B. UN EFFORT ACCRU EN DIRECTION DES JEUNES

Comme l'indique le tableau ci-avant, les crédits destinés à l'action 2 du programme, « Aide à l'insertion et à la qualification professionnelle » augmentent également de manière significative : + 14 % en AE et + 9 % en CP .

Cette hausse correspond essentiellement à l'accroissement de l'effort consacré à l'insertion professionnelle des jeunes. Deux dispositifs qui visent spécifiquement ce public voient ainsi leurs crédits augmenter :

- le projet initiative jeune « création d'entreprise » (PIJ) s'adresse aux jeunes de moins de 30 ans ou aux bénéficiaires d'un contre emploi-jeune arrivés au terme de leur contrat, en vue de les aider à réaliser un projet de création d'entreprise. Les crédits qui y sont consacrés passent de 5 millions d'euros en AE en 2008 à 11,4 millions d'euros en 2009 ;

- la formation individualisée en mobilité (FIM) vise à garantir aux jeunes de moins de 30 ans originaires des départements d'outre-mer (DOM) la possibilité de participer à des actions de formation qualifiante en métropole, pour suppléer l'absence de certaines formations dans leur département d'origine. Ses crédits sont consacrés à un versement mensuel aux stagiaires et au remboursement aux centres de formation des frais de formation engagés par eux. Ils passent de 5,4 millions d'euros en AE en 2008 à 12,4 millions d'euros en 2009.

Il convient, par ailleurs, de rappeler que les aides directes à l'embauche (contrats aidés orientés vers les publics les plus éloignés de l'emploi) sont prises en charge par le ministère de l'économie, de l'industrie et de l'emploi depuis le 1 er janvier 2008. Cette réorganisation correspond à la volonté de transférer aux administrations dont c'est le coeur de métier les dispositifs opérationnels antérieurement à la charge du secrétariat d'Etat.

Les principales observations de vos rapporteurs spéciaux
sur le programme 138 « Emploi outre-mer »

L'augmentation importante des crédits du programme (+ 20 % en AE et + 19 % en CP) semble à double titre satisfaisante. En effet, elle correspond :

- d'une part, à un effort marqué pour mettre fin aux sous-budgétisations récurrentes des compensations versées par l'Etat aux organismes de sécurité sociale, à raison des dispositifs d'exonérations de charges sociales spécifiques à l'outre-mer ;

- d'autre part, à l'accentuation de la politique d'insertion des jeunes éloignés de l'emploi à travers l'augmentation des crédits consacrés à deux dispositifs spécifiques : le projet initiative jeune « création d'entreprise » (PIJ) et la formation individualisée en mobilité (FIM).

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