Question de M. BRISSON Max (Pyrénées-Atlantiques - Les Républicains) publiée le 11/07/2019

M. Max Brisson appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur la lutte contre les parasites qui menacent la survie du buis.
En effet, s'il est admis aujourd'hui que la pyrale du buis peut être combattue avec une méthode de lutte biologique, cela n'est pas le cas pour le cylindocladium et le volutella, deux champignons microscopiques très virulents.
Le buis est une plante issue de nos régions, de nos sous-bois et de nos moyennes montagnes ; robuste, il est aussi le composant emblématique du jardin à la française ; objet de savoir-faire, véritable atout touristique, témoignage de notre histoire…
Pour le sauver, un amendement avait été adopté lors de la discussion de la loi n° 2017-348 du 20 mars 2017 relative à la lutte contre l'accaparement des terres agricoles et au développement du biocontrôle, visant à donner la possibilité, à compter du 1er janvier 2017 et jusqu'au 1er janvier 2019, à titre dérogatoire donc, aux collectivités territoriales et aux gestionnaires de domaines appartenant à l'État, d'utiliser des produits phytopharmaceutiques classiques lorsque la survie d'une espèce végétale d'intérêt patrimonial ou biologique est en jeu et qu'aucune solution alternative n'existe.
Le château de Chambord a fait remplacer tous ses buis par du thym. Le château de Versailles recourt au changement de tous ses arbustes car il en a les moyens mais la question reste posée pour les autres, pour nos communes.
Aussi, il souhaiterait savoir si des solutions ont été trouvées autres que l'utilisation de produits phytopharmaceutiques, la date dérogatoire étant dépassée et quels moyens le Gouvernement entend consacrer à la lutte contre ces parasites.

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Transmise au Ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire


La question est caduque

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