2. Une sous-consommation également observée pour d'autres dispositifs de santé publique

On observe que la lutte contre le cancer n'est pas la seule à avoir connu une sous-consommation des crédits :

- 18,5 % des crédits initialement prévus pour la lutte contre le VIH SIDA n'ont pas été consommés (soit 8,1 millions d'euros) ;

- on observe une sous-exécution d'un million d'euros des crédits consacrés à la mise en oeuvre du plan « Santé mentale » (sur un total de 5,6 millions d'euros), essentiellement imputable aux crédits dévolus aux services déconcentrés ;

- de même, les crédits en faveur de la lutte contre les hépatites ont été consommés à moitié (914.000 euros pour 1,8 million d'euros prévus).

A contrario , les crédits consacrés aux autres maladies infectieuses, et tout particulièrement à la lutte contre la tuberculose, ont connu une sur-exécution d'un million d'euros (46 millions d'euros contre 45 millions d'euros initialement prévus).

3. L'INPES : la forte diminution du fonds de roulement s'est muée en légère croissance

D'après les données figurant dans le rapport annuel de performances, l'Institut national de prévention et d'éducation en santé (INPES) devait équilibrer son budget par un prélèvement de 17,8 millions d'euros sur son fonds de roulement. Or, les dépenses ayant été moindres qu'initialement envisagées (101,3 millions d'euros contre 120,4 millions d'euros prévus), le fonds de roulement de l'établissement s'est accru de 300.000 euros.

Dans ces conditions, votre rapporteur spécial souhaite savoir si un ajustement, en conséquence, de la subvention versée par l'État est prévu au cours de l'exercice 2008.

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