3. L'organisation des courses françaises

Pas moins de quatre ministères - chargés de l'agriculture (direction du cheval et direction de l'espace rural et de la forêt), des finances, de l'intérieur et du budget - interviennent dans la réglementation, la gestion, le contrôle des courses et des organismes aux quels elles sont confiées.

Deux sociétés mères , pour le galop et pour le trot, sont agrées par le ministère de l'agriculture et autorisées à organiser des courses.

Une Fédération nationale des courses françaises rassemble toutes les sociétés de courses, métropole et outre mer et représente l'Institution des courses. Sa présidence est assurée alternativement par France Galop et le Cheval français. Son rôle est de définir la politique commune de l'institution, fixer les orientations budgétaires et proposer les calendriers des courses. Elle gère également le Fond commun de l'élevage et des courses et organise la lutte anti-dopage.

Il existe dix fédérations régionales de courses , dont le rôle est de transmettre les calendriers aux sociétés, de les aider et de classer les hippodromes.

Au nombre de 248 (soit plus nombreuses que dans le reste de l'ex-Europe des 15), les sociétés de courses de province, toutes animées bénévolement, ont pour mission d'organiser les courses locales. Leur situation est très loin d'être florissante car seules les réunions qui sont les supports des paris PMU leur laissent un solde positif. Ce sont pourtant ces sociétés qui ont la charge d'entretenir les hippodromes et de satisfaire ainsi les exigences des acteurs des courses.

Au nombre de 251 fin 2008 (ils étaient 450 en 1900), les hippodromes français couvrent 10.000 hectares affectées aux courses , représentent une richesse en terme d'aménagement du territoire, mais une richesse redoutable pour ceux qui en ont la charge, même si nombre de communes ou de départements s'efforcent d'aider les sociétés dans leur tache.

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