IV. LES PRIORITÉS FINANCÉES PAR LE BUDGET 2021

La suppression au 31 décembre 2020 de l'Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ) , entraîne la suppression de 63 emplois qui compensent une partie des créations de postes du programme 129. Certaines de ses missions seront reprises par l'Institut des hautes études du ministère de l'intérieur.

A. LA SÉCURITÉ

Le projet de loi de finances pour 2021 met cette année encore l'accent sur la lutte contre le terrorisme et les atteintes à la sécurité nationale.

La coordination de la sécurité et de la défense bénéficiera l'an prochain de 62 emplois supplémentaires, dont 5 reviendront au Groupement interministériel de contrôle (GIC) . Celui-ci connaît une croissance importante de son activité depuis plusieurs années et achèvera en 2021 son projet immobilier avec l'installation dans de nouveaux locaux.

L'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI) , qui constate depuis un an l'explosion de la grande criminalité qui crypte les données de leur cible avant de lui réclamer une rançon, comme ce fut le cas du centre hospitalier universitaire de Rouen, bénéficiera de 40 emplois supplémentaires.

Les 10 autres ETPT qui devaient lui revenir sont reversés à l'Opérateur des systèmes d'information interministériels classifiés (OSIIC), créé par décret n° 2020-455 du 21 avril 2020, chargé notamment de concevoir, réaliser et mettre en oeuvre, en tout lieu et en tout temps, les moyens interministériels classifiés de communications électroniques nécessaires au Président de la République et au Gouvernement.

L'ANSSI poursuit son projet d'ouverture en 2022 d'une antenne à Rennes où seront installées à terme 200 personnes, à proximité du ministère des armées, créant un pôle de compétence en cyberdéfense.

Enfin, l'Agence bénéficiera en 2021, aux fins de sécuriser l'informatique de l'État, d'une dotation de 136 M€ en autorisations d'engagement et de 32 M€ en crédits de paiement, inscrite au programme 363 « Compétitivité » de la mission « Plan de relance » au titre de la transformation numérique de l'État et des territoires. On peut toutefois regretter la dispersion des crédits qui ne contribue pas à la lisibilité budgétaire.

Votre rapporteur se félicite néanmoins de ces orientations budgétaires.

B. LE NUMÉRIQUE

La DINUM, dans le cadre du programme « tech.gouv », anime le réseau des services chargés du numérique et des systèmes d'information et de communication de l'État, ainsi que des organismes placés sous sa tutelle. Elle accompagne le développement des nouveaux services publics numériques et soutient la transformation des administrations.

Elle bénéficiera en 2021 de 5 ETP supplémentaires pour poursuivre la mise en oeuvre de son programme.

Des crédits sont également ouverts dans la mission « Plan de relance » au titre de la transformation numérique de l'État.

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