3. La FDJ est très proche des acteurs de son réseau

Elle organise, soutient et stimule ce réseau fait de commerces tels que les diffuseurs de presse (18.361 en 2008) et les débits de tabac (24.000) des cafés et des bars, tous durement touchés par ailleurs par une lutte pourtant indispensable contre le tabagisme et l'alcoolisme.

Le rôle économique et social de ces établissements de proximité donne au réseau de la FDJ une importance bien particulière. Le PMU est souvent associé à la FDJ dans les mêmes lieux avec plus de 10.000 points de vente.

Le poids économique des apports pour le commerce local est considérable et sa répartition sur le territoire très appréciable. Ces détaillants représentaient ainsi 24.800 emplois en 2008 , à rapporter aux 945 équivalents temps plein des services de la FDJ proprement dite et aux 1.150 courtiers.

Depuis quelques années, par cohérence avec l'évolution du commerce et des services et les nouvelles exigences comme celle d'une politique du jeu responsable, la FDJ assure régulièrement à ses détaillants une formation de plus en plus « serrée » , en particulier pour ce qui concerne l'interdiction de vente aux mineurs, la prévention et la lutte contre l'addiction au jeu.

4. La FDJ recherche de nouveaux réseaux pour la distribution de ses produits

Consciente de la valeur d'un tel réseau, la FDJ ne s'interdit pas pour autant de le cantonner, d'en réduire éventuellement la taille, voire de rechercher ou de créer de toutes pièces des concurrents . C'est ainsi qu'en 2009 la FDJ a procédé à des « essais » pour tenter d'organiser la vente de certains de ses jeux aux caisses des grandes surfaces commerciales .

Cette campagne innovante, montée par la FDJ dans le but de créer un autre réseau de vente dont on devine l'importance potentielle, eut le don de provoquer chez les détaillants « historiques » une grande inquiétude et de susciter chez eux de fortes réactions.

Les protestations des détaillants et de leurs formations syndicales n'ayant pas rencontré beaucoup d'échos auprès de la FDJ, ceux-ci exposèrent leurs arguments d'une autre manière et selon des méthodes dont les manifestants français apprécient l'efficacité.

Les assauts contre le siège de la FDJ et le bris de vitrines furent finalement considérés par la FDJ comme des arguments suffisamment pertinents et convaincants pour qu'elle interrompe (provisoirement ?) son expérimentation.

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