le support éditorial recherché tout en portant à leur connaissance l'ensemble des titres afin de marquer la spécificité des offres de services de presse électronique.

6,459

122

Les maisons de services publics et leurs animateurs doivent être à la fois la vitrine des efforts des Pouvoirs publics en matière de NTIC, et des lieux d'apprentissage aux techniques multimédia et d'information.

6,448

123

l'Etat devra proposer des allégements fiscaux aux créateurs d'entreprises multimédia.

6,424

124

Prévoir dès l'origine l'utilisation commerciale des données numérisées. Développer des partenariats avec des éditeurs de programmes et la presse.

6,421

125

Diffuser aux parquets une circulaire relative à l'Internet.

6,414

126

Instituer, progressivement sur une durée de 3 ans, une épreuve pratique obligatoire portant sur les réseaux informatiques dans tous les examens et concours de l'Education nationale (particulièrement dans les concours de recrutement d'enseignants).

6,394

127

Les professionnels pourraient se concerter pour la mise en place d'un label presse garantissant la spécificité des services d'informations offerts et leur qualité professionnelle.

6,389

128

Inciter à des regroupements d'initiatives pour mettre au point des galeries commerciales électroniques attractives par la diversité des produits proposés.

6,353

129

Il est nécessaire que l'action du gouvernement en la matière puisse s'appuyer sur des outils spécifiques d'étude à l'échelle du territoire national sur les coûts de développement des nouvelles technologies, les bénéfices escomptés, les économies engendrées.

6,335

130

S'employer à améliorer les réseaux existants et à aider la connexion rapide et massive des Pays du Sud - Est asiatique et de l'Afrique.

6,327

131

Mettre à la disposition des entreprises du multimédia des outils simplifiant nettement leurs procédures administratives. Par exemple, créer, à l'instar du chèque emploi - services un chèque emploi - PME leur permettant aussi simplement la rémunération de leurs quelques employés.

6,298

132

Pour un employé qui passe au télétravail, exonérer l'entreprise des charges sociales le concernant pendant un an.

6,253

133

Autoriser dans certains cas le DES 56 bits dès lors que le fournisseur qui l'incorpore dans un de ses produits s'engage à fournir sous 2 ans (avec un ou plusieurs rendez-vous intermédiaires) une solution de séquestre ou de récupération de clés (key recovery) et à condition que la solution de « key recovery » retenue apporte la preuve de non-dégradation de la sécurité de l'échange.

6,210

134

Dans un délai de 3 ans : mettre en oeuvre les jumelages électroniques et les échanges en ligne entre écoles françaises et étrangères ; soutenir les projets d'activités périscolaires : classes de découverte multimedia ; développer la possibilité donnée aux candidats de s'inscrire aux examens et concours par l'Internet ; y faire figurer les résultats...

6,200

135

Établir un recensement et une typologie des différents acteurs, fournisseurs ou consommateurs de contenu, et des différents types de contenus pouvant alimenter les réseaux culturels.

6,145

136

Il faut assurer la mise en oeuvre des propositions de l'avis du Conseil national de la consommation et leur assurer une publicité plus large notamment à travers la mise à disposition du public de plaquettes d'information éditées par le CNC le plus largement possible.

6,141

137

La CCDA doit renforcer son pôle de compétence l'Internet.

6,114

138

Promouvoir l'existence des 44 zones franches pour les nouvelles entreprises multimédia; inciter ces entreprises à s'y implanter en leur proposant par exemple des accès privilégiés à des infrastructures de communication à haut débit ou bien un bonus fiscal.

6,013

139

Favoriser le recours au système du guichet unique. Il ne s'agit pas ici d'imposer le recours à la gestion collective, mais d'inciter les sociétés de perception et de rémunération des droits à offrir aux utilisateurs de nouvelles technologies des facilités pratiques.

5,994

140

Accorder une subvention liée au passage d'employés au télétravail, assortie d'une condition de remboursement sur 5 ans : si l'entreprise réalise désembauches dans l'année, la subvention lui est acquise. Sinon, elle doit la rembourser en totalité sur 5 ans.

5,980

141

Constituer une force de décryptement interministérielle, juxtaposée au centre de déchiffrement, à créer suite à la loi de réglementation des télécommunications instituant la procédure des Tiers de confiance. Cette force devra pouvoir agir en qualité d' expert auprès des tribunaux.

5,978

142

Soutenir le développement du secteur de l'édition et de la production multimédia. A cet effet, on pourra réfléchir à la création d'un fonds de soutien à la production.

5,977

143

Aider à la numérisation des fonds éditoriaux des entreprises de presse.

5,945

144

Mettre en place, comme le suggère Monsieur Serge Poignant, un fonds francophone d'intervention pour la diffusion des autoroutes de l'information dans les pays du sud, lors du sommet d'Hanoi.

5,907

145

Un bilan de la prise en compte par les professionnels du modèle de contrat sera effectué au bout de six mois. S'il s'avère que ce modèle n'est pas repris par les opérateurs, les pouvoirs publics pourront le rendre obligatoire ou solliciter l'arbitrage de la commission des clauses abusives.

5,903

146

Aménager un système de provision sur ressources comparable à celui de l'article 39 bis du code général des impôts pour la numérisation des fonds des agences de presse.

5,891

147

Construire un discours politique positif qui valorise les atouts français plutôt que d'insister sur le retard national.

5,857

148

Créer un fonds de garantie pour le capital-développement dans les entreprises de production et d'édition de produits multimédia. Ce fonds, privilégiant les investissements en fonds propres dans les entreprises de production et de distribution, pourrait être une expansion de l'expérience déjà menée par l'IFCIC.

5,851

149

Il faut inciter France Télécom et les autres fournisseurs d'accès à transposer pour l'Internet le système du kiosque, permettant à des utilisateurs sans abonnement de se connecter à des services à valeur ajoutée au format l'Internet, en permettant un reversement aux offreurs de ces services.

5,841

150

Déterminer avec précision les éléments constitutifs de l'infraction prévue à l'article 227-24 du code pénal.

5,632

151

Réaliser des tests et des études pour mieux cerner la demande du marché en matière de programmes de toutes natures et de contenu multimédia, en segmentant selon les différents types d'utilisateurs.

5,567

152

Réunir un comité interministériel pour la société de l'information, qui incarne le volontarisme du Gouvernement de développer l'Internet en France.

5,514

153

Demander à France Telecom de remettre le mode 80 colonnes dans tous les cahiers des charges de ses terminaux Minitels.

5,384

154

Par ailleurs, un comité consultatif pour la société de l'information doit être créé.

5,240

155

Réserver la déclaration prévue à l'article 43 de la loi du 30 septembre 1986 aux acteurs professionnels.

4,976

156

Préciser les dispositions de l'article 43-1 de la loi du 30 septembre 1986 relatif à la fourniture de moyens de filtrage et donner les moyens de faire respecter cet article.

4,968

157

En matière de statistiques, il serait souhaitable de mettre en place un groupe d'experts « L'école à l'heure du numérique ».

4,929

158

A l'image des oscars américains ou des césars français, créer un prix récompensant le meilleur site l'Internet, le plus visité, etc. Comme il existe celle de la musique, créer une « Fête de l'Internet ».

4,813

159

La France devra élaborer des serveurs d'évaluation, compatibles PICS, dotant le public de systèmes de filtrage répondant aux conceptions des différentes familles de pensée.

4,634

160

Lancer des jeux sur l'Internet, à vocation internationale, en utilisant notamment les opportunités fournies dès 1998 par des événements sportifs à fort retentissement.

4,455

161

Assouplir la législation en matière de fichiers nominatifs

4,048

162

Assouplir la législation sur le jeu afin d'autoriser les jeux promotionnels sur l'Internet même si les joueurs doivent supporter une participation financière.

3,873

163

Autoriser la publicité pour l'alcool sur l'Internet, accompagnée des informations préventives existantes sur les risques entraînés par les excès.

2,726

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