Question de M. KAROUTCHI Roger (Hauts-de-Seine - Les Républicains) publiée le 17/01/2019

M. Roger Karoutchi interroge M. le ministre de l'intérieur sur l'efficience d'emploi des réservistes opérationnels de la gendarmerie nationale.

Ayant en tête les trois principes chers au maréchal Foch, à savoir la liberté d'action, l'économie des forces et la concertation des efforts, il souhaiterait savoir dans quelle mesure nos réservistes sont sollicités, en dehors de leur journée de renfort sous convocation, pour des activités notamment de renseignement.

Ils restent en effet très souvent déconnectés de l'institution, en dehors de la vingtaine de jours en moyenne par an où ils sont convoqués pour des périodes de formation ou de missions opérationnelles.

C'est pourquoi il lui demande quels outils pourraient être mis en place pour réaliser cet objectif d'économie des forces, qui prendrait bien entendu en compte la nature de leur engagement, et qui pourrait libérer l'action de nos forces de l'ordre d'active.

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Transmise au Ministère de l'intérieur


Réponse du Ministère de l'intérieur publiée le 03/09/2020

En dehors des périodes de formation et de convocation, les réservistes ne font pas l'objet de sollicitations opérationnelles de la part des autorités d'emploi. Lorsqu'ils ne sont pas sous convocation, ces mêmes réservistes peuvent échanger avec les gendarmes qui travaillent à proximité s'ils ont connaissance de faits ou situations préoccupantes. En effet, la principale caractéristique de la gendarmerie réside dans la proximité de ces réservistes avec leurs unités d'emploi. La réserve n'est pas déconnectée de l'institution gendarmerie : ce sont les réservistes qui communiquent à la gendarmerie leurs disponibilités et qui par conséquent ne sont pas convoqués en dehors des créneaux qu'ils proposent. De plus, le développement des vecteurs de communication fait que le gendarme réserviste est connecté en permanence avec ses employeurs/gestionnaires via internet, les médias sociaux, etc. De fait, il y a une communication permanente entre le réserviste et l'institution.

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