SEANCE DU 5 NOVEMBRE 2002


ORDRE DU JOUR
DES PROCHAINES SÉANCES DU SÉNAT
établi par le Sénat dans sa séance du mardi 5 novembre 2000 à la suite des conclusions de la conférence des présidents

Mercredi 6 novembre 2002 :

Ordre du jour prioritaire

A 15 heures et le soir :
1° Suite du projet de loi constitutionnelle relatif à l'organisation décentralisée de la République (n° 24 rectifié, 2002-2003).
(La conférence des présidents a décidé qu'il serait procédé à un scrutin public à la tribune sur l'ensemble de ce projet de loi constitutionnelle.)
2° Projet de loi pour la sécurité intérieure (n° 30, 2002-2003).
(La conférence des présidents a :
- reporté au mardi 5 novembre 2002, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte ;

- attribué un temps de parole spécifique de quinze minutes à la délégation parlementaire aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes ;

- fixé à quatre heures la durée globale du temps dont disposeront, dans la discussion générale, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun groupe.)

Jeudi 7 novembre 2002 :

Ordre du jour prioritaire

A 9 h 30 :
1° Suite du projet de loi pour la sécurité intérieure.
A 15 heures et le soir :
2° Questions d'actualité au Gouvernement.
(L'inscription des auteurs de questions devra être effectuée au service de la séance avant 11 heures.)

Ordre du jour prioritaire

3° Déclaration du Gouvernement, suivie d'un débat, sur le rapport du Gouvernement sur les prélèvements obligatoires et leur évolution, déposé en application de l'article 52 de la loi organique n° 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances.
(A la suite du Gouvernement interviendront successivement :
- le rapporteur général de la commission des finances [15 minutes] ;

- le rapporteur de la commission des affaires sociales pour les équilibres généraux de la loi de financement de la sécurité sociale [15 minutes] ;

- le président de la commission des finances [15 minutes] ;

- le président de la commission des affaires sociales [15 minutes] ;

- et les orateurs des groupes.

La conférence des présidents a fixé à deux heures la durée globale du temps dont disposeront, dans le débat, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun groupe ; l'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance, avant 17 heures, le mercredi 6 novembre 2002.)

Mardi 12 novembre 2002 :

Ordre du jour réservé

A 10 heures :
1° Question orale européenne avec débat (n° QE-2) de M. Hubert Haenel à M. le ministre des affaires étrangères sur les travaux menés au sein de la Convention sur l'avenir de l'Europe.
(La discussion de cette question orale européenne s'effectuera selon les modalités prévues à l'article 83 ter du règlement.)
A 16 heures et le soir :
2° Conclusions de la commission des affaires sociales sur la proposition de loi de M. Nicolas About relative à la responsabilité civile médicale (n° 33, 2002-2003).
(La conférence des présidents a décidé de fixer au vendredi 8 novembre 2002, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)
3° Conclusions de la commission des affaires culturelles sur la proposition de loi de M. Bernard Murat portant modification de l'article 43 de la loi n° 84-610 du 16 juillet 1984 relative à l'organisation et à la promotion des activités physiques et sportives (n° 28, 2002-2003).
(La conférence des présidents a décidé de fixer au vendredi 8 novembre 2002, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)
4° Conclusions de la commission des affaires économiques sur la proposition de loi de M. Dominique Braye et plusieurs de ses collègues portant modification de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (n° 37, 2002-2003).
(La conférence des présidents a fixé :
- au vendredi 8 novembre 2002, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte ;

- à deux heures la durée globale du temps dont disposeront, dans la discussion générale, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun groupe ;

L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance, avant 17 heures, le vendredi 8 novembre 2002.)

Mercredi 13 novembre 2002 :

Ordre du jour prioritaire

A 15 heures et le soir :
- suite du projet de loi pour la sécurité intérieure.

Jeudi 14 novembre 2002 :

Ordre du jour prioritaire

A 9 h 30 :
1° Suite du projet de loi pour la sécurité intérieure.
A 15 heures et le soir :
2° Questions d'actualité au Gouvernement.
( L'inscription des auteurs de questions devra être effectuée au service de la séance avant 11 heures.)

Ordre du jour prioritaire

3° Suite du projet de loi pour la sécurité intérieure.

Eventuellement, vendredi 15 novembre 2002

Ordre du jour prioritaire

A 9 h 30, à 15 heures et le soir :

Suite du projet de loi pour la sécurité intérieure.

Lundi 18 novembre 2002 :

Ordre du jour prioritaire

A 15 heures et le soir :
Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2003 (AN, n° 250).
( La conférence des présidents a fixé :
- au lundi 18 novembre 2002, à 12 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte ;

- à trois heures la durée globale du temps dont disposeront, dans la discussion générale, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun groupe ;

L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance, avant 17 heures, le vendredi 15 novembre 2002.)

Mardi 19 novembre 2002 :

A 9 h 30 :

L'ordre d'appel des questions sera fixé ultérieurement.
1° Dix-huit questions orales :
- n° 65 de M. Roland Courteau à M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie (Pérennisation du taux réduit de TVA sur les travaux effectués dans les logements de plus de deux ans) ;

- n° 66 de M. André Vallet à M. le ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales (Conditions d'accueil des gens du voyage dans les petites communes) ;

- n° 67 de M. André Vantomme à M. le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées (Pénurie d'infirmières dans les hôpitaux) ;

- n° 68 de M. Bernard Piras à M. le ministre de l'équipement, des transports, du logement, du tourisme et de la mer (Application de la loi SRU dans les zones agricoles) ;

- n° 69 de M. François Autain à M. le ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales (Insécurité dans l'agglomération nantaise) ;

- n° 70 de Mme Marie-Christine Blandin à Mme la ministre de la défense (Conséquences sanitaires des essais nucléaires) ;

- n° 71 de M. Christian Bergelin à Mme la ministre déléguée à l'industrie (Avenir de La Poste) ;

- n° 72 de M. Ambroise Dupont à M. le ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales (Participation des communes aux dépenses de fonctionnement des écoles sous contrat d'association et développement de l'intercommunalité) ;

- n° 73 de Mme Jacqueline Gourault à Mme la ministre déléguée à l'industrie (Situation du bassin d'emploi de Romorantin) ;

- n° 74 de M. Dominique Leclerc à M. le ministre de l'équipement, des transports, du logement, du tourisme et de la mer (Développement des équipements de liaisons transversales dans le bassin parisien) ;

- n° 76 de M. Jean-Paul Emin à M. le ministre de l'équipement, des transports, du logement, du tourisme et de la mer (Liaison TGV Paris-Genève) ;

- n° 77 de M. Hubert Durand-Chastel à M. le ministre des affaires étrangères (Libération d'Ingrid Betancourt) ;

- n° 78 de M. Simon Sutour à Mme la ministre de l'écologie et du développement durable (Plan de prévention des inondations) ;

- n° 79 de M. Auguste Cazalet à M. le secrétaire d'Etat à la réforme de l'Etat (Organisation de la construction publique et perspectives de réforme) ;

- n° 80 de M. Yves Détraigne à Mme la ministre de l'écologie et du développement durable (Organisation de la collecte sélective des déchets ménagers) ;

- n° 81 de M. Daniel Reiner à Mme la ministre de l'écologie et du développement durable (Responsabilité des maires et mise aux normes des réseaux d'assainissement collectif) ;

- n° 82 de M. Fernand Demilly à M. le ministre de l'équipement, des transports, du logement, du tourisme et de la mer (Moyens de la Société nationale de sauvetage en mer) ;

- n° 83 de M. Robert Bret à M. le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées (Création d'un fonds de garantie pour financer la lutte contre le SIDA).

A 16 heures et le soir :

Ordre du jour prioritaire

2° Suite du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2003.
A 16 heures aura lieu un débat sur l'assurance maladie.
A la suite du représentant du Gouvernement, du rapporteur de la commission des affaires sociales et du rapporteur pour avis, interviendront un orateur par groupe (10 minutes) et un orateur de la réunion administrative des sénateurs ne figurant sur la liste d'aucun groupe (5 minutes).
L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance, avant 17 heures, le lundi 18 novembre 2002.

Mercredi 20 novembre 2002 :

Ordre du jour prioritaire

A 15 heures et, éventuellement, le soir :
Suite du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2003.

Du jeudi 21 novembre 2002 au mardi 10 décembre 2002 :

Ordre du jour prioritaire

Sous réserve de sa transmission, projet de loi de finances pour 2003 (AN, n° 230).
(Le calendrier et les règles de la discussion figurent en annexe.
Pour la discussion générale, la conférence des présidents a décidé de fixer à quatre heures la durée globale du temps dont disposeront les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun groupe.
L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance, avant 17 heures, le mercredi 20 novembre 2002.)
En outre :

Jeudi 28 novembre 2002,
le soir :

Ordre du jour prioritaire

Commission mixte paritaire ou nouvelle lecture du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2003.
(La conférence des présidents a décidé de fixer au mercredi 27 novembre 2002, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)

Jeudi 5 décembre 2002 :

A 15 heures :
Questions d'actualité au Gouvernement.
(L'inscription des auteurs de questions devra être effectuée au service de la séance avant 11 heures.)

CALENDRIER ET RÈGLES DE LA DISCUSSION DU PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2003




DATE


DISPOSITIONS DU PROJET DE LOI

DURÉE PRÉVUE

Jeudi 21 novembre 2002
A 10 h 30, à 15 heures et, éventuellement, le soir. Discussion générale 6 heures

( Nota. - Délai limite pour le dépôt des amendements aux articles de la première partie à 10 h 30 .)

Vendredi 22 novembre 2002

A 15 heures. Examen des articles de la première partie 5 heures

Lundi 25 novembre 2002
A 10 h 30, à 15 heures et le soir. Examen des articles de la première partie (suite) 10 heures

Mardi 26 novembre 2002
A 9 h 30, à 15 heures et le soir. Examen des articles de la première partie (suite) 4 h 30
. A 16 heures : débat sur les recettes des collectivités locales

3 heures H

.
Examen des articles 12 à 14 bis et 29 à 32 Eventuellement, suite de l'examen des articles de la première partie
3 h 30

Mercredi 27 novembre 2002

A 9 h 30, à 15 heures et le soir. (L'examen du rapport relatif au ministère des affaires européennes interviendra à l'occasion de l'examen de l'article 33.)

Examen de l'article 33 : évaluation du prélèvement opéré sur les recettes de l'Etat au titre de la participation de la France au budget des Communautés européennes
2 heures H
.
Examen des articles de la première partie (suite)
Eventuellement, seconde délibération sur la première partie Explications de vote sur l'ensemble de la première partie
9 heures
.
Scrutin public ordinaire de droit.

Jeudi 28 novembre 2002

A 9 h 30, à 15 heures et le soir.

Jeunesse, éducation nationale et recherche : I. - Jeunesse et enseignement scolaire (*)

3 h 30
. II. - Enseignement supérieur 2 heures
. III. - Recherche et nouvelles technologies
2 heures

.
A 21 h 30 : conclusions de la CMP ou nouvelle lecture du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2003.

Vendredi 29 novembre 2002

A 9 h 30, à 15 heures et le soir.

Travail, santé et solidarité : I. - Travail (*) (+ article 70)

3 heures
. II. - Santé, famille, personnes handicapées et solidarité (*) (+ article 69) 4 heures
. III. - Ville et rénovation urbaine 2 heures
. Culture (*) (+ article 63) 2 h 30

Samedi 30 novembre 2002

A 10 heures, à 15 heures et, éventuellement, le soir. Communication (crédits du Conseil supérieur de l'audiovisuel, d'aides à la presse et à l'audiovisuel inscrits au budget des services généraux du Premier ministre : article 52 et ligne 35 de l'état E annexé à l'article 48) 2 h 30
. Anciens combattants (+ article 62) 3 heures
. Sports 1 h 30

Lundi 2 décembre 2002
A 10 heures, à 15 heures et le soir.

Economie, finances et industrie : Services financiers (+ articles 66 et 67)


0 h 30 H
.
Charges communes (+ article 68) Comptes spéciaux du Trésor (+ articles 42 à 47)
1 heure
. Budget annexe des Monnaies et médailles 0 h 30
.
Economie, finances et industrie : Industrie
2 heures
. Petites et moyennes entreprises, commerce et artisanat (+ articles 64 et 65) 2 heures
. Commerce extérieur 1 heure
.
Services du Premier ministre : I. - Services généraux
0 h 30
. II. - Secrétariat général de la défense nationale 0 h 15
. III. - Conseil économique et social 0 h 15
. IV. - Plan 0 h 30
. Budget annexe des Journaux officiels 0 h 10

Mardi 3 décembre 2002

A 9 h 30, à 15 heures et le soir.

Intérieur, sécurité intérieure et libertés locales : Sécurité (*)

3 h 30
. Décentralisation (+ article 72)
2 h 30 H
.
Agriculture, alimentation, pêche et affaires rurales (+ articles 60 et 61) Budget annexe des prestations sociales agricoles
5 h 30

Mercredi 4 décembre 2002

A 10 heures, à 15 heures et le soir. ( Nota. - La commission des finances se réunira à 14 heures pour examiner les articles non rattachés de la deuxième partie.)

Outre-mer 3 h 30
. Affaires étrangères 5 heures

Jeudi 5 décembre 2002

A 9 h 30, à 16 heures et le soir. (Questions d'actualité au Gouvernement de 15 heures à 16 heures .)

Fonction publique et réforme de l'Etat 1 h 30
.
Services du Premier ministre : V. - Aménagement du territoire
2 heures
.
A 16 heures :
. Défense (*) 4 h 30
.
Exposé d'ensemble et dépenses en capital (article 39).
Dépenses ordinaires (article 38).
. Ecologie et développement durable (*) 3 heures

Vendredi 6 décembre 2002

A 10 heures, à 15 heures et le soir. (Délai limite pour le dépôt des amendements aux articles non rattachés de la deuxième partie, à 16 heures .)


Equipement, transports, logement, tourisme et mer :
H
. I. - Services communs (*) .
. II. - Urbanisme et logement (*) 2 h 30
.
III. - Transports et sécurité routière :
H
. Transports terrestres et intermodalité (*) .
. Routes et sécurité routière (*)
3 heures H
. Aviation et aéronautique civiles .
. Budget annexe de l'aviation civile (+ article 71) 1 h 30
. IV. - Mer 1 h 30
. V. - Tourisme 1 h 30

Samedi 7 décembre 2002

A 9 h 30 et à 15 heures.

Eventuellement, discussions reportées.

Lundi 9 décembre 2002

A 9 h 30, à 16 heures et le soir. (La commission des finances se réunira à 14 heures pour examiner les amendements aux articles non rattachés de la deuxième partie.)

Budgets annexes de l'ordre de la Légion d'honneur et de l'ordre de la Libération 0 h 20
. Justice (*) 3 heures
. Articles de la deuxième partie non joints aux crédits 6 heures

Mardi 10 décembre 2002

A 9 h 30, à 15 heures et, éventuellement, le soir.

Suite et fin de la discussion des articles de la deuxième partie non joints aux crédits.
Eventuellement, seconde délibération.
Explications de vote.
Scrutin public à la tribune de droit.



(*) Procédure de questions et de réponses avec un droit de réplique des sénateurs.


Rappel des décisions de la conférence des présidents du 5 novembre 2002 concernant les modalités de discussion et de répartition des temps de parole du projet de loi de finances pour 2003
1° Délais limites pour le dépôt des amendements.
La conférence des présidents a fixé les délais limites suivants pour le dépôt des amendements :
- le jeudi 21 novembre 2002, à 10 h 30, pour les amendements aux articles de la première partie ;

- la veille du jour prévu pour la discussion, à 17 heures, pour les amendements aux divers crédits budgétaires et aux articles rattachés ;

- le vendredi 6 décembre 2002, à 16 heures, pour les amendements aux articles de la deuxième partie non rattachés à l'examen des crédits.

2° La répartition des temps de parole sera établie en fonction de la durée de chaque discussion, telle que celle-ci a été évaluée par la commission des finances (le temps de discussion des crédits, articles rattachés et amendements faisant, le cas échéant, l'objet d'une estimation et s'imputant sur le temps de parole à répartir).
Pour la discussion des fascicules budgétaires, le Gouvernement interviendra à la fin de la discussion, compte tenu des temps de parole estimés par la conférence des présidents.
Les temps de parole dont disposeront les rapporteurs des commissions et les groupes, pour chacune des discussions prévues, sont fixés comme suit :
a) Les rapporteurs spéciaux de la commission des finances disposeront de :
15 minutes pour les budgets dont la durée prévue pour la discussion dépasse 2 heures ;
10 minutes pour les budgets dont la durée prévue pour la discussion est inférieure ou égale à 2 heures ;
5 minutes pour certains fascicules budgétaires ou budgets annexes ;
b) Les rapporteurs pour avis disposeront de :
- 10 minutes pour les budgets dont la durée prévue pour la discussion dépasse 2 heures, ce temps étant réduit à 5 minutes pour les budgets sur lesquels trois avis ou plus sont présentés ;

- 5 minutes pour les budgets dont la durée prévue pour la discussion est inférieure ou égale à 2 heures ;

c) Les groupes :
Le temps de parole des groupes sera réparti conformément aux règles suivantes :
- pour chaque discussion, il sera attribué un temps forfaitaire de 10 minutes à chaque groupe et de 5 minutes à la réunion administrative des sénateurs ne figurant sur la liste d'aucun groupe lorsque le temps global disponible sera au moins égal à 1 h 30, le reliquat étant réparti entre eux proportionnellement à leurs effectifs ;

- lorsque le temps global disponible est inférieur à 1 h 30, la répartition s'effectuera uniquement en proportion des effectifs. Toutefois, aucune attribution ne pourra être inférieure à 5 minutes.

Les résultats des calculs, effectués conformément à ces règles, seront communiqués aux présidents des groupes et des commissions.
Les interventions éventuelles des présidents des commissions saisies pour avis ou des délégations parlementaires s'imputeront sur le temps de parole de leur groupe.
Dans le cadre du temps global imparti à chaque groupe, aucune intervention ne devra dépasser 10 minutes, dans la discussion générale comme dans celle des crédits.
Par ailleurs, pour les explications de vote sur la première partie et sur l'ensemble du projet de loi, il sera attribué un temps de 10 minutes à chaque groupe et de 5 minutes à la réunion administrative des sénateurs ne figurant sur la liste d'aucun groupe.
Dans le cadre d'une journée de discussion, chaque groupe ou la réunion administrative des sénateurs ne figurant sur la liste d'aucun groupe pourra demander le report du temps ou d'une partie du temps de parole qui lui est imparti pour un budget à la discussion d'un autre budget inscrit le même jour, en prévenant le service de la séance la veille avant 17 heures. Toutefois, cette faculté ne pourra pas être utilisée pour les attributions de temps de parole forfaitaires de 5 minutes affectées à la discussion de certains budgets et pour les attributions minimales de 5 minutes.

3° Les inscriptions de parole devront être communiquées au service de la séance pour le débat « collectivités locales », le débat européen et les discussions portant sur les crédits de chaque ministère, la veille du jour prévu pour la discussion, avant 17 heures.
En outre, la durée d'intervention de chacun des orateurs devra être communiquée au service de la séance lors des inscriptions de parole.
En application de l'article 29 bis du règlement, l'ordre des intervenants dans la discussion générale du projet de loi de finances et dans les principales discussions portant sur les crédits des différents ministères sera déterminé en fonction du tirage au sort auquel il a été procédé au début de la session.

LES BUDGETS EXAMINÉS SELON LA FORMULE EXPÉRIMENTALE DE QUESTIONS ET DE RÉPONSES AVEC UN DROIT DE RÉPLIQUE DES SÉNATEURS
Jeunesse et enseignement scolaire.
Travail.
Santé, famille, personnes handicapées et solidarité.
Culture.
Sécurité.
Défense.
Ecologie et développement durable.
Urbanisme et logement.
Transports terrestres.
Justice.
Ces dix fascicules seront examinés selon la formule expérimentée ces deux dernières années et fondée sur le principe d'une réponse immédiate du Gouvernement aux différents intervenants, rapporteurs ou orateurs des groupes.
Pour chaque question, les orateurs des groupes interviendront pendant 5 minutes maximum (3 minutes pour la réunion administrative des sénateurs ne figurant sur la liste d'aucun groupe). La durée de la réponse du Gouvernement sera fixée à 3 minutes, chaque orateur disposant d'un droit de réplique de 2 minutes maximum.
Le nombre des questions sera réparti en fonction du principe de la répartition proportionnelle des groupes politiques.



En application de l'article 28 de la Constitution et de l'article 32 bis, alinéa 1, du règlement, le Sénat a décidé de suspendre ses travaux en séance publique :
- du 22 décembre 2002 au 12 janvier 2003 ;
- du 16 février 2003 au 23 février 2003 ;
- du 13 avril 2003 au 27 avril 2003.


Dates prévisionnelles des séances mensuelles réservées et des séances de questions pour la période de novembre 2002 à juin 2003

I. - Questions d'actualité au Gouvernement

7 novembre 2002.
14 novembre 2002.
5 décembre 2002.
12 décembre 2002.
16 janvier 2003.
30 janvier 2003.
13 février 2003.
27 février 2003.
6 mars 2003.
20 mars 2003.
3 avril 2003.
10 avril 2003.
15 mai 2003.
22 mai 2003.
12 juin 2003.
26 juin 2003.

II. - Questions orales

19 novembre 2002.
17 décembre 2002.
14 janvier 2003.
21 janvier 2003.
11 février 2003.
25 février 2003.
11 mars 2003.
25 mars 2003.
8 avril 2003.
29 avril 2003.
6 mai 2003.
27 mai 2003.
3 juin 2003.
24 juin 2003.

III. - Séances mensuelles réservées

Mardi 12 novembre 2002.
Jeudi 12 décembre 2002.
Jeudi 23 janvier 2003.
Jeudi 6 février 2003.
Jeudi 13 mars 2003.
Jeudi 10 avril 2003.
Mardi 20 mai 2003.
Jeudi 19 juin 2003.

A N N E X E I
Question orale européenne avec débat
inscrite à l'ordre du jour de la séance
du mardi 12 novembre 2002

N° 2. - M. Hubert Haenel demande à M. le ministre des affaires étrangères d'exposer au Sénat les attentes du Gouvernement sur les travaux menés au sein de la convention sur l'avenir de l'Europe, ainsi que les points essentiels sur lesquels il estime souhaitable que la France fasse entendre sa voix dans la perspective de la prochaine conférence intergouvernementale.

A N N E X E I I
Questions orales inscrites à l'ordre du jour
de la séance du mardi 19 novembre 2002

N° 65. - M. Roland Courteau expose à M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie que, comme l'y autorisait la directive européenne du 22 octobre 1999, le gouvernement précédent avait décidé d'appliquer le taux réduit de la taxe sur la valeur ajoutée (5,5 %), sur une période de trois ans, aux travaux d'aménagement et d'entretien des locaux à usage d'habitation, achevés depuis plus de deux ans. Il lui indique, par ailleurs, que la directive de 1999 prévoit qu'un rapport évaluant l'efficacité de la mesure devra être établi par les Etats membres avant octobre 2002. Or les premiers bilans réalisés font apparaître des résultats intéressants, qui répondent aux exigences émises par la Commission de Bruxelles. Les effets positifs de la mesure peuvent s'évaluer par : un accroissement d'activité significative qui est estimée à 1,3 milliard d'euros par an ; une amélioration des logements du patrimoine ancien ; près de 50 000 emplois créés par la filière construction, dont quelque 30 000 emplois directs et près de 18 000 emplois annexés ; un recul du travail clandestin puisque les études et estimations faites par la profession évaluent à 4,6 % du montant des travaux d'entretien-amélioration du logement, réorientés vers les professionnels. Cependant, la période expérimentale arrivant à son terme, fin 2002, se pose alors la question de savoir quelle suite sera réservée à ce dispositif pour les années à venir. C'est pourquoi il lui demande s'il entend entreprendre toutes démarches nécessaires permettant d'aboutir à la pérennisation de ce dispositif.
N° 66. - M. André Vallet attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales sur l'inadéquation du seuil de 5 000 habitants pour la mise en oeuvre des schémas départementaux d'accueil des gens du voyage à la situation de nombreuses communes rurales. Il lui rappelle que la loi n° 2000-614 du 5 juillet 2000 impose aux communes de plus de 5 000 habitants l'implantation sur leur territoire d'un terrain d'accueil pour les gens du voyage, et que cette obligation est souvent très lourde pour les petites communes rurales. Il lui indique que la localisation géographique de ce terrain est souvent délicate car il doit satisfaire à d'élémentaires conditions d'hygiène et de sécurité, et que, dans les petites communes rurales, la mise à disposition de terrains répondant à ces critères n'est souvent pas possible. Il lui indique également que la capacité d'accueil dans les écoles de la plupart des communes ne permet pas la scolarisation dans de bonnes conditions de tous les enfants des gens du voyage. De même, seule la présence d'une gendarmerie permet de « limiter les conflits générés par la présence des gens du voyage, souvent anarchique et conflictuelle », objectif fixé par la loi. Dès lors, s'il apparaît que la présence d'une gendarmerie est indispensable pour l'encadrement des aires d'accueil et de stationnement des gens du voyage, toutes les petites communes rurales ne bénéficient pas de cette présence. Il lui précise, enfin, que les finances communales ne peuvent souvent pas permettre de financer l'installation et d'assurer le fonctionnement d'une aire de stationnement des gens du voyage, sans que ce coût n'ait de graves répercussions sur la vie de toute la population de la commune. Il estime que le seuil des 5 000 habitants n'est pas adapté à la situation, et qu'il devrait être substantiellement relevé. Dès lors, il lui demande si le Gouvernement envisage des solutions alternatives à l'installation d'aires de stationnement des gens du voyage sur le territoire des petites communes.
N° 67. - M. André Vantomme appelle l'attention de M. le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées sur la pénurie actuelle d'infirmiers et d'infirmières dans nos hôpitaux et sur les conséquences résultant des nombreux départs en retraite dans les années qui viennent. Il souligne que cette pénurie est renforcée dans ses effets par des disparités régionales très fortes, qui viennent d'être amplifiées par la mise en place des 35 heures. Il lui demande de lui préciser, face à une situation qui devient périlleuse, quelles mesures spécifiques il envisage afin qu'il y soit remédié.
N° 68. - M. Bernard Piras attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports, du logement, du tourisme et de la mer sur une des dispositions de la loi n° 2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi dite SRU). En effet, le plan local d'urbanisme comporte plusieurs zonages, dont la zone agricole, dite « zone A ». Selon l'article R. 123-7 du code de l'urbanisme, dans son 2e alinéa, « les constructions et installations nécessaires au service public ou d'intérêt collectif et à l'exploitation agricole sont seules autorisées en zone A ». Une application stricte de cette disposition conduit à ce qu'aucune autre construction ne puisse être édifiée dans ces secteurs. L'objet de son intervention ne porte pas sur les constructions nouvelles puisqu'il est clair que la loi SRU a notamment pour finalité de lutter contre le mitage, mais sur celles déjà existantes en zone agricole. A ce titre, il s'avère que beaucoup de communes possèdent sur leur territoire des bâtiments qui étaient destinés auparavant à l'agriculture, et, celle-ci ayant parfois décliné, les propriétaires desdits bâtiments se retrouvent dans une impasse, ne pouvant même pas en changer la destination, que ce soit en habitation ou activité autre. Outre la difficulté de gestion créée pour les propriétaires, le risque bien présent est de voir apparaître des constructions se délabrant et finissant en ruine. Une telle issue n'est bien évidemment pas satisfaisante, et de très nombreux élus locaux sont confrontés à ce genre de situation. En conséquence, il lui demande quelles dispositions il entend prendre rapidement pour régler cette difficulté apparue.
N° 69. - M. François Autain appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales sur l'augmentation de l'insécurité dans l'agglomération nantaise. Pour illustrer cette évolution inquiétante, il suffit de citer quelques chiffres. En 2001, la police a constaté 45 144 crimes et délits, soit une augmentation de 23,50 % sur un an, ce qui place Nantes loin devant des villes comme Paris, Marseille, Lyon, Nice ou Toulouse. Avec 121 faits pour 1 000 habitants, Nantes se hisse désormais à la sixième place des villes les plus touchées par l'insécurité. Les délégués syndicaux de la police avec lesquels il s'est entretenu de cette question préoccupante considèrent que, devant une telle évolution, la police nationale n'a plus les moyens d'assurer sa mission de service public dans l'agglomération nantaise. Il s'étonne donc que la circonscription de police de Nantes ne soit toujours pas classée en zone difficile alors que des villes où les chiffres de la délinquance sont bien moindres en bénéficient. Ce classement lui semblerait aujourd'hui pleinement justifié devant la grave détérioration du ratio faits constatés/nombre de fonctionnaires affectés. Il voudrait savoir si le ministre a l'intention de corriger cette anomalie qui pénalise l'ensemble des habitants de l'agglomération nantaise, et singulièrement ceux des quartiers populaires.
N° 70. - Mme Marie-Christine Blandin souhaite attirer l'attention de Mme la ministre de la défense sur le suivi des conséquences sanitaires et environnementales des essais nucléaires. Le rapport du 6 février 2002 de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques a permis de répondre à de nombreuses questions posées par les associations de vétérans et de riverains des sites des essais nucléaires français au Sahara et en Polynésie. Cependant, l'absence d'études épidémiologiques n'a pas permis aux auteurs d'aborder deux questions importantes : les conséquences sanitaires à moyen et long termes des radiations ionisantes sur les personnels militaires ou civils ayant soit travaillé sur les sites des essais, soit résidé à proximité ; le principe « de présomption d'origine de la maladie ». Seules des études systématiques de la santé des vétérans des essais nucléaires et des populations directement impliquées pourront pallier l'absence de données et compléter efficacement les travaux de l'office parlementaire. Pour mener à bien de telles études, le respect de la recommandation des rapporteurs : « un quelconque secret défense ne saurait être invoqué pour s'opposer à l'obligation de communication du dossier médical » devra être garanti. Depuis l'adoption de la loi n° 2002-203 du 4 mars 2002 « Droit des malades », il ne saurait y avoir de citoyens moins protégés que d'autres. Le ministère de la défense a annoncé la création d'un « Observatoire de la santé des vétérans » et d'un groupe de travail visant à étudier les conditions d'élargissement de la reconnaissance d'imputabilité d'une affection à un service militaire. Ces organismes pourraient recevoir une délégation pour mener à bien de telles études. En ce qui concerne ces deux instances, elle souhaiterait connaître les délais prévus pour leur mise en place, leur composition ainsi que leur champ d'intervention. A l'instar de la Commission nationale pour l'élimination des mines antipersonnel ou de la Commission nationale consultative des droits de l'homme, elle attire son attention sur l'importance d'une représentation, au sein de ces organismes, du ministère de la défense mais aussi des parlementaires, des personnalités qualifiées et des associations de vétérans et de riverains.
N° 71. - M. Christian Bergelin, s'adressant à Mme la ministre déléguée à l'industrie, désire connaître la position du Gouvernement sur l'avenir de la présence de La Poste sur l'ensemble du territoire national, et en particulier dans le département de la Haute-Saône.
N° 72. - M. Ambroise Dupont attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales sur le fait que des dispositions légales et réglementaires régissant la participation des communes aux dépenses de fonctionnement des écoles sous contrat d'association et celles régissant le transfert des compétences des communes membres aux communautés de communes semblent rendre problématique, en l'état actuel des textes, le transfert à la communauté de communes des charges induites par la participation des communes membres au fonctionnement des écoles privées sous contrat. D'une part, l'article 7 du décret n° 60-389 du 29 avril 1960 impose cette participation à la commune siège de l'établissement, tandis qu'elle reste facultative pour les enfants résidant dans d'autres communes. D'autre part, alors que l'article L. 5214-16 du code général des collectivités territoriales ne requiert pour le transfert d'une compétence que l'accord de la majorité qualifiée des communes membres, la prise en charge par la communauté de communes de la participation au fonctionnement de l'école privée à fréquentation intercommunale semble impliquer un accord unanime des communes membres pour respecter le caractère facultatif de la participation inscrit dans l'article 7 du décret précité. Il lui demande en conséquence quelles mesures il entend prendre pour surmonter cette difficulté qui peut constituer un frein au développement de l'intercommunalité.
N° 73. - Mme Jacqueline Gourault attire l'attention de Mme la ministre déléguée à l'industrie sur la situation du bassin d'emploi de Romorantin. Les difficultés de ce bassin sont liées aux incertitudes relatives au maintien de l'activité de Matra-Automobile au sein de ce territoire pourtant déjà durement touché par la disparition des activités d'armement à Salbris. En effet, depuis 1984, Matra-Automobile fabriquait, à Romorantin, pour l'entreprise Renault, le modèle Espace. Or Renault a décidé de délocaliser la production de la quatrième génération de l'Espace dans l'une de ses usines nouvelles de Sandouville, en Seine-Maritime. Au plus fort de la production, l'usine de Romorantin comptait 3 000 salariés. Elle ne compte plus à ce jour que 1 600 salariés, dont 800 voient leur emploi menacé à court terme. L'activité future de Matra-Automobile à Romorantin est désormais entièrement dépendante de l'Avantime, commercialisée par Renault, du modèle buggy biplace M 72, qui devrait être produit en 2003, et de la volonté ou non de Renault de participer au développement d'un troisième modèle, le P 83. Le risque d'une disparition complète de la production automobile est réel et aurait, le cas échéant, de très lourdes conséquences économiques et sociales tant pour Romorantin que, plus globalement, pour le sud de la région Centre. L'avenir de Matra-Automobile dépend donc de la réussite de ces produits et de la future stratégie industrielle de Renault, qui porte une responsabilité lourde dans la situation actuelle et dont l'Etat reste l'actionnaire principal à hauteur de 43 %. Enfin, elle attire son attention sur la volonté de cession par Lagardère, actionnaire unique de Matra, de son activité automobile, et sur les conséquences éventuelles de cette décision sur l'activité automobile à Romorantin et sur l'usine Venture de Theillay. Elle lui demande quelles solutions elle entend proposer pour favoriser, compte tenu de la position de l'Etat au sein de Renault, le maintien d'une activité automobile à Romorantin et pour permettre à ce territoire de faire face à ses difficultés économiques et sociales actuelles.
N° 74. - M. Dominique Leclerc souhaite attirer l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports, du logement, du tourisme et de la mer sur l'impérieuse nécessité de développer la transversalité de l'aménagement du bassin parisien. En effet, si les axes province-Paris sont aujourd'hui desservis de manière à peu près satisfaisante, aussi bien par les autoroutes que par le mode ferroviaire, il n'en est pas de même pour les itinéraires transversaux. Or une telle situation est pénalisante notamment pour la région Centre. En effet, elle va à l'encontre de ses intérêts collectifs face à l'augmentation de la pollution du fait des encombrements, l'augmentation de la dangerosité de la circulation du fait des transferts qui s'effectuent sur des itinéraires inadaptés, l'impact économique du fait des difficultés apportées aux échanges interentreprises. C'est pourquoi il lui serait reconnaissant de bien vouloir lui faire savoir s'il envisage de procéder à la réalisation des itinéraires transversaux prônés dans le dernier schéma de services et confirmés dans le document de la MIIAT Bassin parisien de janvier 2002.
N° 76. - M. Jean-Paul Emin rappelle à M. le ministre de l'équipement, des transports, du logement, du tourisme et de la mer que la convention conclue à Genève le 5 novembre 1999 a pour objet l'amélioration des liaisons ferroviaires entre la Suisse et la France. L'itinéraire entre la France et Genève est l'un des trois tracés faisant l'objet de cette convention que le Sénat vient d'approuver durant la dernière session extraordinaire. En complément du développement des relations ferroviaires avec la Suisse, l'intérêt pour la France des améliorations envisagées sur l'itinéraire France-Genève est d'assurer également une meilleure desserte de certains secteurs des départements de l'Ain et du Jura-Sud (bassin industriel d'Oyonnax), ainsi qu'au nord de la Haute-Savoie, à la rive sud du lac Léman (Annemasse, Thonon, Evian) et à la vallée de l'Arve (Bonneville, Cluses, Saint-Gervais). Ce projet a fait l'objet d'une consultation sur le dossier d'avant-projet sommaire et l'instruction mixte à l'échelon central est en cours. Les enquêtes publiques devraient avoir lieu en 2003. La décision ministérielle du 10 avril 2002 rappelle les objectifs recherchés par la modernisation de cette ligne, et prévoit une halte à Nurieux pour desservir le bassin d'Oyonnax ainsi que pour les opérations de « coupe-accroche » destinées à séparer les rames à destination de la Haute-Savoie. Or, à ce jour, les élus de l'Ain et de la Haute-Savoie souhaitent connaître l'organisation des dessertes, étant considéré qu'il n'apparaîtrait pas envisageable aux acteurs locaux d'accepter les contraintes considérables de cette ligne TGV dans un site géographiquement difficile, s'il n'y avait pas de la part de la SNCF une juste contrepartie en desserte des populations de Haut-Bugey et Jura-Sud ainsi que des régions de Haute-Savoie concernées (trois dessertes minimum journalières dans chaque sens). Dans la continuité de l'approbation de la convention que vient d'adopter le Sénat entre la République française et le Conseil fédéral suisse, et de la préoccupation des régions françaises concernées par ce nouveau tracé, dont la mise en service est prévue en 2006, il convient que soit connue la programmation des dessertes en France par la SNCF afin que ce projet puisse être davantage justifié auprès des populations, ce qui n'est pas acquis à ce jour. Il le remercie des éclaircissements qu'il peut lui apporter quant à l'exploitation de cette ligne et à son utilité pour la vie économique des régions traversées.
N° 77. - M. Hubert Durand-Chastel attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur la situation très préoccupante de Mme Ingrid Betancourt, ancienne sénatrice colombienne, enlevée le 23 février dernier par les Forces armées révolutionnaires de Colombie alors qu'elle était candidate à l'élection présidentielle. Pour sa libération, les FARC exigent la restitution de leurs combattants retenus prisonniers. Depuis neuf mois, aucune nouvelle de l'ancienne sénatrice n'est parvenue à sa famille ou à son entourage, excepté une cassette vidéo, enregistrée en mai et diffusée à la télévision en juillet, où elle s'adressait aux autorités colombiennes avec, à ses côtés, Clara Rojas, sa directrice de campagne enlevée avec elle. Le président de la République de Colombie, Alvaro Uribe Velez, qui avait indiqué lors de la campagne présidentielle son refus de toute négociation avec les rebelles de la guérilla colombienne, maintient sa position de fermeté. On peut donc s'inquiéter du sort réservé à Ingrid Betancourt et aux autres otages, plus de 3 000 civils, parlementaires et élus locaux. Le 23 avril, un « Appel pour sa libération sans condition » a été lancé par les sénatrices de France et adressé au président colombien de l'époque, Andrès Pastrana, ainsi qu'au Président de la République et au ministre des affaires étrangères français. L'opinion publique s'est émue du sort de l'élue colombienne, qui a fréquenté le lycée français de Bogota, a vécu en France, est diplômée de l'Institut de sciences politiques de Paris, est mère de deux enfants français et auteur d'un livre La Rage au coeur, où elle explique son combat contre la corruption et pour les droits de l'homme en Colombie. Une pétition pour la libération d'Ingrid Betancourt a recueilli à ce jour, en France, plus de 46 000 signatures ; 176 comités de soutien se sont formés dans 24 pays, 172 communes en France et en Belgique l'ont nommée citoyenne d'honneur, et près de 400 députés et sénateurs français sont actuellement signataires d'un appel pour sa libération. Différentes démarches ayant été entreprises par la France auprès des autorités colombiennes, il lui demande, d'une part, s'il peut donner des nouvelles rassurantes d'Ingrid Betancourt, d'autre part, quels moyens sont mis en oeuvre pour obtenir du Gouvernement colombien qu'il agisse en faveur de sa libération, de celle des autres otages civils, et pour reprendre les négociations de paix en Colombie.
N° 78. - M. Simon Sutour attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie et du développement durable sur les inondations survenues les 8 et 9 septembre derniers dans le département du Gard et sur la nécessité d'accélérer et d'amplifier les mesures de prévention prévues par le législateur. Comme elle le signalait lors de sa venue dans le Gard, ce sont plus de 100 millions d'euros, dont 50 pour des mesures urgentes, qu'il sera nécessaire de mobiliser pour le seul champ de compétences de son ministère. Lors d'un récent comité interministériel, il a été annoncé qu'une enveloppe budgétaire de 130 millions d'euros sur quatre ans a été dégagée afin de mener une politique de régulation des cours d'eau en amont des zones urbanisées sur quinze bassins stratégiques répartis sur le territoire national. Ce choix de la prévention correspond à l'attente générale ; néanmoins, l'enveloppe prévue paraît dérisoire lorsqu'on chiffre objectivement les seuls besoins du département du Gard. A titre d'exemple, le maire de Nîmes a estimé que les besoins de financement de la ville de Nîmes pour réaliser les infrastructures prévues par le plan de prévention contre les inondations de la ville étaient de 90 millions d'euros. Il ajoute qu'à ce travail en amont sur les bassins versants il convient d'encourager par des soutiens conséquents un retour à l'entretien des cours d'eau et de leurs zones humides, et de développer par des actions de communication une conscience et une connaissance du risque auprès des populations. Ce dispositif global plus qu'ambitieux est nécessaire ; il constitue pour le département du Gard un enjeu humain - tant on se refuse à revivre un jour la détresse dans laquelle sont des milliers de Gardois -, mais aussi un enjeu économique : les dégâts sont estimés aujourd'hui à 200 millions d'euros (hors particuliers). Le conseil général du Gard et les communes du Gard ne pourront assumer seuls la partie non financée pour un plan de prévention d'envergure. C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir lui préciser, au-delà des 130 millions d'euros répartis nationalement, quelles sont les mesures envisagées et l'échéancier retenu pour réaliser dans le Gard les infrastructures nécessaires à la sécurité des biens et des personnes face aux risques récurrents d'inondations.
N° 79. - M. Auguste Cazalet expose à M. le secrétaire d'Etat à la réforme de l'Etat que, si de remarquables réussites architecturales ont couronné le succès de la construction publique en France, nombre de malfaçons ou de défauts de conception affectent musées, bibliothèques, lycées ou hôpitaux de la République, et que l'on attribue en général ces problèmes aux insuffisances du maître d'ouvrage public. Selon la Cour des comptes, en effet, trop de projets immobiliers se caractérisent par leur imprécision et leur instabilité, une défaillance dans la programmation et une maîtrise financière insuffisante des opérations. Il est souvent reproché au code des marchés publics et aux règles de la comptabilité publique d'enserrer les différents intervenants dans une complexité inutile et handicapante. Il souhaiterait attirer son attention sur de récentes études qui ont par ailleurs démontré comment le cloisonnement des tâches et la dilution des responsabilités induits par les règles de la commande publique viciaient le système. Celui-ci aurait donc besoin d'une plus grande souplesse, d'une intégration accrue des compétences et de pouvoir désigner un unique responsable pour l'ensemble d'un projet. Le recours au partenariat public privé (PPP), dont il existe des exemples réussis à l'étranger et même en France, permettrait d'y parvenir. Il lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures qu'il envisage de prendre afin de faire évoluer le cadre juridique et les pratiques de l'organisation de la construction publique.
N° 80. - M. Yves Détraigne appelle l'attention de Mme la ministre de l'écologie et du développement durable sur les menaces qui pèsent actuellement sur le développement de la collecte sélective des déchets ménagers. La loi n° 75-633 du 15 juillet 1975, modifiée par la loi n° 92-646 du 13 juillet 1992, a fixé le cadre de la politique française en matière de déchets en retenant notamment comme objectif prioritaire la valorisation des déchets, et notamment une valorisation matière. En application de cette loi, le décret n° 92-377 du 1er avril 1992 a confié à des organismes agréés, tel qu'Eco Emballages, la mission de favoriser le développement des collectes sélectives d'emballages ménagers par les collectivités en les aidant financièrement à leur mise en oeuvre et en garantissant la reprise des matériaux triés. Le dispositif ainsi mis en place a obtenu un grand succès puisque aujourd'hui plus de 40 millions de Français trient leurs déchets et que ce nombre ne cesse d'augmenter. Malheureusement, dix ans après la mise en place de ce dispositif, la société Eco Emballages vient d'écrire aux collectivités qui ont développé la collecte sélective avec son concours pour les informer que, près d'un tiers des papiers-cartons collectés n'étant pas d'origine ménagère et n'ayant pas fait l'objet auprès d'Eco Emballages, d'une contribution financière de la part des sociétés les ayant produits, elle mettait en place un « programme d'actions permettant de revenir rapidement à une situation normale et légitime ». Cette prise de position d'Eco Emballages, explicable au regard des risques de déséquilibre financier que fait courir à cette société son propre succès, inquiète légitimement les élus, qui redoutent de voir baisser l'aide financière qu'ils reçoivent, avec le risque, quasiment certain, de démobiliser bon nombre d'entre eux et de casser l'élan qui avait permis à nos concitoyens de trier leurs déchets. Aussi il demande au Gouvernement ce qu'il envisage de faire face à cette situation et, notamment, s'il envisage de faire contribuer les producteurs de journaux, magazines et prospectus qui envahissent nos boîtes aux lettres au financement du recyclage.
N° 81. - M. Daniel Reiner attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie et du développement durable sur les difficultés que pourraient rencontrer les petites communes à respecter l'échéance du 31 décembre 2005 pour la mise aux normes de leur réseau d'assainissement collectif. Outre l'aspect financier de cette question, il s'intéresse plus particulièrement à l'éventuelle mise en cause de la responsabilité des communes qui n'auraient pu se conformer en temps et en heure aux dispositions législatives. Il souligne que de nombreuses communes dépendent financièrement, pour la réalisation des travaux nécessaires à la mise aux normes de leurs réseaux, des moyens que leur accordent sous forme de subventions ou de prêts les agences de bassin et les conseils généraux dans le cadre de contrats, souvent pluriannuels, programmés selon un calendrier fondé sur les priorités que ces financeurs définissent entre eux. Il lui demande donc si le Gouvernement a déjà envisagé cet aspect du problème et comment il entend y répondre, tant pour ce qui concerne la réalisation effective des travaux que la mise en cause de la responsabilité des communes concernées, dont les efforts financiers et budgétaires et la bonne foi ne pourraient être mis en cause.
N° 82. - M. Fernand Demilly attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports, du logement, du tourisme et de la mer sur la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM). La SNSM intervient sur la côte picarde et en baie de Somme, assurant dans des conditions souvent difficiles, parfois même au péril de la vie des sauveteurs, des interventions en mer et en baie en sauvant des vies humaines de nageurs, véliplanchistes, plaisanciers et marins-pêcheurs. La SNSM est une association loi de 1901 qui compte à l'échelon national 4 500 sauveteurs bénévoles, hommes et femmes, qui veillent à la sécurité le long de nos côtes et qui sont absolument nécessaires. Or la subvention accordée par l'Etat au titre de l'Equipement mer est stabilisée depuis cinq ans à 2,2 millions d'euros, la part investissement faisant ainsi l'objet d'un gel aux dépens du remplacement des matériels et équipements de sauvetage pourtant indispensables. Connaissant bien l'efficacité, le dévouement et les résultats de la SNSM, il lui demande quelles dispositions entend prendre le Gouvernement pour remédier à cette situation et aider cette organisation efficace inscrite dans la tradition de solidarité des gens de mer.
N° 83. - M. Robert Bret attire l'attention de M. le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées sur la création d'un fonds de garantie pour financer la lutte contre le sida. En effet, si le suspense concernant la nomination du nouveau président de la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT) a enfin pris fin avec la nomination du docteur Didier Jayle, qu'en est-il réellement des intentions financières du Gouvernement en matière de prévention ? Car, lors de la présentation du budget du ministère de la santé pour 2003, le 26 septembre dernier, il a été annoncé que « l'objectif est de développer une véritable culture de la prévention car nous ne sommes pas forts dans ce domaine », et que les programmes de santé publique ciblés sur la prévention, entre autres celui concernant le sida, allaient ainsi augmenter de 30 %. Or nous avons déjà pu constater les lourdes répercussions occasionnées par le gel républicain auprès des associations de prévention et de lutte contre le sida, qui maintiennent tant bien que mal leurs actions. On apprend que le MILDT a vu son budget baisser de 12,2 % pour l'année 2003. Aussi, face à une situation d'incertitude chronique, la création d'un fonds de garantie permettrait de financer sereinement et scrupuleusement ce combat. Les associations concernées jouent un rôle de service public, il n'est que temps de leur donner les moyens de fonctionner en tant que tel.

NOMINATION DE RAPPORTEURS
COMMISSION DES AFFAIRES SOCIALES

M. Jean-Louis Lorrain a été nommé rapporteur de la proposition de loi n° 33 (2002-2003) de M. Nicolas About relative à la responsabilité civile médicale.