2. ... sont aussi source d'économies

L'évolution des emplois budgétaires de l'administration centrale fait apparaître une réduction continue des effectifs résultant des efforts de déconcentration d'un certain nombre d'opérations de gestion et de l'application des mesures de réforme de l'Etat.

La traduction de la mise en oeuvre des objectifs prioritaires de la réforme de l'Etat a conduit à la suppression au projet de loi de finances pour 1998 de 100 emplois au titre de la contribution à la maîtrise des dépenses publiques. Par ailleurs, cette démarche de modernisation du service public, préconisant un recentrage des administrations centrales sur leur fonction de conception et de pilotage, s'est accompagnée de transferts d'effectifs réels par la voie de la mise à disposition.

Ainsi, afin de réduire les besoins des établissements d'enseignement supérieur, 143 agents ont quitté l'administration centrale au 1 er septembre 1997 en contrepartie de transferts progressifs d'emplois. Une opération similaire concernant les rectorats, les inspections d'académies et les EPLE devrait concerner environ 50 agents au 1 er septembre 1998, 6 d'entre eux ont déjà été transférés au projet de loi de finances 1999.

Il faut également noter que le rattachement de la recherche au ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie s'est traduit par le transfert d'environ 300 emplois d'administration centrale. Cette mesure prendra son plein effet en 1999, quand la totalité de la gestion des personnels de la recherche sera effectuée par le ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie.

Le projet de loi de finances pour 1999 intègre une mesure de suppression de 111 emplois au titre de la maîtrise des dépenses publiques. Pour l'année 2000, l'objectif de réduction des effectifs sera poursuivi dans le cadre d'une réflexion globale sur la déconcentration de la gestion.

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