3. Obligations et engagements de la République tchèque en tant qu'Etat membre (lundi 22 septembre)

Les rapporteurs font une évaluation globale positive de l'évolution de la République tchèque, quoiqu'ils considèrent qu'elle doive encore faire des efforts dans certains domaines, il s'agit notamment de la fonction publique et de la citoyenneté ainsi que de la minorité Rom.

En effet, les rapporteurs ont mis l'accent sur la prorogation de la loi d'épuration des structures administratives, qui peut sur certains points, entrer en contradiction avec la Convention européenne des Droits de l'Homme. Cette loi empêche les personnes ayant occupé certains postes au gouvernement ou au parti communiste ou anciens membres de la Sûreté ou de la milice populaire de faire partie de l'administration de l'Etat ou de l'armée, ainsi que des radio et agence de presse publiques. Cependant, la République tchèque n'est pas le seul pays où une telle loi est en vigueur, dans l'attente de l'adoption d'une loi définitive sur la fonction publique. C'est dans ce contexte que les rapporteurs appuient l'initiative visant à ce que le Comité européen de coopération juridique mette au point un code européen de la fonction publique.

Les rapporteurs relèvent, d'autre part, que la loi sur la citoyenneté, même si elle a été largement améliorée depuis l'année dernière, pose encore quelques problèmes pour les membres de la minorité Rom.

Lors de leur visite en République tchèque les 27 et 28 août dernier, les rapporteurs (qui ont rencontré le Président du Parlement, différents ministres, des représentants de la communauté Rom, de divers ministères, de la Cour constitutionnelle, et le maire de la ville de Most, entre autres), ont eu aussi l'occasion d'aborder d'autres problèmes auxquels sont confrontés les Rom. Tout en reconnaissant l'effort fourni dans le domaine culturel, le gouvernement tchèque, selon eux, devrait s'engager plus activement contre la discrimination que subissent les Rom. Dans ce contexte, la coopération de la Commission européenne contre le racisme et l'intolérance est jugée indispensable.

La recommandation 1138 contenue dans le rapport 7898, amendée, est adoptée.

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