1
Sénat, rapport pour avis
n° 375 (2001-2002).
2
« Délinquance des mineurs - la République
en quête de respect », rapport n° 340 (2001-2002).
3
Cette délinquance d'exclusion a été
définie par M. Denis Salas, lors de son audition par la commission
d'enquête du Sénat sur la délinquance des mineurs, comme
«
une délinquance de masse, territorialisée,
essentiellement liée à des parcours de désinsertion
durable dans lesquels des groupes familiaux tout entiers vivent dans
l'illégalité et dans des cultures de survie, dans des
modalités de précarité extrêmement importantes les
conduisant insensiblement vers la déviance ou vers la
délinquance
».
4
La notion d'incivilité peut être définie comme
un «
comportement sans gêne et provocateur, source de
perturbation et d'exaspération dans la vie quotidienne des cités.
Par exemple, rassemblements au pied de l'immeuble, attitudes menaçantes,
bruits dans les halls, déplacements en bande, présence de
chiens
» (rapport de la mission interministérielle sur la
prévention et le traitement de la délinquance des mineurs remis
au Premier ministre le 16 avril 1998 par Christine Lazerges et Jean-Pierre
Balduyck), ou encore comme «
tout comportement contraire aux
règles habituelles de la sociabilité
», ou
«
toutes les manifestations traduisant une dégradation du
lien social et ne recevant pas de réponse pénale
»
(Guide pratique des contrats locaux de sécurité, IHESI, 1998).
5
Cité dans les Cahiers français
n° 308 : Etat, société et délinquance,
« Les politiques de sécurité : la politique de
« tolérance zéro » et ses
controverses », Sébastien Roché, p. 76.
6
Sénat, rapport pour avis n° 375 (2001-2002),
extraits p. 3-5.
7
Déflaté de l'indice des prix de la formation brute
de capital fixe (FBCF).
8
Ces données intègrent néanmoins les
majorations de crédits votées en loi de finances rectificative de
l'année précédant l'exécution : en 2002, les
reports intègrent ainsi 68,62 millions d'euros votés
en loi de finances rectificative pour 2001.
9
Sénat, rapport d'information n° 25 (2003-2004).
10
De mai à décembre 2002, les 28 GIR avaient
participé à 209 opérations ayant conduit au placement en
garde à vue de 1.488 personnes. 34 % des affaires étaient
liées au trafic de stupéfiants, 14 % au trafic de
véhicules volés et 15 % à des vols, des recels ou des
cambriolages. Source : rapport d'activité 2002 du ministère de
l'intérieur, de la sécurité intérieure et des
libertés locales, p. 16.
11
Et accessoirement aux moyens consacrés aux cultes (en
Alsace - Moselle), aux contentieux, et aux élections.
12
L'article 22 « transmissions » n'est pas
doté.
13
Ces crédits sont délégués aux
préfets de région. Ils sont ensuite répartis en commission
administrative régionale entre les départements sur
présentation de dossiers. Ils sont essentiellement consacrés aux
travaux de sécurité et d'entretien du patrimoine
(réfection du clos et couvert, mise aux normes des installations
électriques et techniques notamment).
14
Alimentation, frais de transport, mutuelle et versements à
des organismes de formation.
15
Dotations aux amortissements incluses.
16
Ces avions ont toutefois été
« reconstruits » lors de leur remotorisation entre 1989 et
2000. Leur vieillissement calendaire est de 8 ans depuis leur remotorisation.
17
Le troisième de ces avions a été
acheté en juillet 2001.
18
Ces appareils, acquis d'occasion en provenance des
gardes-côtes des Etats-Unis, disposent d'équipements
spécifiques et posent des problèmes de réparation et de
réapprovisionnement. Ils devraient être retirés du service
en 2003.
19
Y compris rémunérations des adjoints de
sécurité.
20
Hors adjoints de sécurité.
21
Dont 30 millions d'euros pour l'acquisition de nouveaux
équipements de contrôle automatisé de la vitesse des
véhicules, figurant sur le chapitre 34-42 distinct des autres
dépenses de fonctionnement regroupées sur le chapitre 34-41.
22
Le tableau ci-après qui présente l'avantage de
recouvrir une longue période, ne retrace toutefois que les seuls emplois
gérés directement par la direction de l'administration de la
police nationale (DAPN), alors que l'agrégat « police
nationale » comprend également, en l'an 2002, 416 personnels
techniques et spécialisés et 1.118 ouvriers d'Etat
gérés par d'autres directions du ministère de
l'intérieur. En outre, ce tableau ne prend pas en compte les 754 emplois
de contractuels créés par la loi de finances initiale pour 2002
en application de l'article 34 de la loi du 12 avril 2002 à la suite de
l'arrêt Berkani du Conseil d'Etat.
23
Rapport du Sénat n° 375 (2001-2002), p. 48-49.
24
Ces coûts intègrent le rachat de jours ARTT, la
revalorisation du régime indemnitaire des commissaires, la
revalorisation de l'indemnité journalière d'absence temporaire et
de mise en oeuvre d'un dispositif d'astreinte.
25
Source : ministère de l'intérieur, de la
sécurité intérieure et des libertés locales,
rapport annuel d'activité 2002, p. 18.
26
Sénat, rapport d'information n° 25 (2003-2004).
27
Op. cit., extraits du paragraphe III D 1 de la troisième
partie.
28
La diminution des dotations de cet article résulte de la
réforme de la rémunération des collaborateurs de cabinet
qui étaient autrefois rétribués sur ce chapitre en
principe destiné au versement de primes aux indicateurs de police.
29
Dont 68,62 millions d'euros votés en loi de finances
rectificative pour 2001.
30
Ce chiffre, sensiblement inférieur à celui transmis
les années précédentes (3,7 millions de
m
2
) résulte des premières exploitations du recensement
général du patrimoine immobilier du ministère qui a
commencé en 2001 et devrait s'achever fin 2003 ou début
2004.
Projet de loi de finances pour 2004 : Sécurité
Rapports législatifs
Rapport général n° 73 (2003-2004), tome III, annexe 22, déposé le