II. LES ORIENTATIONS RÉCENTES DE LA POLITIQUE MENÉE EN FAVEUR DE L'ENSEIGNEMENT TECHNOLOGIQUE ET PROFESSIONNEL

La politique actuellement menée par le gouvernement en faveur de l'enseignement technique et professionnel reste fondée pour l'essentiel sur la mise en oeuvre de la loi quinquennale pour l'emploi du 20 décembre 1993, des mesures du nouveau contrat pour l'école et de la loi de programmation du 13 juillet 1995.

A. LA RÉNOVATION DES DIPLÔMES PROFESSIONNELS

1. Les diplômes concernés

Pour la rentrée 1996, seize diplômes professionnels ont fait l'objet d'une rénovation. Il convient de signaler, notamment, la rénovation des diplômes de la filière bureautique qui découle des évolutions techniques de ce secteur ainsi que des conclusions d'une étude du CEREQ, identifiant des métiers distincts correspondant soit aux activités de secrétariat, soit aux activités comptables. Ceci s'est traduit par une transformation du baccalauréat professionnel bureautique en deux baccalauréats professionnels, de comptabilité et de secrétariat.

Dans le même temps, ont été rénovés les deux brevets d'études professionnelles, métiers de la comptabilité et métiers du secrétariat afin de prendre en compte l'évolution de la vocation même de ces diplômes. Les titulaires de ces diplômes tendent aujourd'hui à poursuivre leurs études, notamment en intégrant la filière des baccalauréats professionnels ou technologiques.

Neuf diplômes ont, en outre, été créés, dont le brevet de technicien supérieur (BTS) charpente-couverture, les baccalauréats professionnels aéronautique et mise en oeuvre des matériaux, ainsi que l'option industrie textile.

2. La prise en compte des difficultés d'accueil des stagiaires

Le décret n° 87-851 du 19 octobre 1987 portant réglementation générale des brevets d'études professionnelles a fait l'objet d'une modification, par décret n° 96-732 du 16 août 1996, qui, tout en conservant le principe de l'introduction d'une période de formation en entreprise dans ces diplômes, devrait permettre, dans le cadre de la préparation de certaines spécialités de BEP, de substituer à la période de formation en entreprise, validée à l'examen, une période de stage plus courte et non évaluée à l'examen.

Cette modification doit répondre aux difficultés d'accueil des stagiaires dans certaines entreprises, notamment dans le secteur tertiaire, mais également à la vocation même de certains diplômes qui conduisent désormais davantage à une poursuite d'études qu'à une insertion immédiate.

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