b) Le maintien des majorations mensuelles

Durant la période d'intervention, les organismes publics achètent au prix d'intervention les céréales qui leur sont offertes, sans limitation de volumes.

Pendant cette période, le prix d'intervention est augmenté pour tenir compte des frais de stockage (location de bâtiments, pertes, etc...) et des frais financiers. Ces augmentations sont appelées " majorations mensuelles ".

La mission d'information souhaite le maintien de ces " majorations mensuelles ".

En effet, leur suppression entraînerait, outre une baisse supplémentaire du prix d'intervention de 4 à 6 % :

- un afflux de livraisons à la récolte,

- un affaiblissement de la préférence communautaire, puisque le " prix d'entrée " des céréales des pays-tiers, en dessous duquel sont perçus des droits de douanes, est de 155 % du prix d'intervention, majorations mensuelles incluses.

c) La question des surfaces de base maïs

La Commission Européenne souhaite supprimer les surfaces de base maïs, et donc les rendements de référence maïs.

La mission d'information s'interroge sur l'opportunité d'une telle décision.

En effet, le maïs offre des opportunités différentes de celles du blé puisque, en Europe, cette production est déficitaire. Le déficit est comblé par les contingents GATT de 2,5 millions de tonnes que la péninsule ibérique, notamment, est contrainte d'importer chaque année des pays tiers.

La mission d'information considère que le maïs doit conserver une spécificité du fait de ses débouchés essentiellement européens.

Elle estime donc que la suppression des rendements de référence maïs n'est pas la solution adéquate pour assurer une réelle pérennité à cette production.

Les thèmes associés à ce dossier

Page mise à jour le

Partager cette page