III. OBJECTIF ET INDICATEURS DE PERFORMANCE : « RATIONNALISER LE DÉVELOPPEMENT DES PROJETS INFORMATIQUES »

Cet objectif n° 3 du projet annuel de performances vise à rationaliser le nombre d'applications informatiques et à maîtriser le développement de nouveaux projets. Le respect de cet objectif est assuré au moyen de deux indicateurs, portant sur la réduction du nombre d'applications informatiques par fonction et sur la maîtrise des coûts.

Depuis 2010, la DGSIC procède au recensement des applications rattachées à chaque fonction métier de quatre zones fonctionnelles : les ressources humaines, les finances, la gestion du système d'information et les échanges. Ces zones représentent à elles seules 70% du total des SIAG du ministère et constituent le périmètre de l'indicateur.

L'objectif, mesuré par l'indicateur « Nombre d'applications informatiques par fonction », est de réduire le nombre d'applications répondant à un même besoin fonctionnel. En 2010, 6,8 applications étaient recensées en moyenne par fonction. Compte tenu de la connaissance actualisée du parc applicatif du ministère, l'objectif est désormais de faire passer ce taux à 4,10 en 2014. Les réorganisations en cours au sein du ministère et les projets de systèmes d'information structurants constituent les leviers essentiels pour atteindre cet objectif. Mais cet objectif a dû être révisé à la baisse de façon répétée.

Le calendrier prévisionnel révisé de décroissance du parc applicatif figure ci-après :

Année

2010

2011

2012

2013

2014

Nombre d'applications

708

619

601

520

437

Rationalisation annuelle

90

18

81

83

Rationalisation cumulée

90

108

189

272

La ligne « nombre d'applications » indique le total des applications encore en service en fin d'année.

Les lignes « rationalisation annuelle » et « rationalisation cumulée» indiquent respectivement le nombre d'applications retirées du service au 31/12 de l'année n et en cumulé d'année en année.

La décroissance du parc applicatif est moins importante que prévue pour les raisons suivantes :

- le recensement du parc a été étendu et fiabilisé augmentant le nombre des applications concernées ;

- la méthode de calcul dans SICLADE du nombre d'applications retirées du service est plus performante en retenant des dates effectives de retrait et non des dates déclaratives et prévisionnelles ;

- les difficultés rencontrées sur l'opération LOUVOIS et plus généralement la chaîne RH-SOLDE, conduisent à pérenniser des applications de l'activité RH plus longtemps que prévu suite à report de mise en service de systèmes tels que LOUVOIS ou SOURCE ou à réduction de périmètre d'opérations ministérielles (intégration d'ALLIANCE dans SOURCE reportée).

L'objectif visé pour les SIAG est une rationalisation complète avant le regroupement à Balard : il s'agit d'avoir instrumenté, au plus tard début 2015, chaque fonction par une ou deux applications au plus.

Concernant l'évolution des coûts , les réunions régulières d'examen des projets de SIAG permettent de prévenir les évolutions à la hausse non justifiées. Néanmoins, certaines réalisations connaissent encore des dérives importantes, en particulier les projets incluant une forte composante de conduite du changement et ceux nécessitant une reprise de données complexes ou volumineuses.

Outre les conséquences des dysfonctionnements persistants de LOUVOIS qui aura généré en 2012 et en 2013 un montant élevé de trop versés sur les soldes, obligé à des recrutements de plusieurs dizaines de vacataires pour recalculer les soldes erronées et perturbé de nombreuses familles de militaire, le programme annuel de performance indique que « quatre projets majeurs (sur les sept du périmètre de calcul) connaissent des retards en 2013 (SIGNALE, SOURCE, LOUVOIS et COMP@S). Ils constituent les 57% de projets en dépassement de délais alors que LOUVOIS et SOURCE sont à l'origine de 29% de dépassements de coût ».

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