Question de M. MIZZON Jean-Marie (Moselle - UC) publiée le 31/10/2019

M. Jean-Marie Mizzon interroge M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur l'inégalité des chances dans l'éducation nationale. De fait, la France compte, à ce jour, 8,8 millions de personnes pauvres, soit 14 % de la population. Ce pourcentage est particulièrement impressionnant. Il devrait être encore plus élevé puisqu'il s'élèverait à 22,2 % sans les 345 euros par mois - en moyenne - perçus au titre des aides sociales par des hommes et des femmes pour qui chaque jour est une lutte pour survivre décemment. Ces allocations de 345 euros, qui comprennent les minima sociaux, les allocations logement, les prestations familiales et la prime d'activité, concernent des personnes ayant un niveau de vie inférieur à 60 % du niveau de vie médian, soit 1 026 euros par mois. Dans ces conditions, les enfants issus de ces foyers ne disposent que très rarement d'un équipement informatique pourtant de plus en plus nécessaire dans tout parcours scolaire. Par là-même, ils n'ont pas les mêmes chances de réussite. Aussi, afin que tous les enfants de la République bénéficient, à juste titre, d'une égalité des chances et de traitement, il conviendrait que l'éducation nationale veille à équiper numériquement gratuitement tous les élèves du territoire, mesure qui bénéficierait de facto aux plus démunis. La région Île-de-France vient de prendre cette mesure audacieuse s'il en est. C'est la raison pour laquelle il lui demande s'il n'est pas possible de prendre exemple sur la région Île-de-France et de faire de même au plan national.

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Transmise au Ministère de l'éducation nationale et de la jeunesse


La question est caduque

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