État civil :
Né le 22 août 1807
Décédé le 27 mars 1885
Profession :
Diplomate
IInd Empire

Ancien sénateur du Second Empire

Elu le 24 mai 1861
Fin de mandat le 4 septembre 1870

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)

avant 1889

BRENIER DE RENAUDIÈRE (ALEXANDRE-ANATOLE-FRANÇOIS-HENRI,

BARON), ministre et sénateur du Second Empire, né à Paris, le 22 août 1807, mort à la Lucassière-Vouvray (Indre-et-Loire), le 27 mars 1885, était fils d'Henri Brenier de Renaudière, directeur des fonds et de la comptabilité au ministère des Affaires étrangères. Entré de bonne heure dans la diplomatie, le baron Brenier fut envoyé en mission à Athènes, en 1827, lors de l'expédition de Morée. Second secrétaire d'ambassade à Londres, en 1833, sous les ordres du prince de Talleyrand, puis premier secrétaire à Lisbonne et chargé d'affaires à Bruxelles en 1837, il fut nommé successivement consul à Varsovie et consul général à Florence, puis succéda à son père, en 1847, dans la direction des fonds et de la comptabilité aux affaires étrangères. Le prince Louis-Napoléon le nomma, le 24 janvier 1851, ministre des Affaires étrangères. Le ministère tomba le 10 avril, et, par décret du 13 suivant, le baron Brenier fut promu ministre plénipotentiaire de 1re classe « en considération de ses services comme ministre des Affaires étrangères. » Il entra au Conseil d'État, et fut appelé, le 12 janvier 1853, à l'ambassade de Constantinople. Cette maladie grave ne lui permit pas de rejoindre son poste; chargé, à la fin de la même année, d'une mission politique en Italie, il fut envoyé comme ministre plénipotentiaire à Naples, en 1855. Rappelé, comme le ministre anglais, au moment où les demandes de réformes présentées par les cabinets de Paris et de Londres échouèrent auprès du roi Ferdinand II, il fut nommé président de la commission d'organisation de la Cochinchine. A l'avènement de François II au trône de Naples, le baron Brenier y fut renvoyé comme ambassadeur extraordinaire, et obtint enfin du nouveau roi une constitution libérale. Dans l'ardeur des conflits politiques du moment, il fut, le 27 juin 1860, victime d'une tentative d'assassinat, qui lui valut, de la part de la population, de touchantes marques de reconnaissance pour les services rendus au pays. L'invasion des Deux-Siciles par Garibaldi, en septembre 1860, ramena le baron Brenier en France. Il fut nommé sénateur le 24 mai 1861, et se montra partisan résolu de l'autorité impériale, telle que les votes populaires l'avaient établie; il se prononça notamment contre le sénatus-consulte de décembre 1861, qui étendait les attributions financières du Corps législatif aux dépens des prérogatives de l'empereur. Commandeur de la Légion d'honneur le 16 janvier 1851, il devint grand officier le 1er août 1855; il était grand-croix de plusieurs ordres étrangers. Le baron Brenier avait épousé Mlle Nelly Haddimson, nièce du comte de Donougtmore ; deux filles sont nées de ce mariage.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Anatole-Alexandre-François-Henri BRENIER DE RENAUDIÈRE

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