2. Le coût des opérations de relogement

La seconde action du programme, « Accompagnement des publics en difficulté » a enregistré une consommation très supérieure aux prévisions puisqu'elle s'établit à 18,5 millions d'euros contre 8 millions d'euros inscrits en LFI, soit une hausse de 131 %.

Dans cette enveloppe globale, les crédits destinés aux ADIL et à l'ANIL n'ont pas connu d'évolution notable. La hausse de la consommation s'explique par deux dépenses nouvelles qui n'avaient pas été envisagées lors du vote de la LFI :

- une dotation de 10 millions d'euros versée à l'UESL en « avance exceptionnelle » sur la mise en place de la garantie des risques locatifs (GRL), sans que le responsable de programme n'apporte plus de précisions sur la nature budgétaire et comptable de ce versement comme sur la détermination de son montant ;

- une dotation complémentaire de 800.000 euros au groupement d'intérêt public « habitat et interventions sociales », portant la subvention versée au GIP à 1,105 million d'euros. Selon le rapport annuel de performances, ce versement correspond à « l'élargissement des missions du GIP début 2007 ». Il s'agit plus précisément du versement effectué au GIP pour prendre en charge la question du relogement des « mal-logés » dans plusieurs affaires très médiatisées dans le courant de l'année 2007 (squat de Cachan, canal Saint-Martin, rue de la Banque).

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