1
«
Bibliothèques
universitaires : le temps des mutations
», rapport du
Sénat n° 59, 1998-1999.
2
L'IGAENR relevait ainsi dans son rapport général
pour l'an 2000 que la situation des CROUS était, en matière de
sécurité, «
aussi préoccupante, sinon plus,
que celle des universités
», mais que le plan d'urgence qui
avait été lancé au profit de ces dernières ne les
concernait pas, et soulignait de manière plus générale les
difficultés des CROUS, confrontés notamment à la
multiplication et à la dissémination croissante des implantations
universitaires et aux rigidités de sa gestion des personnels, avant de
préconiser «
d'associer les collectivités locales,
sous des formes diverses, pas nécessairement financières, au
développement et au redéploiement des oeuvres
universitaire
s » et de procéder à une remise
à plat de tout le dispositif d'aide au logement des étudiants,
caractérisé par de fortes injustices.
3
Pour 2003, cet écart s'explique toutefois largement par le
cumul des effets en année pleine des choix budgétaires
effectués dans le projet de loi de finances pour 2002 et des mesures
d'ajustement des crédits demandés pour l'enseignement
supérieur aux crédits réellement consommés. Si l'on
ne tient pas compte de ces dernières mesures, la tendance sous-jacente
du budget de l'enseignement supérieur était un peu plus dynamique
que celle de l'enseignement scolaire en 2003 et l'évolution du
différentiel entre les deux s'infléchissait même
sensiblement, comme le montraient les évolutions respectives en 2003 du
nombre de postes de l'enseignement supérieur (+1,2 %) et de
l'enseignement scolaire (-0,9 %).
4
Source : l'Etat de l'école, octobre 2003.
5
Source : OCDE, Regards sur l'éducation, édition
2003. Parmi les 29 pays étudiés par l'OCDE, seuls la Pologne (0,8
%), La République slovaque (0,8 %), l'Islande (0,9 %), l'Italie
(0,9 %), la République tchèque (0,9 %), la Grèce
(0,9 %) la Nouvelle-Zélande (0,9 %), l'Allemagne (1,0 %), le
Royaume-Uni (1,0 %), et la Turquie (1,0 %) dépensaient
proportionnellement moins, la France se situant toutefois à
égalité avec la Hongrie, Le Mexique, le Portugal et le Japon.
6
Source : OCDE, Regards sur l'éducation, édition
2003. Parmi les 29 pays étudiés par l'OCDE, seuls l'Australie, la
Nouvelle-Zélande, l'Islande et la Suède dépendaient
proportionnellement plus.
7
Pour une année d'étude. Compte tenu de ce que la
durée moyenne des études supérieures est plus
élevée en France (4,7 années) que dans la moyenne des
pays de l'OCDE, l'écart est moindre si l'on calcule les dépenses
cumulées par étudiant sur la durée de ses études
(39.200 dollars en parité des pouvoirs d'achat en France en l'an 2000,
contre 40.370 en moyenne dans les pays de l'OCDE et 52.960 dollars en
Allemagne). En d'autres termes, la France dépense beaucoup moins chaque
année pour un étudiant mais le garde plus longtemps. On peut
toutefois se demander si cette situation est optimale, dès lors que la
durée élevée des études s'explique pour partie par
l'importance des redoublements, des échecs et des mauvaises
orientations, et que l'allongement de la durée des études en
accroît le coût d'opportunité pour les étudiants et
peut être à l'origine d'un gâchis social (le
déclassement des jeunes diplômés),
d'inégalités accrues (l'allongement de la durée moyenne
des études les plus prestigieuses pénalisant, toutes choses
égales par ailleurs, les étudiants issus de familles modestes, et
la banalisation des diplômes renforçant l'importance relative des
facteurs sociaux pour l'accès à l'emploi), et de
l'affaiblissement de la notion de seconde chance (en raison de la diminution du
rendement relatif des formations continues longues).
8
Source : OCDE, Regards sur l'éducation, édition
2003.
9
Dans son rapport de septembre 2001 relatif au suivi des
établissements d'enseignement supérieur, l'IGAENR
s'inquiétait déjà des conséquences de la
«
chasse à l'étudiant
», certaines
universités «
boulimiques
» cherchant
à tout prix, pour capter de nouveaux étudiants, à ouvrir
des formations coûteuses, «
dites professionnalisantes,
considérées comme la panacée pour lutter contre la baisse
des effectifs
», au risque de surcoûts, d'appauvrissement
des flux vers les filières scientifiques et surtout de ralentissement
des efforts destinés aux publics qui ne sont pas actuellement en
université ou qui la quittent en situation d'échec.
10
«
Voyage au bout... de l'immobilier
universitaire
», rapport du Sénat n° 213, 2002-2003.
11
La mission d'information de la commission des affaires
culturelles du Sénat, observait par exemple que l'Université
Louis Pasteur de Lyon gérait 80.000 m2 dispersés sur
80 sites.
12
Cf. l'encadré dans les développements de votre
rapporteur spécial sur les crédits de maintenance
.
13
Dans son rapport de septembre 2001 relatif au suivi des
établissements d'enseignement supérieur, l'IGAENR estimait que
«
la consolidation des universités nouvelles était
compromise. [En effet]... les universités nouvelles n'ont pas atteint
leur maturité... elles doivent continuer à diversifier leurs
formations... [mais] les formations qu'elles ouvrent ont un coût marginal
élevé en raison du petit nombre des étudiants qui les
suivent au début... [En outre] leur encadrement en personnel ATOS est
faible... Or le ministère les traite, sur le plan des moyens, comme des
universités fonctionnant en régime de croisière
».
14
Cf. l'encadré dans les développements de votre
rapporteur spécial sur les subventions de fonctionnement aux
universités.
15
En l'an 2000, un seul agent était en charge de ce dossier
au sein des services centraux du ministère selon la Cour des Comptes, in
«
La fonction publique de l'Etat
», tome 2, rapport
particulier de la Cour des Comptes, avril 2001, page 201.
16
Le rapport public de l'IGAENR pour 2001 soulignait ainsi la
nécessité d'une «
clarification
» des
rôles respectifs de l'administration centrale et des recteurs chanceliers
des universités, et notamment de l'introduction officielle du recteur
dans le processus d'élaboration et de suivi des contrats quadriennaux,
alors qu'ils en sont actuellement écartés.
17
A l'instar de cette disposition du décret du
18 octobre 1985 selon laquelle «
le bénéfice
d'indemnités exclusives d'autres avantages de rémunération
n'exclut pas l'allocation d'indemnités mentionnées au
présent article
».
18
Dans un rapport de juin 2001 sur le contrôle de
légalité des établissements.
19
Cf. le rapport d'étape de l'IGAENR de janvier 2003 sur
l'autonomie des universités.
20
L'écart entre le budget primitif et les comptes financiers
est ainsi souvent très élevé, ce qui atteste d'une
sous-estimation des dépenses.
21
«
Tout en s'arrêtant respectueusement au
seuil d'un domaine qui n'est pas le sien
», L'IGAENR se demandait
ainsi à propos d'une université francilienne s'il était
«
bien raisonnable
d'enseigner le quechua, le
nahuatl, le berbère ou le tamoul à vol d'oiseau de
l'INALCO
», et «
s'interrogeait
» sur
l'existence d'une «
filière de sports
aéronautiques
» représentant huit unités
d'enseignement, ainsi que sur le «
caractère trop
complaisamment lié à un domaine de recherche personnel de
certaines unités d'enseignement
», comme
«
ethnomusicologie appliquée à l'Italie du sud et
des îles »
ou
« anthropologie du pastoralisme
nomade mongol
».
22
Cf. le rapport de suivi du fonctionnement des
établissements de juillet 2000.
23
Cf. le rapport de juin 2001 sur le contrôle de
légalité des établissements, qui soulignait des
«
dérives récurrentes
», notamment en
matière de scolarité (modalités d'inscription, droits
complémentaires irréguliers, organisation des examens,
information des étudiants anonymat des copies)
24
«
Des universitaires mieux évalués,
des universités plus responsables
», rapport du
Sénat n° 54, 2001-2002.
25
Cf. le rapport d'étape de l'IGAENR de janvier 2003 sur
l'autonomie des universités.
26
Cf. le rapport particulier de la Cour des Comptes d'avril 2003
sur la gestion du système éducatif.
27
Dans son rapport de septembre 2001 relatif au suivi des
établissements d'enseignement supérieur, l'IGAENR estimait que
certaines antennes universitaires avaient un avenir incertain, en relevant par
exemple le cas d'un DEUG AES qui n'avait plus que 6 étudiants en seconde
année.
28
Cf. le rapport particulier de la Cour des Comptes d'avril 2003
sur la gestion du système éducatif
29
Cf. le rapport d'étape de l'IGAENR de janvier 2003 sur
l'autonomie des universités.
30
Ce qui répond aussi aux conclusions de l'avis de notre
collègue Yolande Boyer au nom de la délégation du
Sénat à l'aménagement et au développement durable
du territoire sur le projet de schéma de services collectifs de
l'enseignement supérieur et de la recherche (rapport du Sénat
n° 395, 2000-2001), soulignant
« le manque de
capacités de projection et de prospective du
ministère
».
31
L'IGAENR concluait pourtant en 2001 que l'élargissement de
l'autonomie des établissements devrait s'accompagner
«
d'un véritable contrôle de légalité
à partir de textes plus clairs
».
32
Vie Universitaire et Le Nouvel Observateur.
33
Cf. le rapport particulier de la Cour des Comptes d'avril 2003
sur la gestion du système éducatif.
34
Cf. id.
35
Cf. le rapport d'étape de l'IGAENR de janvier 2003 sur
l'autonomie des universités.
36
Cf. le rapport particulier de la Cour des Comptes d'avril 2003
sur la gestion du système éducatif.
37
Cf. notamment le rapport d'étape de l'IGAENR de janvier
2003 sur l'autonomie des universités.
38
Le rapport réalisé en 2002 par M. Porchet sur les
jeunes et les études scientifiques observait à cet
égard : «
la situation actuelle est
étonnante... le lycée ne cherche pas à former à
l'université. On peut aussi regretter que la quasi totalité des
universitaires ne soient jamais allés dans une classe de lycée.
Les enseignants de DEUG ignorent comment sont formés les bacheliers (ils
ignorent tout autant les programmes du lycée... L'incompréhension
est réciproque : ... en retour, les professeurs de lycée ne
recommandent pas (à 89 %) à leurs élèves
de poursuivre à la Faculté...[Par ailleurs] les
témoignages recueillis dans le domaine de l'information portant sur
l'université sont accablants
».
39
«
La fonction publique de l'Etat
»,
tome 2, rapport particulier de la Cour des Comptes, avril 2001.
40
«
Nouvelle définition des tâches des
enseignants et des enseignants-chercheurs dans l'enseignement supérieur
français
», septembre 2001.
41
L'évolution à structure constante est quasiment
identique. En effet, le solde des mesures de transfert est, pour la
seconde année consécutive, très modeste
(- 0,55 million d'euros, dont - 0,37 million d'euros
pour le transfert net de 14 emplois vers la section budgétaire
«
Jeunesse et Enseignement scolaire
», et
- 0,18 million d'euros pour transfert de 3 emplois au profit due
Secrétariat général du Premier ministre pour l'agence de
développement de l'administration électronique, le solde des sept
autres mesures de transferts étant globalement neutre.
42
Pour un coût budgétaire estimé au minimum
à 1,8 milliard d'euros en 2004 par le budget coordonné de
l'enseignement supérieur (BCES) annexé au projet de loi de
finances pour 2004.
43
De même, le budget coordonné de l'enseignement
supérieur pour 2004 recense plus de 59.000 emplois (dont
10.000 emplois sur crédits) pour l'enseignement supérieur en sus
des 137.000 emplois de la section budgétaire
«
Enseignement supérieur
», dont
39.655 emplois dans l'enseignement scolaire, 6.784 emplois au
ministère de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche et des
affaires rurales et 3.250 emplois au ministère de la défense (y
compris pour les classes préparatoires aux grandes écoles).
44
Selon le compte provisoire de l'éducation
supérieure pour 2001.
45
Le montant des crédits demandés pour l'enseignement
supérieur dans la loi de finances initiale pour 2003 ne tenait pas
compte de la mesure de revalorisation du point de la fonction publique de 0,7 %
à partir de décembre 2002 annoncée au printemps 2002 par
l'ancien gouvernement et confirmée le 26 septembre 2002 par le
ministre de la fonction publique, de la réforme de l'État et de
l'aménagement du territoire, d'autre part. Comme plus de 60 % des
crédits de la section budgétaire sont directement affectés
à des dépenses de personnel très largement indexées
sur le point de la fonction publique, cette seule mesure de revalorisation
prévue devrait ainsi accroître les dépenses
consacrées à l'enseignement supérieur en 2003 d'environ
0,4 point supplémentaire. On peut d'ailleurs observer que les
crédits évaluatifs destinés aux
rémunérations et aux charges sociales ont été de
même presque systématiquement sous-estimés au cours
de la période 1990-2002. En pratique, ces crédits sont alors
abondés en cours d'année par des transferts en gestion en
provenance du budget des charges communes, puis les effets en année
pleine des mesures de revalorisation du point de la fonction publique sont
automatiquement pris en compte dans le cadre des « mesures
acquises » du budget de l'année suivante
46
Sous l'hypothèse d'une absence de revalorisation du point
de la fonction publique en 2004.
47
La forte progression du budget de l'enseignement supérieur
entre l'an 2000 et 2001 résulte pour une large part de l'inscription au
budget de l'enseignement supérieur, à partir de 2001, à
hauteur de près de 330 millions d'euros, du financement des cotisations
patronales d'assurance maladie des fonctionnaires du département
ministériel, alors que cette opération faisait jusqu'en l'an 2000
l'objet d'un transfert en gestion à partir du budget des charges
communes.
48
Déflaté de l'indice implicite des prix du PIB.
49
Crédits de paiement.
50
Ces statistiques sont sans double compte (ou double inscription)
au sein du monde universitaire (IUT inclus), mais comportent des doubles
comptes entre les universités et les établissements
d'enseignement supérieur. Ces doubles comptes sont
généralement estimés à 5 % des effectifs
universitaires.
51
Changement de source statistique et de périmètre
à partir de 1994-1995.
52
Hors territoires d'Outre-mer.
53
En 2001, votre rapporteur spécial s'était
déjà étonné de l'incapacité du
ministère à dénombrer rétrospectivement le nombre
de boursiers de manière fiable. En 2002, votre rapporteur spécial
avait également observé que les données transmises
divergeaient de celles reportées dans le bleu budgétaire,
différaient également de celles transmises en 2001 et
différaient d'une en réponse à une autre, sans que les
changements de méthodologie ou de périmètre
afférents n'aient été explicités.
54
Déflaté de l'indice implicite des prix du PIB.
55
Cf. Regards sur l'Education, 2003, page 303.
56
Ce taux est différent de celui cité
précédemment, qui ne concernait que les universités et non
pas l'ensemble de l'enseignement supérieur.
57
Y compris le transfert vers le chapitre 36-11
« Et
ablissements d'enseignement supérieur et de recherche.
Subventions de fonctionnement
» de 9,15 millions d'euros
correspondant aux bourses de mobilité précédemment
imputées sur le chapitre 43-71 «
Bourses et secours
d'étude
».
58
Cette augmentation résulte à hauteur de 168
millions d'euros d'une opération de transfert interne, les oeuvres
sociales en faveur des étudiants étant portées à
partir de 2001 au titre III et non plus au titre IV.
59
Cette baisse résulte de l'opération de transfert
interne ci-dessus.
60
Compte tenu du transfert précité au titre III des
crédits correspondants aux bourses de mobilité. A structure
constante, les crédits d'intervention progressent de 0,3 %.
61
Compte tenu de l'intégration à partir de 2003 des
crédits afférents aux bourses de mobilité (à
hauteur de 9,15 millions d'euros) dans les subventions de fonctionnement
aux établissements, au titre de leurs actions internationales ; de
l'effet en année pleine du transfert aux établissements à
partir du 1
er
septembre 2002 des crédits relatifs aux primes
de charges administratives et aux primes de responsabilités (à
hauteur de 13 millions d'euros en 2003) ; enfin du transfert du
chapitre 31-96 vers le chapitre 36-11 des crédits de
rémunérations de 15 élèves des écoles
normales supérieures (à hauteur de 0,28 millions d'euros)
à la suite de la suppression du concours Europe et de la mise en place
alternative du dispositif de bourses « ENS international ».
62
Le ministère indiquait ainsi : «
les
principaux facteurs de retard dans la consommation des crédits de
paiement semblent tenir : à la reprise économique qui a
induit une moindre disponibilité des entreprises ; à la
hausse des prix du BTP qui induit de nombreux appels d'offre infructueux ; aux
difficultés relationnelles avec les maîtrises d'oeuvre qui se
traduisent par un développement des contentieux ; à la
complexité du bouclage de certaines opérations
».
63
Ce tableau ne retrace pas, pour 1994, 575 emplois en
surnombre (325 enseignants chercheurs, 200 P.R.A.G., 50 P.A.S.T.) ; ni de
1995 à 2000, compris 525 emplois en surnombre (325 enseignants
chercheurs, 200 P.R.A.G.), ni pour 2003, les 31 emplois de l'EPCJ.
64
Les chiffres retenus par l'OCDE diffèrent
légèrement des chiffres nationaux.
65
L'article 7 de la loi organique du 1
er
août 2001
relative aux lois de finances dispose en effet que les crédits sont
spécialisés par programmes (de 100 à 150 pour l'ensemble
du budget de l'Etat) auxquels «
sont associés des
objectifs précis, définis en fonction de finalités
d'intérêt général, ainsi que des résultats
attendus et faisant l'objet d'une évaluation
».
66
Page 57.
67
Cette situation n'est pas sans conséquences
budgétaires. Dans son rapport public pour l'an 2001, l'IGAENR
indiquait ainsi que
« l'inflation des heures
supplémentaires, dans les universités où on l'observe,
s'explique aussi en partie par un défaut de culture de
l'évaluation, l'offre de formation y étant arrêtée
sans mesure préalable, complète et crédible, de ses
coûts en heures d'enseignement
».
68
Cf. le rapport général de l'IGAENR pour 2002, page
57.
69
Délégation interministérielle à la
réforme de l'Etat (DIRE) «
L'amélioration de la
gestion publique
», Rapport du groupe de travail dit
(« rapport Weiss »), ministère de la fonction
publique et de la réforme de l'Etat, octobre 2000.
70
Cette hausse résulte pour une large part de l'inscription
au budget de l'enseignement supérieur, à partir de 2001, à
hauteur de près de 330 millions d'euros, du financement des cotisations
patronales d'assurance maladie des fonctionnaires du département
ministériel, alors que cette opération faisait jusqu'en l'an 2000
l'objet d'un transfert en gestion à partir du budget des charges
communes.
71
Mais + 2,9 % à structure constante.
72
A structure 2002 constante.
73
Il convient d'observer à cet égard que
l'évolution de ces indicateurs infirme l'annonce par le
précédent ministre de l'éducation nationale dans le
dossier de presse de la rentrée universitaire pour 2001 d'une
«
nette amélioration des taux de réussite aux
DEUG
», puisque les taux de passage en seconde année des
bacheliers entrés en premier cycle en l'an 2000 et en l'an 2001 se sont
au contraire repliés par rapport à celui de la
génération 1999 (44,8 % et 44,7 % contre 46,4 %).
74
Soit 500 emplois de personnels enseignants et enseignants
chercheurs
75
(dont 210 professeurs des universités, 210
maîtres de conférences et 80 professeurs
agrégés -PRAG-), 104 emplois de personnels des
bibliothèques
76
(dont 97 personnels à partir du
1
er
septembre 2003 et 7 stagiaires à partir du 1
er
janvier 2003) et 556 autres emplois de personnels non enseignants.
77
Elle reconduit à identique la réponse de l'an
passé, pourtant démentie elle aussi par les faits.
78
Sur les 29 contrats quadriennaux de la vague contractuelle
2001-2004, aucun n'a été signé avant décembre 2001,
13 ont été signés en décembre 2001 ; 12
ont été signés au premier semestre 2002 ; 1 a
été signé en juillet 2002 et 3 ont été
signés en janvier 2003 soit presque à mi-parcours de la
période du contrat.
79
Les bourses de mobilité sont désormais inscrites
parmi les subventions de fonctionnement aux établissements, puisque
ceux-ci les allouent directement.
80
Le coût de cette rénovation étant
évalué à 1.250 euros par mètre carré, hors
désiamiantage et hors ingéniérie.
81
Déflatés de l'évolution des prix à la
consommation.
82
La diminution régulière de leur nombre est due
à la restructuration de cités traditionnelles en logements
répondant aux nouvelles normes (notamment en matière de surface).
83
Y compris les studios et les appartement nouvellement construits
en application de la loi du 15 juillet 1985, dont l'équilibre
financier est assuré par les seules recettes provenant des
étudiants, mais qui ouvrent droit à l'aide personnalisée
au logement (APL).
84
Mais + 0,1 % à structure constante.
85
Nombre d'étudiants boursiers/nombre d'étudiants
dans les formations du ministère de l'éducation nationale et
susceptible d'accueillir des boursiers (soit environ 1,7 million
d'étudiants), tel que calculé par le ministère de
l'éducation nationale.
86
Cet objectif prolongeait l'un des deux objectifs qui
avaient été assignés au plan social étudiant
lancé à la rentrée 1998, à savoir accroître
de 23 % en 1997-1998 à 30 % en 2001-2002 la proportion
d'étudiants bénéficiant d'une aide directe et augmenter de
15 % le niveau moyen des aides. Ce second objectif ne fut pas atteint puisque
le montant moyen des bourses ne s'est accru que de 2,5 % en francs courants
entre les années universitaires 1997-1998 et 2000-2001,
l'élargissement de la proportion d'étudiants aidés tendant
spontanément, par un « effet de structure »,
à freiner le montant moyen des bourses (les nouveaux étudiants
aidés disposant, toutes choses égales par ailleurs, de ressources
supérieures et donc de montants de bourses inférieures),
malgré le relèvement des taux.
87
Le ministère indiquait ainsi : «
des
observateurs locaux de la sécurité travaillant avec des fiches de
signalement d'incident, à l'exemple du CROUS de Strasbourg, sont mis en
place dans le réseau des oeuvres afin de mesurer le niveau
d'insécurité, [et que] des dispositifs de contrôle
d'accès et de vidéo-surveillance sont mis en place dans un nombre
croissant de résidences
».
88
Au total, sur la base de deux repas par jour, les
restaurants universitaires servent moins de 5 % des repas des étudiants
durant l'année universitaire.
89
Pages 21-22.
90
Ces subventions tendent à se réduire depuis 1995,
en raison de la baisse du nombre de lits en résidence universitaires
traditionnelles (- 9 % entre 1990 et 2000), d'une part, de la
diminution de la part du fonctionnement pris en charge par l'Etat, au profit
d'une hausse des redevances versées par les étudiants, d'autre
part.
91
Ce montant était estimé l'an passé à
13.000 euros par chambre.
92
Ainsi, le nombre de boursiers de l'année universitaire
2000-2001 avait été surestimé de plus de 5 % au
moment de la rentrée 2000, sans que cet écart ne puisse
aucunement se justifier par l'évolution de la démographie
étudiante (plus dynamique qu'escompté).
93
Dans son rapport public pour l'an 2000, l'IGAENR soulignait par
exemple à cet égard les «
conséquences
fâcheuses
» des «
ignorances
réciproques
» entre les CROUS et les universités en
matière de gestion des bourses.
94
On peut toutefois rappeler que les aides accordées par les
collectivités locales en faveur de la mobilité des
étudiants sont d'ores et déjà supérieures à
celles de l'Etat.
95
Notamment dans les années 1960-1970, mais aussi plus
récemment lors du plan université 2000, qui s'est traduit
d'après les premières conclusions d'une mission d'information
chargée d`étudier le patrimoine immobilier universitaire
présentées le 25 juin 2002 par notre
collègue Jacques Valade, président de la commission des
affaires culturelles du Sénat, par une sorte de «
fuite en
avant
» des constructions universitaires.
96
Le rapport public de l'IGAENR pour 2001 indiquait ainsi :
«
un certain nombre [d'universités] seraient d'ailleurs
bien en peine [de passer des amortissements pour leur patrimoine], ne tenant
pas d'inventaire de leurs biens immobiliers et mobiliers
».
97
L'IGAENR relevait en juillet 2000 dans un rapport de
synthèse sur le suivi des établissements d'enseignement
supérieur le cas d'une université ne disposant que de
3 m
2
par étudiant, soit quatre fois moins que la moyenne
des universités françaises (11,5 m
2
) et ne
pouvant de ce fait assurer de remplacement de cours.
98
Le rapport public de l'IGAENR pour 2001 concluait ainsi :
«
les problèmes de sécurité et de
dégradation des bâtiments sont le lot de nombreuses
universités. Ils sont liés, pour partie, à des
déficits résiduels en locaux qui accroissent les
phénomènes d'usure par suite de la surpopulation et d'usage
intensif. Surtout, l'effort de maintenance des immeubles est souvent
insuffisant, ouvrant de véritables risques. La violence urbaine et
périurbaine vient s'ajouter au passif lorsque les établissements
sont situés en zone sensible
».
99
L'IGAENR relevait en juillet 2000 dans un rapport de
synthèse sur le suivi des établissements d'enseignement
supérieur le cas d'une université où,
«
après un incendie avec des émanations de
dioxine... des préfabriqués sont installés dans les
dégagements, entre les grands bâtiments. Pratiquement tous les
bâtiments principaux ont fait l'objet d'un avis défavorable
à l'accueil du public, y compris ceux des années 1930, devenus
très vétustes. Quant à ceux des années 1960...
l'essentiel des travaux de maintenance est à attendre
».
100
«
Les inégalités sociales
d'accès aux grandes écoles
», Valérie Albouy
et Thomas Wanecq.
101
DEA, DESS, Doctorat, mais aussi, pour cette étude, CAPES,
CAPET et Agrégation.
102
Les diplômés des grandes écoles sont
entendus pour cette étude comme les diplômés grandes
écoles au sens de la nomenclature de l'éducation nationale + les
avocats, les experts comptables, les titulaires du diplômes
d'études comptables supérieures et les titulaires d'un
deuxième cycle de notariat.
103
C'est à dire, pour cette étude, Centrale Paris,
l'Ecole de l'Air, l'Ecole de la Magistrature, l'ESSEC, l'ENA, ENGREF, l'ENSAE,
le Génie maritime, HEC, l'INA, l'Ecole des Mines, Navale, les ENS,
Polytechnique, l'Ecole des ponts, Saint-Cyr, l'IEP de Paris, Sup'Aéro et
Télécom Paris.
104
Les modalités différent entre l'Angleterre,
l'Ecosse, le Pays de Galles et l'Irlande du Nord.
105
Le taux de réussite sur cinq ans ne peut pas
s'interpréter exactement comme une probabilité de
réussite, puisqu'il correspond à la somme des taux de
réussite en deux, trois, quatre et cinq ans, qui sont
indépendants et calculés sur des populations différentes.
Ce mode de calcul surestime le taux de réussite lorsque le rythme de
réussite a ainsi eu tendance à s'accélérer. Il peut
même de la sorte dépasser 100 %.
106
En réponse au questionnaire de votre rapporteur
spécial, le ministère indique à cet égard en 2003
que «
la méthode utilisée pour calculer les taux de
réussite permet, en s'efforçant d'en limiter l'incidence, de
prendre en compte les effets de structure des populations étudiantes
dans les résultats des universités. L'origine sociale des
étudiants n'a pas été retenue dans ces critères de
redressement des effets de structure, la catégorie socioprofessionnelle
des parents étant imparfaitement déclarée par les
étudiants dans les fichiers. Cependant, on peut considérer que
cette caractéristique intervient de façon implicite, du fait
qu'il y a une corrélation assez forte entre la série du
baccalauréat et l'âge au baccalauréat d'une part, le milieu
social d'autre part.
Bien entendu, cette méthode ne permet pas de rendre compte
complètement des différences entre établissements en ce
qui concerne la réussite au DEUG qui, de plus, n'est pas un examen
national. Des facteurs spécifiques aux universités peuvent
intervenir, parmi lesquels le mode de recrutement des étudiants en
premier cycle, les critères de passage en deuxième année,
les pratiques de notations. Ces particularités sont difficilement
mesurables dans l'élaboration des indicateurs de
réussite
».
Projet de loi de finances pour 2004 : Enseignement supérieur
Rapports législatifs
Rapport général n° 73 (2003-2004), tome III, annexe 25, déposé le