B. DES DÉPENSES PILOTABLES STABLES VOIRE RÉDUITES

Engagé dans une politique de restrictions budgétaires, le Gouvernement a concentré la baisse des crédits sur les dépenses d'intervention dites « pilotables » , c'est-à-dire ne résultant pas de prestations obligatoires, et sur les dépenses de personnels et de fonctionnement.

S'agissant des dépenses d'intervention pilotables, on constate ainsi une relative stabilité pour les principaux dispositifs , en particulier l'économie sociale et solidaire (5 millions d'euros en 2014), l'aide alimentaire (23,4 millions d'euros en 2014), l'accompagnement des jeunes et des familles (8 millions d'euros), le financement des MDPH (64,4 millions d'euros), la prévention contre les violences faites aux femmes (14,7 millions d'euros). L'aide personnalisée de retour à l'emploi (APRE), financée par le FNSA, connaît une évolution apparemment très positive (35 millions d'euros contre une dotation de 15 millions d'euros en 2013), qui masque en réalité une baisse de l'enveloppe du fait de l'assèchement des reliquats ( cf. infra, ainsi que le rapport de contrôle budgétaire de votre rapporteur spécial 1 ( * ) ).

Les dépenses de fonctionnement et de personnel présentent, quant à elles, de sensibles réductions par rapport à la loi de finances pour 2013 . Il s'agit essentiellement du programme 124, programme support de la présente mission, dont les crédits de paiement sont inscrits en baisse de près de 25 millions d'euros par rapport à 2013 (- 1,5 %). Cette baisse résulte d'une stabilisation de la masse salariale autour de 770 millions d'euros, permise par des suppressions de postes à hauteur de 210 équivalents temps plein, et d'une réduction des dépenses de fonctionnement (- 5 millions d'euros) et d'investissement (-13 millions d'euros).


* 1 Rapport n° 94 (2013-2014) de votre rapporteur spécial : « L'aide personnalisée de retour à l'emploi : un coup de pouce victime de son originalité ».

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