5. L'introduction de diverses précisions

- sur la notion de données à caractère personnel, en soulignant qu'il s'agit des données relatives à une personne physique pouvant être identifiée directement ou indirectement (article 2 de la loi du 6 janvier 1978 modifié par l'article 1 er du projet de loi) ;

- en prévoyant que la personne auprès de laquelle sont collectées les informations doit être informée des destinataires ou des catégories de destinataires et non de leur identité (article 32 de la loi de 1978 modifié par l'article 5 du projet de loi) ;

- sur la notion de sous-traitant (article 35 de la loi de 1978 modifié par l'article 5 du projet de loi) ;

- en transposant une disposition de la directive tendant à protéger le droit d'auteur dans le cadre de l'exercice du droit d'accès (article 39 de la loi de 1978 modifié par l'article 5 du projet de loi) ;

- en indiquant que la récidive s'apprécie dans un délai de cinq ans (article 47 de la loi de 1978 modifié par l'article 7 du projet de loi) ;

- en substituant le terme de « correspondant » de la CNIL à celui de « délégué » s'agissant des traitements de journalisme et d'expression littéraire et artistique, afin de mieux souligner la liberté de la presse (article 67 de la loi du 6 janvier 1978 modifié par l'article 11 du projet de loi).

6. La modification d'autres textes

- en précisant que seuls les systèmes de vidéosurveillance destinés à assurer la protection de certains lieux publics ou ouverts au public peuvent relever des dispositions de la loi du 21 janvier 1995, les autres relevant de la loi du 6 janvier 1978 lorsque les enregistrements sont utilisés dans des traitements ou des fichiers structurés, en prévoyant la remise d'un rapport annuel par le Gouvernement à la CNIL sur l'activité des commissions départementales (article 15 du projet de loi) ;

- en introduisant deux articles additionnels 15 bis et 15 ter prévoyant l'établissement par les tribunaux d'instance de statistiques semestrielles relatives au nombre de pactes civils de solidarité (PACS) conclus dans leur ressort (distinguant notamment ceux conclus entre personnes de même sexe, leur durée moyenne ainsi que l'âge moyen des personnes) et prévoyant une mention en marge de l'acte de naissance de chaque partenaire de la déclaration de PACS pour remédier à des problèmes pratiques, les greffes devant actuellement fournir des certificats de non PACS.

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