3. Les comptes de prêts : une charge nette positive en 2004

La contribution des comptes de prêts au solde général deviendrait négative en 2004.

a) La dotation 2004

Le compte n° 903-05 « Prêts du fonds de développement économique et social (FDES) » sera assuré sur la base, d'une part, des reports de crédits non utilisés en 2003 et, d'autre part, d'une dotation budgétaire nouvelle prévue dans le projet de loi de finances 2004 à hauteur de 8,5 millions d'euros. Les remboursements de prêts devraient s'élever en 2004 à 18 millions d'euros, les dépenses (dotation+report) étant évaluées à 16 millions d'euros.

Les deux comptes de prêts n° 903-07 et n° 903-17 traduisent l'ajustement de la politique de développement de la France. Le compte 903-07 « prêts du Trésor à des États étrangers et à l'agence française de développement (AFD) » montre un excédent des remboursements en capital sur l'ouverture de nouveaux prêts. Le montant total de ceux-ci devrait diminuer, de 163,1 millions d'euros dans le budget voté 2002, à 155 millions d'euros dans le présent projet de loi de finances. Il en sera de même dans la section de fonctionnement pour les prêts alloués à l'agence française de développement (AFD). Ces prêts peuvent faire l'objet de mesures de consolidation qui figurent alors au compte n° 903-17. Les dépenses de ce compte en 2003 devraient plus que doubler.

Charge nette 8( * ) des comptes de prêts

(en millions d'euros)

 

LFI 2003

PLF 2004

903-05 Prêts du fonds de développement économique et social

- 11,30

-9,50

903-07 Prêts du Trésor à des États étrangers

- 560,48

-207,65

903-15 Avances du Trésor consolidées par transformation en prêt

- 0,15

- 0,15

903-17 Prêts à des États étrangers pour consolidations de dettes envers la France

317,33

345,03

Total pour les comptes de prêts

 
 

Recettes

1.769,79

1.193,70

Dépenses

1.515,19

1.321,43

Charge nette

- 254,60

127,73

b) Les reports

Le volume le plus important des reports est constaté sur le compte n° 903-15. Ce compte de prêt destiné à la consolidation des dettes d'Etats étrangers connaissent de fréquents reports ; le retard dans la signature de certains accords bilatéraux conduit à ne pas consommer la totalité des crédits alloués et se traduisant par un report de crédits. En général, les créances des ces pays sont financées sur la gestion ultérieure.

Montant des reports de 2002 vers 2003

(en millions d'euros)

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