C. UN BON NIVEAU D'IMPLICATION DES ORGANISMES DE RECHERCHE

Les organismes de recherche s'impliquent dans la constitution des regroupements universitaires dès lors qu'ils disposent de structures de recherche significativement présentes sur le territoire concerné, sous réserve de leurs propres priorités scientifiques. Ainsi, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), qui n'était que rarement membre des PRES, a exprimé le souhait de s'engager pleinement dans la démarche de rationalisation de l'offre territoriale de formation et de recherche, en devenant membre d'au moins 13 des 21 COMUE afin d'en renforcer les activités de recherche, de transfert et de coopération internationale.

La politique de participation de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) aux regroupements est élaborée en fonction des trois critères suivants :

- lorsque le périmètre des COMUE recouvre celui des idex, l'INSERM a accepté de devenir membre des COMUE. C'est le cas de Paris Sciences et Lettres, de l'université Paris-Saclay, de Sorbonne Paris Cité et de Sorbonne Universités. Sur le site de Toulouse, les membres de la COMUE ont considéré, en accord avec l'INSERM, que la situation de partenaire permettait à l'organisme de s'impliquer dans le pilotage de l'idex sans pour autant devenir membre de la COMUE ;

- sur les sites lauréats d'un idex qui disposent d'une université issue d'une fusion (Strasbourg, Aix-Marseille, Bordeaux), la gouvernance de l'idex a été précisée entre les partenaires, dont l'INSERM ;

- enfin, concernant les autres COMUE en cours de constitution, l'INSERM peut être partenaire, et participer à la structuration du site en matière de recherche en santé et en sciences de la vie, notamment par la mise en place de pôles thématiques, sans nécessairement en être membre.

L'Institut national de la recherche agronomique (INRA) sera membre de la COMUE Université de Paris-Saclay. Il envisage un partenariat sous forme de convention avec deux autres COMUE de sites sur lesquels il a une présence significative : Languedoc-Roussillon et université de Toulouse. Les relations avec les autres COMUE sont en cours d'examen.

L'Institut de recherche pour le développement (IRD) s'est rapproché des universités où son engagement scientifique, humain et financier est le plus important. Il devrait être membre des trois COMUE Sorbonne Paris Cité, Sorbonne Universités et Languedoc-Roussillon. La réflexion est en cours concernant les projets suivants : université de Toulouse, université Bretagne-Loire et université de Grenoble-Alpes.

Par ailleurs, l'Institut national de la recherche en informatique et en automatique (INRIA) a annoncé qu'il serait membre de sept COMUE et l'Institut national d'études démographiques (INED) de deux (Sorbonne Paris Cité et heSam). Quant à l'Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA), il était partenaire des PRES de Bretagne, Bordeaux, Lyon et Clermont-Ferrand et devrait demeurer partenaire des regroupements correspondants.

S'agissant des organismes de recherche ayant statut d'établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), à ce stade, l'Office national d'études et de recherches aérospatiales (ONERA) et le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies renouvelables (CEA) ont manifesté l'intention de devenir membre d'une COMUE, celle de Paris-Saclay. Le CEA négocie également les modalités de sa participation à la COMUE Université Grenoble-Alpes. Il devrait nouer un partenariat avec d'autres regroupements avec lesquels ses centres entretiennent des relations privilégiées, à l'instar de Bordeaux ou Aix-Marseille.

L'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (IFREMER) n'était pas membre des PRES, ni en Bretagne, ni à Bordeaux ni à Montpellier. Sa position n'est à ce jour pas définitivement arrêtée.

Enfin, l'Institut Curie participera à la COMUE Paris Sciences et Lettres en qualité de membre fondateur.

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