C. LE DISPOSITIF DES PLA " CONSTRUCTION-DÉMOLITION "

- Les PLA " construction-démolition " sont destinés à accompagner, et si possible à anticiper, les opérations de démolition rendues nécessaires par l'obsolescence physique ou la dégradation urbaine et sociale de certains ensembles.

Il s'agit de permettre, sur le site même ou dans la même commune ou dans l'agglomération, le relogement des ménages occupant les immeubles à démolir, à des conditions de loyer aussi proches que possible de celui initial.

- Les modalités de calcul de l'assiette de la subvention sont identiques à celles des PLALM et PLAI.

Cette subvention peut être complétée par un prêt de la Caisse des Dépôts et Consignations au taux de 4,3 %, d'une durée de 32 ans, assorti d'un préfinancement qui peut couvrir le prix de revient de l'opération, déduction faite de la ou des subventions obtenues. De plus ces opérations peuvent bénéficier d'une subvention de l'Etat à taux majoré dans la limite de 12 %.

- Le plafond de ressources des locataires à l'entrée est celui du PLA et le montant du loyer doit se rapprocher des conditions de loyer pratiquées dans le logement initial.

En tout état de cause, l'effort financier consenti par le ménage relogé doit rester très proche, après mise en place des aides personnelles, de celui consenti auparavant.

D. LE RÉGIME DES AIDES À LA RÉHABILITATION DES LOGEMENTS SOCIAUX, À TRAVERS LA PALULOS.

•  Depuis le 1er janvier 1998, en application de l'article 14 de la loi de finances pour 1998, les opérations de réhabilitation des logements locatifs sociaux appartenant aux bailleurs sociaux bénéficient du taux réduit de TVA de 5,5 %, et d'une subvention d'un taux au plus égal à 10 % du coût prévisionnel des travaux subventionnables plafonné à 85.000 F par logement.

Le préfet peut déroger au plafond de 85.000 F par logement, pour des opérations réalisées dans des immeubles dégradés, pour des opérations de restructuration externe des immeubles ou de reprise de l'architecture extérieure.

Le plafond des travaux peut être porté à 130.000 F par logement en cas d'augmentation de la surface habitable d'au moins 10 %, dans les logements achevés au 31 décembre 1960. Le taux de la subvention peut être porté à 25 % dans le cas de la réalisation de travaux de sécurité, d'opérations expérimentales ou dans le cadre des opérations Habitat et vie sociale ou de développement social des quartiers ou en zones urbaines sensibles. Ce taux de 25 % peut également être atteint dans le cas d'opérations dont le maître d'ouvrage est une commune de moins de 5.000 habitants. Un taux de 40 % peut être pratiqué à titre exceptionnel, par dérogation préfectorale, lorsque le maître d'ouvrage rencontre des difficultés financières particulières.

Ces travaux de réhabilitation visent à la mise en conformité de logements achevés depuis au moins quinze ans avec les normes minimales d'habitabilité, à la réalisation d'économies d'énergie, ou encore à l'amélioration de la vie quotidienne, en ce qui concerne la sécurité des personnes et des biens ou la prise en compte des personnes handicapées.



•  Sur les bases d'une estimation réalisée en 1995, une convention signée le 17 janvier 1995 entre le Gouvernement et l'Union nationale des fédérations d'organismes d'HLM (UNFOHLM) a retenu un programme de réhabilitation du parc locatif social, portant sur 600.000 logements dont 250.000 dans les quartiers prioritaires définis par la politique de la ville.

Cette convention prévoit la réalisation de ce programme sur cinq ans (1995-1999) sur la base d'un rythme annuel de 120.000 logements réhabilités.

En complément de ce programme, le premier ministre a annoncé en juin 1997 la réhabilitation de 50.000 logements sociaux supplémentaires et a précisé que un million de logements seraient réhabilités d'ici la fin de la législature, dans l'ensemble du parc locatif social tant public que privé.

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