État civil :
Né le 9 juillet 1801
Décédé le 16 octobre 1886
Profession :
Magistrat
Département :
Basses-Pyrénées
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 30 janvier 1876
Fin de mandat le 7 janvier 1882 ( Non réélu )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)

avant 1889

DAGUENET (JACQUES-ADOLPHE), député de 1836 à 1848, représentant à l'Assemblée nationale de 1871, sénateur de 1876 à 1882, né à Saint-Jean-Pied-de-Port (Basses-pyrénées), le 9 juillet 1801, mort à Bayonne (Basses-Pyrénées), le 16 octobre 1886, étudia le droit et suivit d'abord la carrière de la magistrature. La révolution de 1880 le trouva procureur du roi et lui conserva ses fonctions : il fut, des lors, successivement substitut du procureur général, avocat général et conseiller à la cour royale de Pau, puis procureur général et enfin président à la cour d'Orléans. II débuta dans la politique, le 25 janvier 1836, ayant été élu député du 3e collège des Basses-Pyrénées (Mauléon), eu l'emplacement du général Harispe, nommé pair de France. Il vota avec les conservateurs. Son mandat lui fut renouvelé : le 4 novembre 1837, par 110 voix (113 votants. 156 inscrits): le 2 mars 1839; le 9 juillet 1842, par 99 voix (102 votants, 151 inscrits), Sa nomination de premier président, survenue au cours de la législature, obligea M. Daguenet à se soumettre une fois de pins à la réélection : il l'obtint, le 2 mai 1846, puis aux élections générales du 1er août de la même almée, à l'unanimité des votants (114 sur 152 inscrits). Il soutint jusqu'au bout le gouvernement de Juillet, donna sa démission de magistrat en 1848, et rentra dans la vie privée. Elu par le canton de Saint-Palais membre du Conseil général des Basses-Pyrénées. dont il devint président, il rentra au Parlement, lors des élections du 8 février 1871 à l'Assemblée nationale. Le 9e et damier, il fut élu représentant des Basses-Pyrénées, par 39,656 voix (61,049 votants, 110,425 inscrits), M. Daguenet siégea au centre droit, s'associa à la politique conservatrice et monarchiste de la majorité, vota pour la paix, pour les prières publiques, pour l'abrogation les lois d'exil pour le gouvernement du 24 mai, pour le ministère de Broglie, contre les amendements Wallon et Pascal Duprat, mais se rallia au vote des lois constitutionnelles. Président de la commission d'initiative, M. Daguenet fut chargé de rédiger le rapport sur la proposition de rétablissement de la monarchie déposée le 15 juin 1874 par M. de la Rochefoucauld-Bisaccia. Il conclut au rejet, « cette proposition, dit-il, étant la seule, de toutes celles qui se sont produites jusqu'à ce jour, qui conteste et méconnaît le caractère obligatoire du statut du 20 novembre. » Elu, le 30 janvier 1876, sénateur des Basses-Pyrénées, le 1er sur 3, par 507 voix (540 votants), à la fois par les conservateurs et par les républicains, à cause de ses déclarations constitutionnelles. M. Daguenet n'en vota pas moins, en juin 1877. pour la dissolution de la Chambre des députés. Mais après l'échec de la tentative du 16 mai, il se rapprocha du centre gauche et fut de ceux des membres du groupe « constitutionnel », qui déclarèrent, dans les premiers jours de mars 1878, vouloir renoncer à la politique de résistance pour soutenir le ministère Dufaure. A dater de ce jour, il se sépara plusieurs fois, dans ses voies, de la droite monarchique. Néanmoins il se prononça (1880) contre l'article 7 et contre l'application des lois aux congrégations non-autorisées. M. Daguenet échoua au renouvellement sénatorial du 8 janvier 1882, avec 215 voix contre 403 accordées au dernier élu des républicains, M. Renaud. Il se retira alors à Bayonne, où il mourut.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Jacques DAGUENET

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